L’école primaire Hélène Auffray de Pueu reconstruite


PUEU, le 8 mars 2019. L’école primaire Hélène Auffray de Pueu a été inaugurée vendredi matin en présence d'Anthony Jamet, maire de Taiarapu-Est, de René Bidal, haut-commissaire, et d'Edouard Fritch, président du Pays. La reconstruction de cette école a coûté 368 millions de Fcfp.

Lors de l'inauguration de l’école primaire Hélène Auffray de Pueu, le haut-commissaire a rappelé cette phrase de Victor Hugo « ouvrir une école c’est fermer une prison » pour rappeler combien l’école et l’éducation conditionnent l’insertion sociale des enfants devenus adultes. Le conseil municipal de Taiarapu-Est avait décidé en juin 2011 de fermer l’école de Pueu à cause de la vétusté et de la dangerosité de l’établissement, qui avait été construit dans les années 1970.

L’école a été reconstruite sur le même site pour offrir aux élèves, aux enseignants et aux différents intervenants en milieu scolaire des conditions de travail adaptées, répondant notamment aux dernières normes de sécurité. D’une surface d’environ 1400 m², l’école comprend désormais une dizaine de classes élémentaires, une bibliothèque, une infirmerie, un réfectoire, une cuisine et des espaces administratifs nécessaires au bon fonctionnement de cet établissement. "L’école est, par excellence, un lieu d’apprentissage, du savoir bien sûr mais aussi de la citoyenneté et de la vie en société", a souligné le président du Pays, Edouard Fritch. "Comme tout lieu de vie, il se doit d’être un espace dans lequel nos enfants doivent se sentir bien et disposer de locaux adaptés et sécurisés."
La commune a été accompagnée pour la phase d’études et de travaux par la direction de l’ingénierie publique du haut-commissariat pour réaliser cette opération.

Cette reconstruction, d’un montant total de 368 millions de Fcfp a été financée à parts égales par l’État et le Pays (167 millions de Fcfp, soit 45,41 % chacun) au titre du Contrat de Projets et par la commune à hauteur de 34 millions de Fcfp (9,18 %).

Ce nouvel investissement s’inscrit dans le cadre de la politique générale d’amélioration des conditions de scolarité des jeunes Polynésiens et traduit l’appui de l’État et du Pays aux communes dans la réalisation de leurs projets structurants. Cette convergence de vue État/Pays fait de la modernisation des infrastructures scolaires une priorité budgétaire, comme en témoignent également les nombreux projets recensés dans la programmation du Fonds intercommunal de péréquation en 2019.



le Vendredi 8 Mars 2019 à 13:58 | Lu 1424 fois