Lono Teururai d'Edt a ses fans
PAPEETE, le 12 novembre 2014. Au lendemain des éditions Hawaiki Nui et Moloka'i Hoe 2014 de toute beauté, les rameurs d’Edt ainsi que ceux de Shell ont été conviés à la présidence pour un cocktail dinatoire. Les instances du va’a étaient également présentes représentées par Doris Hart la présidente de la fédé, Elise Maamaatuaiahutapu la présidente du comité Hawaiki Nui, le directeur administratif de la fédération Henri Guilbaut, Alfred Mata le directeur de course et bien d’autres…
M. le ministre des sports René Temeharo était présent. Alors qu'Edt et Shell se sont livrés un magnifique combat à Moloka'i puisque seulement 13 secondes séparaient le 1er (Edt) du 2ème (Shell), on a pu voir David Tepava, le barreur de Shell, discuter amicalement avec Heiva Paie un rameur d’Edt Va’a, après les discours des officiels et la photo de famille. Denis Remy, organisateur du Vendée Va’a était également présent.
M. le ministre des sports René Temeharo était présent. Alors qu'Edt et Shell se sont livrés un magnifique combat à Moloka'i puisque seulement 13 secondes séparaient le 1er (Edt) du 2ème (Shell), on a pu voir David Tepava, le barreur de Shell, discuter amicalement avec Heiva Paie un rameur d’Edt Va’a, après les discours des officiels et la photo de famille. Denis Remy, organisateur du Vendée Va’a était également présent.
M. le Président Edouard Fritch a bien voulu s’exprimer au micro de Tahiti Infos :
Cette invitation était une manière de remercier les officiels et les rameurs d’Edt pour cette belle édition d’Hawaiki Nui 2014 ?
« Je voulais profiter de cette soirée pour remercier le comité organisateur d’Hawaiki Nui, la présidente de la fédération de va’a. C’était aussi une façon d’honorer les rameurs pour les résultats obtenus à Moloka’i et à Hawaiki Nui. Cette année les choses ont été simples, Edt a tout raflé mais je voulais avoir avec nous Shell Va’a qui a toujours un rôle essentiel à jouer dans la compétition ainsi que les jeunes juniors qui se sont illustrés à Raiatea. Je voulais leur dire merci car c’est un sport qui est devenu très populaire, les élites sont observées parce qu’elles portent des valeurs essentielles comme celles du combat, de la persévérance, du dépassement de soi, on a envie d’être fiers avec eux de cette victoire. »
Hawaiki Nui est, avec la Billabong Pro, un des deux évènements de l’année, mais organisé avec des moyens propres, des énergies locales ?
« Malheureusement, la Billabong Pro nous échappe au niveau de l’organisation et de la mobilisation du public, le site ne s’y prête pas tellement mais c’est vrai qu’elle se déroule ‘en catimini’ par rapport au grand public, c’est bien dommage que nous ne soyons pas mieux impliqués dans l’organisation de cette compétition car il y a beaucoup de surfeurs polynésiens, beaucoup d’écoles de surf, mais les choses peuvent évoluer et c’est ce que nous souhaitons en tous cas, nous allons en discuter avec les organisateurs officiels. »
On voit avec le Vendée Va’a que le va’a se développe, s’ouvre au monde ?
« J’ai longuement discuté avec le responsable du Vendée Va’a, ce sport est devenu un sport international, il y a des championnats du monde, bientôt peut être, la rentrée de la discipline aux jeux olympiques. Je lui ai dit ma satisfaction de voir la France métropolitaine, vu que nous sommes avant tout des Français, s’intéresser de plus en plus à cette discipline. La Vendée est en plus en train de s’investir pour créer en mai un événement d’une semaine en parallèle de la course, c’est extraordinaire et naturellement je lui ai dit que nous ferons des efforts pour que les polynésiens soient bien représentés à cette manifestation. »
La pirogue, symbole de l’identité polynésienne est devenue également un sport extrême ?
« Dans les années 50 au moment du 14 juillet c’était une des manifestations les plus populaires dans la rade de Papeete. Les polynésiens l’ont dans la peau. Dans les temps reculés, ils vivaient dans leur pirogue, il allaient chercher à manger avec. Il y a le côté mythique puisque les premiers migrants polynésiens sont arrivés en pirogue du continent asiatique. C’est une renaissance. C’est vrai qu’Hawaiki Nui est une compétition très difficile pour les jeunes mais c’est leur façon moderne d’exprimer leur appartenance à leur culture, c’est comme ça que je le vois en tous cas. » SB
Cette invitation était une manière de remercier les officiels et les rameurs d’Edt pour cette belle édition d’Hawaiki Nui 2014 ?
« Je voulais profiter de cette soirée pour remercier le comité organisateur d’Hawaiki Nui, la présidente de la fédération de va’a. C’était aussi une façon d’honorer les rameurs pour les résultats obtenus à Moloka’i et à Hawaiki Nui. Cette année les choses ont été simples, Edt a tout raflé mais je voulais avoir avec nous Shell Va’a qui a toujours un rôle essentiel à jouer dans la compétition ainsi que les jeunes juniors qui se sont illustrés à Raiatea. Je voulais leur dire merci car c’est un sport qui est devenu très populaire, les élites sont observées parce qu’elles portent des valeurs essentielles comme celles du combat, de la persévérance, du dépassement de soi, on a envie d’être fiers avec eux de cette victoire. »
Hawaiki Nui est, avec la Billabong Pro, un des deux évènements de l’année, mais organisé avec des moyens propres, des énergies locales ?
« Malheureusement, la Billabong Pro nous échappe au niveau de l’organisation et de la mobilisation du public, le site ne s’y prête pas tellement mais c’est vrai qu’elle se déroule ‘en catimini’ par rapport au grand public, c’est bien dommage que nous ne soyons pas mieux impliqués dans l’organisation de cette compétition car il y a beaucoup de surfeurs polynésiens, beaucoup d’écoles de surf, mais les choses peuvent évoluer et c’est ce que nous souhaitons en tous cas, nous allons en discuter avec les organisateurs officiels. »
On voit avec le Vendée Va’a que le va’a se développe, s’ouvre au monde ?
« J’ai longuement discuté avec le responsable du Vendée Va’a, ce sport est devenu un sport international, il y a des championnats du monde, bientôt peut être, la rentrée de la discipline aux jeux olympiques. Je lui ai dit ma satisfaction de voir la France métropolitaine, vu que nous sommes avant tout des Français, s’intéresser de plus en plus à cette discipline. La Vendée est en plus en train de s’investir pour créer en mai un événement d’une semaine en parallèle de la course, c’est extraordinaire et naturellement je lui ai dit que nous ferons des efforts pour que les polynésiens soient bien représentés à cette manifestation. »
La pirogue, symbole de l’identité polynésienne est devenue également un sport extrême ?
« Dans les années 50 au moment du 14 juillet c’était une des manifestations les plus populaires dans la rade de Papeete. Les polynésiens l’ont dans la peau. Dans les temps reculés, ils vivaient dans leur pirogue, il allaient chercher à manger avec. Il y a le côté mythique puisque les premiers migrants polynésiens sont arrivés en pirogue du continent asiatique. C’est une renaissance. C’est vrai qu’Hawaiki Nui est une compétition très difficile pour les jeunes mais c’est leur façon moderne d’exprimer leur appartenance à leur culture, c’est comme ça que je le vois en tous cas. » SB
Lono, Rete et Manatea
Les juniors
"Bravo également à l'équipe Shell" le Président a également salué l'équipe valeureuse dans son discours