Washington, Etats-Unis | AFP | dimanche 25/11/2018 - Le leader mondial des technologies médicales, l'américain Medtronic, est potentiellement lié à 9.300 décès et 292.000 blessures entre 2008 et 2017 aux Etats-Unis, selon des rapports sur les incidents liés aux implants médicaux analysés dans le cadre d'une enquête journalistique internationale publiée dimanche.
D'après ces rapports faits auprès des régulateurs américains, l'an dernier, un incident sur cinq dû à un implant médical était lié à un produit de Medtronic, plus du double que pour tout concurrent de la société.
Cette enquête baptisée "Implant Files", menée par des médias dans 36 pays dans le cadre du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), relève que les rapports réalisés auprès des autorités au Japon, en Norvège ou en Australie placent également l'entreprise américaine parmi celles qui ont été liées au plus grand nombre d'incidents au cours des cinq dernières années.
Dans le détail, depuis 2008, les pompes à insuline ou leurs composants fabriqués par Medtronic pour accompagner les malades du diabète ont été potentiellement impliqués dans plus de 2.600 décès et 150.000 blessures aux Etats-Unis. Et dans des entretiens avec des journalistes qui ont mené cette enquête, des patients et des familles de victimes en Finlande, en Allemagne, au Canada, en Inde et aux Etats-Unis ont rapporté que la société avait répondu avec lenteur à leurs réclamations au sujet de ces pompes à insuline ou ne les avait pas informés de certains risques.
L'agence fédérale américaine des médicaments a relevé qu'il est normal que le premier producteur d'instruments médicaux soit aussi celui qui connaît le plus d'incidents, souligne l'ICIJ.
Dans un long article sur son site internet, le consortium énumère toutefois nombre de cas dans lesquels Medtronic a été mis en cause, sur le terrain judiciaire ou éthique, pour un usage peu réglementaire de ses implants, ou des relations douteuses avec des médecins qui ont recours à ses produits ou sont à l'origine d'études favorables.
Dans une réponse écrite à l'ICIJ, un porte-parole de Medtronic, Rob Clark, assure que la sécurité des patients est la première priorité de l'entreprise, qui respecte "les plus hauts standards éthiques".
"Les accusations ne sont pas des faits et ne devraient pas être interprétées pour suggérer que Medtronic a violé nos obligations légales, éthiques ou réglementaires d'une manière ou d'une autre", a-t-il ajouté, tout en soulignant que tout produit médical comportait une part de risque.
D'après ces rapports faits auprès des régulateurs américains, l'an dernier, un incident sur cinq dû à un implant médical était lié à un produit de Medtronic, plus du double que pour tout concurrent de la société.
Cette enquête baptisée "Implant Files", menée par des médias dans 36 pays dans le cadre du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), relève que les rapports réalisés auprès des autorités au Japon, en Norvège ou en Australie placent également l'entreprise américaine parmi celles qui ont été liées au plus grand nombre d'incidents au cours des cinq dernières années.
Dans le détail, depuis 2008, les pompes à insuline ou leurs composants fabriqués par Medtronic pour accompagner les malades du diabète ont été potentiellement impliqués dans plus de 2.600 décès et 150.000 blessures aux Etats-Unis. Et dans des entretiens avec des journalistes qui ont mené cette enquête, des patients et des familles de victimes en Finlande, en Allemagne, au Canada, en Inde et aux Etats-Unis ont rapporté que la société avait répondu avec lenteur à leurs réclamations au sujet de ces pompes à insuline ou ne les avait pas informés de certains risques.
L'agence fédérale américaine des médicaments a relevé qu'il est normal que le premier producteur d'instruments médicaux soit aussi celui qui connaît le plus d'incidents, souligne l'ICIJ.
Dans un long article sur son site internet, le consortium énumère toutefois nombre de cas dans lesquels Medtronic a été mis en cause, sur le terrain judiciaire ou éthique, pour un usage peu réglementaire de ses implants, ou des relations douteuses avec des médecins qui ont recours à ses produits ou sont à l'origine d'études favorables.
Dans une réponse écrite à l'ICIJ, un porte-parole de Medtronic, Rob Clark, assure que la sécurité des patients est la première priorité de l'entreprise, qui respecte "les plus hauts standards éthiques".
"Les accusations ne sont pas des faits et ne devraient pas être interprétées pour suggérer que Medtronic a violé nos obligations légales, éthiques ou réglementaires d'une manière ou d'une autre", a-t-il ajouté, tout en soulignant que tout produit médical comportait une part de risque.