CAEN, 16 août 2012 (AFP) - Un requin "féroce", espèce qui n'a a priori jamais attaqué l'homme, s'est échoué lundi sur les côtes de la Manche à Agon-Coutainville avant d'être reconduit au large, suscitant les interrogations des spécialistes habitués à le trouver en eaux profondes et chaudes.
Le squale de 200 à 300 kg selon les pompiers et de 2,50 mètres de long selon la mairie a été retrouvé vivant lundi soir par des touristes avant d'être reconduit au large quelques heures plus tard.
"Les rencontres entre l'homme et le requin féroce sont rares. Et pas en Manche. On peut l'observer au large de la Colombie. On le trouve aussi au large de l'Australie, de la Nouvelle Zélande et en Méditerranée", a expliqué à l'AFP Eric Stéphan, chargé de mission à l'Association pour l'étude et la conservation des sélaciens (APECS).
"Cette espèce se nourrit de poissons et de calamars et n'a jamais été mentionnée dans les accidents entre hommes et requins", a poursuivi le spécialiste qui a identifié l'animal à partir des photos de la police municipale et des touristes.
"C'est d'autant plus surprenant qu'il vit en eaux profondes", a ajouté Samuel Iglesias, maître de conférence au Musée d'histoire naturelle de Concarneau et spécialiste des requins, interrogé par Ouest-France.
Le requin "féroce" ressemble plus au requin "taureau", souvent présent dans les aquariums, qu'aux requins "tigre" ou "bouledogue" soupçonnés d'attaquer les surfeurs à la Réunion, selon M. Stéphan.
L'échouage des squales est beaucoup plus rare que celui des cétacés qui ont de l'air dans leurs poumons et ont tendance à remonter à la surface. Les requins morts eux ont tendance à couler.
Mais la présence de requins au large des côtes métropolitaines, y compris en Manche, n'est pas une surprise: on y répertorie plus de 30 espèces, selon M. Stéphan.
En l'absence d'autopsie, les causes de l'échouage sont difficiles à établir. L'hypothèse d'un animal malade dont le système d'orientation aurait été complètement déréglé n'est pas exclue. Mais "de temps en temps on retrouve comme cela des espèces là où on ne les attend pas", sans que cela ne se répète par la suite et soit forcément signe d'un dérèglement de l'écosystème, selon M. Stéphan.
clc/myl/jmg
Le squale de 200 à 300 kg selon les pompiers et de 2,50 mètres de long selon la mairie a été retrouvé vivant lundi soir par des touristes avant d'être reconduit au large quelques heures plus tard.
"Les rencontres entre l'homme et le requin féroce sont rares. Et pas en Manche. On peut l'observer au large de la Colombie. On le trouve aussi au large de l'Australie, de la Nouvelle Zélande et en Méditerranée", a expliqué à l'AFP Eric Stéphan, chargé de mission à l'Association pour l'étude et la conservation des sélaciens (APECS).
"Cette espèce se nourrit de poissons et de calamars et n'a jamais été mentionnée dans les accidents entre hommes et requins", a poursuivi le spécialiste qui a identifié l'animal à partir des photos de la police municipale et des touristes.
"C'est d'autant plus surprenant qu'il vit en eaux profondes", a ajouté Samuel Iglesias, maître de conférence au Musée d'histoire naturelle de Concarneau et spécialiste des requins, interrogé par Ouest-France.
Le requin "féroce" ressemble plus au requin "taureau", souvent présent dans les aquariums, qu'aux requins "tigre" ou "bouledogue" soupçonnés d'attaquer les surfeurs à la Réunion, selon M. Stéphan.
L'échouage des squales est beaucoup plus rare que celui des cétacés qui ont de l'air dans leurs poumons et ont tendance à remonter à la surface. Les requins morts eux ont tendance à couler.
Mais la présence de requins au large des côtes métropolitaines, y compris en Manche, n'est pas une surprise: on y répertorie plus de 30 espèces, selon M. Stéphan.
En l'absence d'autopsie, les causes de l'échouage sont difficiles à établir. L'hypothèse d'un animal malade dont le système d'orientation aurait été complètement déréglé n'est pas exclue. Mais "de temps en temps on retrouve comme cela des espèces là où on ne les attend pas", sans que cela ne se répète par la suite et soit forcément signe d'un dérèglement de l'écosystème, selon M. Stéphan.
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