L'École en santé, un dispositif interministériel entre la Santé et l'Éducation qui devrait prendre davantage d'ampleur ces prochaines années.
Tahiti, le 10 juin 2024 – Ce lundi, la Direction de la santé et la Direction générale de l'éducation et des enseignements ont signé la nouvelle charte d'engagement et de coopération visant à améliorer la santé des élèves mineurs scolarisés dans les établissements publics et privés labélisés “École en santé”. L'occasion d'institutionnaliser les nouveaux programmes de santé en milieu scolaire, notamment concernant l'alimentation.
Dispositif élaboré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et adapté au contexte polynésien, l’“École en santé” vise à créer ou maintenir un environnement favorable à la bonne santé au sein des établissements scolaires labélisés, mais aussi et surtout à rendre les enfants acteurs de leur santé. Une démarche jugée à fort impact communautaire selon la Direction de la santé : “L'objectif, c'est d'arriver à sensibiliser les enfants pour qu'ils puissent à leur tour sensibiliser et influencer leurs parents”, explique le ministre de la Santé, Cédric Mercadal. Et que l'on soit du secteur de la Santé ou de l'Éducation, tous s'accordent sur les résultats positifs de la première période d'expérimentation qui s'est étalée de juin 2019 à juin 2022.
C'est pourquoi, ce lundi, après 18 mois de travaux et collaborations “fructueuses” entre les ministères de la Santé et de l'Éducation, les deux parties ont signé la nouvelle charte d'engagement et de coopération interministérielle du dispositif “École en santé”. Un label basé sur dix thématiques de santé : l'alimentation, les activités physiques, l'hygiène corporelle, le rythme de vie, les addictions, le tri des déchets, la lutte antivectorielle, le bien-vivre ensemble, l'accès au soin et le patrimoine culturel. Fort de son succès, le dispositif s'est également décliné pour les Centres de jeunes adolescents (CJA) et compte aujourd'hui plus de 14 000 élèves bénéficiaires de ces nouveaux programmes de santé en milieu scolaire, ce qui représente déjà 48% de l'ensemble des élèves du territoire.
Concrètement, outre les diverses interventions habituelles (visites médicales, actions de santé bucco-dentaire, campagnes de vaccination, etc.), ce dispositif propose de tout nouveaux programmes pour les établissements scolaires, notamment concernant l'alimentation. À l'exemple des jardins potagers, des “cooking classes” et des cantines adaptées afin que les élèves puissent produire, cuisiner et consommer leurs propres fruits et légumes. Autre nouveauté, des interventions de dépistage des atteintes cardiaques du rhumatisme articulaire aigu chez les enfants de 10-11 ans. Une maladie qui touche bon nombre d'élèves et dont les conséquences peuvent être dramatiques à l'âge adulte.
Dispositif élaboré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et adapté au contexte polynésien, l’“École en santé” vise à créer ou maintenir un environnement favorable à la bonne santé au sein des établissements scolaires labélisés, mais aussi et surtout à rendre les enfants acteurs de leur santé. Une démarche jugée à fort impact communautaire selon la Direction de la santé : “L'objectif, c'est d'arriver à sensibiliser les enfants pour qu'ils puissent à leur tour sensibiliser et influencer leurs parents”, explique le ministre de la Santé, Cédric Mercadal. Et que l'on soit du secteur de la Santé ou de l'Éducation, tous s'accordent sur les résultats positifs de la première période d'expérimentation qui s'est étalée de juin 2019 à juin 2022.
C'est pourquoi, ce lundi, après 18 mois de travaux et collaborations “fructueuses” entre les ministères de la Santé et de l'Éducation, les deux parties ont signé la nouvelle charte d'engagement et de coopération interministérielle du dispositif “École en santé”. Un label basé sur dix thématiques de santé : l'alimentation, les activités physiques, l'hygiène corporelle, le rythme de vie, les addictions, le tri des déchets, la lutte antivectorielle, le bien-vivre ensemble, l'accès au soin et le patrimoine culturel. Fort de son succès, le dispositif s'est également décliné pour les Centres de jeunes adolescents (CJA) et compte aujourd'hui plus de 14 000 élèves bénéficiaires de ces nouveaux programmes de santé en milieu scolaire, ce qui représente déjà 48% de l'ensemble des élèves du territoire.
Concrètement, outre les diverses interventions habituelles (visites médicales, actions de santé bucco-dentaire, campagnes de vaccination, etc.), ce dispositif propose de tout nouveaux programmes pour les établissements scolaires, notamment concernant l'alimentation. À l'exemple des jardins potagers, des “cooking classes” et des cantines adaptées afin que les élèves puissent produire, cuisiner et consommer leurs propres fruits et légumes. Autre nouveauté, des interventions de dépistage des atteintes cardiaques du rhumatisme articulaire aigu chez les enfants de 10-11 ans. Une maladie qui touche bon nombre d'élèves et dont les conséquences peuvent être dramatiques à l'âge adulte.