Maryline Dal Farra, conseillère en charge du tourisme.
PAPEETE, le 19 novembre 2016 - Dans le cadre de la stratégie tourisme, initiée par le gouvernement l'année dernière, il est question de développer l'écotourisme animalier. Mais qu'est-ce que c'est? Réponse avec Maryline Dal Farra, conseillère en charge du tourisme.
Pouvez-vous définir ce qu'est l'écotourisme animalier?
Dans le cadre de la stratégie tourisme 2015-2020 lancée par le gouvernement, nous avons axé notre travail autour de l'environnement et de la culture. Nous voulons sortir du contexte bungalows sur pilotis et "honeymooners". Nous nous sommes rendu compte que les touristes recherchent de plus en plus des séjours en rapport avec la nature et la culture. Ils veulent avoir cette connexion entre les éléments qui existe en Polynésie de manière ancestrale. C'est pour cette raison que nous avons mis en place plusieurs actions et que nous avons créé un groupe de travail, l'année dernière, qui regroupe des professionnels du tourisme, des associations de défense et protection de la faune et de la flore, des institutions, des forces armées, des chercheurs…
Quelle est leur mission?
Nous avons répertorié et recensé les espèces emblématiques marines et terrestres du fenua et les produits touristiques qui sont en rapport avec la faune et la flore, comme par exemple l'observation des baleines et des oiseaux. Nous avons aussi listé l'ensemble de ses activités dans les archipels… Enfin, nous avons fait une étude préliminaire sur l'écotourisme animalier en Polynésie française de janvier à juillet 2016. Nous avons recensé 325 prestataires et 260 structures.
Qu'avez-vous remarqué pendant cette étude?
Nous avons fait le constat qu'il y des bonnes pratiques chez de nombreux professionnels mais il y aussi des pratiques qui laissent des interrogations. Par exemple, quand on parle de nourrissage, nous avons vu certaines personnes donner du poulet et des chips à des anguilles, mais ce n'est pas ce qu'il faut faire.
Cette semaine, un appel d'offres a été publié dans le cadre du développement de cette niche écotourisme animalier. A quoi servira t-il?
En effet, nous sommes à la recherche d'un prestataire qui va nous fournir une étude juridique en vue de la création d'un code de l'écotourisme animalier. Nous recherchons un prestataire avec des compétences à la fois juridiques, environnementales et touristiques pour élaborer ce cadre règlementaire. Il s'agira de répertorier les métiers de l'écotourisme animalier et de définir un cadre de sécurité, à la fois pour les touristes, pour les prestataires et pour la faune et la flore. Nous allons aussi définir les produits liés à ce tourisme et demander aux acteurs une contribution éco-systémique, c'est-à-dire que chacun pourra implémenter des données sur ce qu'il a vu pendant la sortie.
Enfin, cette étude va permettre de recadrer certaines choses car il y a des pratiques à éviter dans le cadre d'un tourisme qui se veut durable. Nous allons déployer des formations. Aussi, cela a pour but de valoriser les professionnels du tourisme et notre destination.
Quand pensez-vous que ce cadre sera mis en place?
Nous espérons que ce cadre verra le jour dans le courant de l'année 2017. Nous souhaitons créer des modes de gouvernance et des synergies dans le cadre de l'écotourisme animalier. Il faut qu'en mai 2017, nous soyons en phase de discuter avec l'ensemble des pouvoirs publics.
Pouvez-vous définir ce qu'est l'écotourisme animalier?
Dans le cadre de la stratégie tourisme 2015-2020 lancée par le gouvernement, nous avons axé notre travail autour de l'environnement et de la culture. Nous voulons sortir du contexte bungalows sur pilotis et "honeymooners". Nous nous sommes rendu compte que les touristes recherchent de plus en plus des séjours en rapport avec la nature et la culture. Ils veulent avoir cette connexion entre les éléments qui existe en Polynésie de manière ancestrale. C'est pour cette raison que nous avons mis en place plusieurs actions et que nous avons créé un groupe de travail, l'année dernière, qui regroupe des professionnels du tourisme, des associations de défense et protection de la faune et de la flore, des institutions, des forces armées, des chercheurs…
Quelle est leur mission?
Nous avons répertorié et recensé les espèces emblématiques marines et terrestres du fenua et les produits touristiques qui sont en rapport avec la faune et la flore, comme par exemple l'observation des baleines et des oiseaux. Nous avons aussi listé l'ensemble de ses activités dans les archipels… Enfin, nous avons fait une étude préliminaire sur l'écotourisme animalier en Polynésie française de janvier à juillet 2016. Nous avons recensé 325 prestataires et 260 structures.
Qu'avez-vous remarqué pendant cette étude?
Nous avons fait le constat qu'il y des bonnes pratiques chez de nombreux professionnels mais il y aussi des pratiques qui laissent des interrogations. Par exemple, quand on parle de nourrissage, nous avons vu certaines personnes donner du poulet et des chips à des anguilles, mais ce n'est pas ce qu'il faut faire.
Cette semaine, un appel d'offres a été publié dans le cadre du développement de cette niche écotourisme animalier. A quoi servira t-il?
En effet, nous sommes à la recherche d'un prestataire qui va nous fournir une étude juridique en vue de la création d'un code de l'écotourisme animalier. Nous recherchons un prestataire avec des compétences à la fois juridiques, environnementales et touristiques pour élaborer ce cadre règlementaire. Il s'agira de répertorier les métiers de l'écotourisme animalier et de définir un cadre de sécurité, à la fois pour les touristes, pour les prestataires et pour la faune et la flore. Nous allons aussi définir les produits liés à ce tourisme et demander aux acteurs une contribution éco-systémique, c'est-à-dire que chacun pourra implémenter des données sur ce qu'il a vu pendant la sortie.
Enfin, cette étude va permettre de recadrer certaines choses car il y a des pratiques à éviter dans le cadre d'un tourisme qui se veut durable. Nous allons déployer des formations. Aussi, cela a pour but de valoriser les professionnels du tourisme et notre destination.
Quand pensez-vous que ce cadre sera mis en place?
Nous espérons que ce cadre verra le jour dans le courant de l'année 2017. Nous souhaitons créer des modes de gouvernance et des synergies dans le cadre de l'écotourisme animalier. Il faut qu'en mai 2017, nous soyons en phase de discuter avec l'ensemble des pouvoirs publics.