Edouard Fritch, lundi 8 septembre après la réunion au siège du Tahoera'a Huira'atira.
PAPEETE, 8 septembre 2014 – Changement de planning au Tahoera’a Huira’atira : l’élection du président de la Polynésie aura lieu avant celle pour la Présidence de l’Assemblée, où la candidature Marcel Tuihani doit être entérinée lundi et mardi soirs par les instances dirigeantes du parti orange. Le chef de l’exécutif polynésien sera élu par les représentants de l’Assemblée, le 12 septembre.
Vendredi soir encore, à l'annonce de la démission d'office de Gaston Flosse, un communiqué de la Présidence affirmait que "Dans un courrier adressé ce jour au Président de l’Assemblée de la Polynésie française, [Gaston Flosse] lui demande de bien vouloir convoquer l’Assemblée en session extraordinaire dès jeudi 11 septembre 2014 aux fin de procéder à l’élection du président de la Polynésie française".
Mais cela exigerait que l’actuel président de l’Assemblée démissionne de ses fonctions avant d’être candidat à la tête du Pays. Et il semble qu’Edouard Fritch ne l'ait pas souhaité... Cette modification de planning aura été négociée lundi matin, lors d’une réunion d’élus orange au siège du parti à Papeete et en même temps qu'un soutien unanime à la candidature Marcel Tuihani, au perchoir : "J’ai demandé à ce que la date du 11 septembre, ne soit pas celle de mon élection", a confirmé Edouard Fritch, en fin de matinée lundi. "Les actes de terrorisme de 2001 à New York sont encore présents dans nos esprits. J’ai donc demandé à ce que nous puissions nous réunir, plutôt vendredi matin (12 septembre, ndlr) pour l’élection du Président et lundi matin (15 septembre, ndlr) pour celle du président de l’Assemblée. Pour le reste, rien ne change : le Conseil politique a bien lieu ce soir et le Grand conseil, à Pirae demain mardi".
Que pensez-vous de Marcel Tuihani pour vous succéder à la présidence de l’Assemblée ?
Edouard Fritch : Il a été décidé à l’unanimité qu’il serait le candidat du Tahoera’a ; nous étions entre élus. Il est important que l’on ait l’assentiment des élus qui voteront lundi de la semaine prochaine. Ce matin, cela a été confirmé et ce sera proposé au Conseil politique ce soir. Tout cela dans la paix et la bonne humeur.
Comment envisagez-vous la formation du gouvernement, une fois élu Président de Polynésie française ?
Edouard Fritch : Je ne sais pas encore. Je souhaite respecter le calendrier. J’attends la décision du Grand conseil, puis s’aviserai pour être prêt en début de semaine prochaine, naturellement. Donc, pour l’heure je n’ai aucune déclaration à faire.
Envisagez-vous déjà des alliances ?
Edouard Fritch : Non, non, non, non… Non ! Il n’a jamais été question d’alliance. Vous savez bien que je suis un Tahoera’a de longue date. En l’état actuel des choses, je le dis franchement, haut et fort : ce serait perçu comme une trahison que d’aller nous allier à d’autres. Non, nous irons unis au Tahoera’a.
Vendredi soir encore, à l'annonce de la démission d'office de Gaston Flosse, un communiqué de la Présidence affirmait que "Dans un courrier adressé ce jour au Président de l’Assemblée de la Polynésie française, [Gaston Flosse] lui demande de bien vouloir convoquer l’Assemblée en session extraordinaire dès jeudi 11 septembre 2014 aux fin de procéder à l’élection du président de la Polynésie française".
Mais cela exigerait que l’actuel président de l’Assemblée démissionne de ses fonctions avant d’être candidat à la tête du Pays. Et il semble qu’Edouard Fritch ne l'ait pas souhaité... Cette modification de planning aura été négociée lundi matin, lors d’une réunion d’élus orange au siège du parti à Papeete et en même temps qu'un soutien unanime à la candidature Marcel Tuihani, au perchoir : "J’ai demandé à ce que la date du 11 septembre, ne soit pas celle de mon élection", a confirmé Edouard Fritch, en fin de matinée lundi. "Les actes de terrorisme de 2001 à New York sont encore présents dans nos esprits. J’ai donc demandé à ce que nous puissions nous réunir, plutôt vendredi matin (12 septembre, ndlr) pour l’élection du Président et lundi matin (15 septembre, ndlr) pour celle du président de l’Assemblée. Pour le reste, rien ne change : le Conseil politique a bien lieu ce soir et le Grand conseil, à Pirae demain mardi".
Que pensez-vous de Marcel Tuihani pour vous succéder à la présidence de l’Assemblée ?
Edouard Fritch : Il a été décidé à l’unanimité qu’il serait le candidat du Tahoera’a ; nous étions entre élus. Il est important que l’on ait l’assentiment des élus qui voteront lundi de la semaine prochaine. Ce matin, cela a été confirmé et ce sera proposé au Conseil politique ce soir. Tout cela dans la paix et la bonne humeur.
Comment envisagez-vous la formation du gouvernement, une fois élu Président de Polynésie française ?
Edouard Fritch : Je ne sais pas encore. Je souhaite respecter le calendrier. J’attends la décision du Grand conseil, puis s’aviserai pour être prêt en début de semaine prochaine, naturellement. Donc, pour l’heure je n’ai aucune déclaration à faire.
Envisagez-vous déjà des alliances ?
Edouard Fritch : Non, non, non, non… Non ! Il n’a jamais été question d’alliance. Vous savez bien que je suis un Tahoera’a de longue date. En l’état actuel des choses, je le dis franchement, haut et fort : ce serait perçu comme une trahison que d’aller nous allier à d’autres. Non, nous irons unis au Tahoera’a.