Photo d'archives MARC LE CHELARD / AFP
Nouméa, France | AFP | lundi 07/08/2022 - Les Nouvelles-Calédoniennes, seul quotidien de Nouvelle-Calédonie, ne seront plus diffusées qu’en version numérique à partir du 1er janvier 2023, en raison de difficultés financières, notamment dues à la flambée du prix du papier et à la chute des recettes publicitaires, a indiqué la direction du titre.
Le journal, racheté en 2013 par un trio d’actionnaires locaux au groupe Hersant, est confronté à "une baisse constante du tirage, au doublement du prix du papier et à un effondrement du marché publicitaire", a expliqué à l’AFP Yves Delauw, directeur général du groupe Melchior, propriétaire des Nouvelles-Calédoniennes.
En procédure de sauvegarde depuis avril 2021, le quotidien sera disponible exclusivement en version numérique du lundi au vendredi à compter du 1er janvier 2023.
Avec le soutien du ministère des Finances, des démarches avaient été entreprises pour trouver des investisseurs en Métropole ou dans la région mais elles sont restées vaines.
"Nous étofferons toutefois notre offre d’un magazine hebdomadaire ambitieux qui sera livré chaque semaine dans la boîte aux lettres de nos abonnés et dans la plupart de nos points de vente actuels", a présidé M. Delauw.
Cette nouvelle stratégie, dont la rédaction a été informée la semaine dernière, va entraîner la fermeture d’une des deux imprimeries du groupe Melchior, qui possède aussi une radio, un titre gratuit, des magazines et qui emploie environ 145 personnes. Selon Nouvelle-Calédonie la 1ère, seuls cinq des 22 salariés de la rotative seront reclassés.
Contactés par l’AFP, des journalistes de la rédaction, qui n’ont pas souhaité s’identifier, se sont dit "déçus mais pas surpris" des choix de la direction, regrettant qu'ils ne soient pas accompagnés d'une amélioration de "la performance et de la convivialité" du site du journal.
Les Nouvelles-Calédoniennes ont été fondées en 1971 et avaient été rachetées en 1987 par l’ancien patron de presse, Robert Hersant.
Le journal, racheté en 2013 par un trio d’actionnaires locaux au groupe Hersant, est confronté à "une baisse constante du tirage, au doublement du prix du papier et à un effondrement du marché publicitaire", a expliqué à l’AFP Yves Delauw, directeur général du groupe Melchior, propriétaire des Nouvelles-Calédoniennes.
En procédure de sauvegarde depuis avril 2021, le quotidien sera disponible exclusivement en version numérique du lundi au vendredi à compter du 1er janvier 2023.
Avec le soutien du ministère des Finances, des démarches avaient été entreprises pour trouver des investisseurs en Métropole ou dans la région mais elles sont restées vaines.
"Nous étofferons toutefois notre offre d’un magazine hebdomadaire ambitieux qui sera livré chaque semaine dans la boîte aux lettres de nos abonnés et dans la plupart de nos points de vente actuels", a présidé M. Delauw.
Cette nouvelle stratégie, dont la rédaction a été informée la semaine dernière, va entraîner la fermeture d’une des deux imprimeries du groupe Melchior, qui possède aussi une radio, un titre gratuit, des magazines et qui emploie environ 145 personnes. Selon Nouvelle-Calédonie la 1ère, seuls cinq des 22 salariés de la rotative seront reclassés.
Contactés par l’AFP, des journalistes de la rédaction, qui n’ont pas souhaité s’identifier, se sont dit "déçus mais pas surpris" des choix de la direction, regrettant qu'ils ne soient pas accompagnés d'une amélioration de "la performance et de la convivialité" du site du journal.
Les Nouvelles-Calédoniennes ont été fondées en 1971 et avaient été rachetées en 1987 par l’ancien patron de presse, Robert Hersant.