La délégation polynésienne ce mercredi à Paris avec François Baroin, président de l'association des maires de France.
PARIS, le 25 mai 2016. Cyril Tetuanui, le président du syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française a discuté ce mercredi avec François Baroin, le président de l'association des maires de France. A quelques jours du congrès des maires, l'autonomie des communes polynésiennes a été au cœur de cette rencontre.
Avec François Baroin, au-delà des sujets évoqués avec l’ensemble des interlocuteurs rencontrés durant cette mission à Paris, divers points spécifiques ont été abordés. Tout d'abord : la question des finances et de l’autonomie des communes polynésiennes. On le sait, le gouvernement Fritch avait ouvert, dès son arrivée à la tête de l'exécutif territorial, des ateliers pour la mise en place d'une fiscalité communale en Polynésie, mais pour l'instant rien de concret n'a pu être proposé. Le président de l’association des maires de France (AMF), ancien ministre des Outre-mer a tenu à rappeler son soutien aux actions qui seraient menées par les communes de Polynésie française qu'elles gagnent en autonomie et puissent véritablement agir sur le développement de leur territoire.
Pour ce qui est de la modification de l'inscription sur les listes électorales, l'association des maires de France a une position nettement plus réservée. L'AMF vise particulièrement la possibilité de s'inscrire sur les listes électorales quelques jours à peine, avant le scrutin. Cela implique une organisation des services communaux qui n’a pas été suffisamment étudiée selon l’association des maires de France. L'association propose d'apporter un soutien technique et juridique pour faire avancer l'évolution des communes polynésiennes et a confirmé la présence du directeur de l'AMF lors du prochain congrès des communes de Polynésie, ce qui permettra de capitaliser la connaissance de la Polynésie française.
Enfin, dans le cadre des discussions à engager entre les communes et le Pays sur les questions du partage des compétences (article 43 du statut de PF) et du Fonds intercommunal de péréquation, (article 52), François Baroin a souligné l’importance pour les différentes parties de s’entendre sur un calendrier pour faciliter les travaux de réflexion et de négociation. Avant cet entretien avec François Baroin, le président du SPCPF avait rencontré le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas.
Avec François Baroin, au-delà des sujets évoqués avec l’ensemble des interlocuteurs rencontrés durant cette mission à Paris, divers points spécifiques ont été abordés. Tout d'abord : la question des finances et de l’autonomie des communes polynésiennes. On le sait, le gouvernement Fritch avait ouvert, dès son arrivée à la tête de l'exécutif territorial, des ateliers pour la mise en place d'une fiscalité communale en Polynésie, mais pour l'instant rien de concret n'a pu être proposé. Le président de l’association des maires de France (AMF), ancien ministre des Outre-mer a tenu à rappeler son soutien aux actions qui seraient menées par les communes de Polynésie française qu'elles gagnent en autonomie et puissent véritablement agir sur le développement de leur territoire.
Pour ce qui est de la modification de l'inscription sur les listes électorales, l'association des maires de France a une position nettement plus réservée. L'AMF vise particulièrement la possibilité de s'inscrire sur les listes électorales quelques jours à peine, avant le scrutin. Cela implique une organisation des services communaux qui n’a pas été suffisamment étudiée selon l’association des maires de France. L'association propose d'apporter un soutien technique et juridique pour faire avancer l'évolution des communes polynésiennes et a confirmé la présence du directeur de l'AMF lors du prochain congrès des communes de Polynésie, ce qui permettra de capitaliser la connaissance de la Polynésie française.
Enfin, dans le cadre des discussions à engager entre les communes et le Pays sur les questions du partage des compétences (article 43 du statut de PF) et du Fonds intercommunal de péréquation, (article 52), François Baroin a souligné l’importance pour les différentes parties de s’entendre sur un calendrier pour faciliter les travaux de réflexion et de négociation. Avant cet entretien avec François Baroin, le président du SPCPF avait rencontré le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas.