Bruxelles, Belgique | AFP | mercredi 20/06/2017 - Les autorités belges ont indiqué mercredi avoir identifié l'auteur présumé d'une "attaque terroriste", abattu mardi soir par des soldats après avoir provoqué une explosion dans une gare de Bruxelles, qui n'a pas fait de blessé.
Le Premier ministre belge Charles Michel et des membres du gouvernement étaient réunis mercredi matin pour un Conseil national de sécurité, en présence de représentants des services de sécurité du pays.
Le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, a annoncé mercredi que l'identité de l'homme abattu mardi soir était désormais connue, sans la révéler, renvoyant pour plus de détails à une conférence de presse du parquet fédéral belge à 09H00 GMT.
"L'identité du terroriste est connue. On a pu l'identifier", a déclaré M. Jambon au média belge RTBF, laissant par ailleurs entendre que des perquisitions étaient en cours.
Cet acte survient dans un contexte de multiplication des attaques jihadistes en Europe ces derniers mois, en particulier au Royaume-Uni, récemment frappé à Londres et Manchester, et en France. - Le pire évité? -
Interrogé sur l'hypothèse selon laquelle la bombe transportée par l'auteur n'aurait pas véritablement explosé, le ministre a répondu: "c'est clair que la grande explosion n'a pas eu lieu". Mais "je ne peux pas donner plus de détails", a-t-il répété.
Mardi vers 20H50 (18H50 GMT), des militaires qui circulaient dans la gare de Bruxelles-Central, l'une des plus grandes de Belgique, ont "neutralisé avec des coups de feu" le suspect, a indiqué mardi soir un porte-parole de la police belge, Peter De Waele.
Son décès a été annoncé peu après minuit par le parquet fédéral belge.
Eric Van Der Sypt, le porte-parole du parquet, avait précisé dans la soirée que l'incident était "considéré comme une attaque terroriste".
Selon un témoin, le suspect a crié "Allah Akbar" ("Dieu est le plus grand" en arabe) juste avant l'explosion.
- Gare rouverte -
La gare où a eu lieu l'explosion est à nouveau desservie depuis mercredi matin vers 08h15 (06H15 GMT), ont indiqué les autorités belges.
Elle avait été bouclée mardi soir par les forces de l'ordre et évacuée, ce qui a provoqué un "réel mouvement de panique", selon un porte-parole d'Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire belge.
"Des gens traversaient des voies", a raconté le porte-parole. Tout le trafic ferroviaire a été interrompu.
La "petite explosion", selon les termes utilisés par les autorités, semblait provenir d'une valise, selon un témoin. Des photos sur les réseaux sociaux montraient une gerbe de feu de plusieurs mètres dans les couloirs de la gare, apparemment peu fréquentés.
"A l'entresol, quelqu'un criait. J'ai pas prêté attention. Puis il a crié Allah Akbar. Et là il a fait exploser le trolley (valise à roulettes, ndlr)", a déclaré Nicolas Van Herrewegen, témoin direct de la scène, agent de triage de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB).
"C'était pas vraiment une grande explosion mais l'impact était pas mal. Autour à deux, trois mètres les gens sont partis en courant", a témoigné l'agent de triage.
- Vague d'attentats -
Elisa Roux, porte-parole de la SNCB, a estimé qu'une "centaine de personnes ont été évacuées" de la gare à la suite de l'explosion.
"Dès qu'on a entendu la déflagration, un périmètre de sécurité a été mis en place", a-t-elle expliqué. "Il y a des gens qui pleuraient, il y a des gens qui criaient. Ils ont bien sûr été un peu choqués".
Cet acte est intervenu au lendemain d'une attaque à Paris, où un islamiste avait tenté lundi après-midi de percuter avec sa voiture un fourgon de gendarmerie sur les Champs-Elysées, non loin de l'endroit où un policier avait été tué par un jihadiste il y a deux mois. Il est décédé dans l'accident qu'il a provoqué.
La Grande-Bretagne est également confrontée à une vague d'attentats jihadistes, avec trois attaques en trois mois revendiquées par le groupe Etat Islamique, qui ont fait un total de 35 morts.
Bruxelles avait été touchée le 22 mars 2016 par des attentats revendiqués par l'EI. Des jihadistes s'étaient fait exploser dans le métro et à l'aéroport de Bruxelles, faisant 32 morts.
L'enquête avait montré qu'ils appartenaient à la même cellule que celle qui a frappé Paris le 13 novembre 2015, faisant 130 morts.
Le Premier ministre belge Charles Michel et des membres du gouvernement étaient réunis mercredi matin pour un Conseil national de sécurité, en présence de représentants des services de sécurité du pays.
Le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, a annoncé mercredi que l'identité de l'homme abattu mardi soir était désormais connue, sans la révéler, renvoyant pour plus de détails à une conférence de presse du parquet fédéral belge à 09H00 GMT.
"L'identité du terroriste est connue. On a pu l'identifier", a déclaré M. Jambon au média belge RTBF, laissant par ailleurs entendre que des perquisitions étaient en cours.
Cet acte survient dans un contexte de multiplication des attaques jihadistes en Europe ces derniers mois, en particulier au Royaume-Uni, récemment frappé à Londres et Manchester, et en France. - Le pire évité? -
Interrogé sur l'hypothèse selon laquelle la bombe transportée par l'auteur n'aurait pas véritablement explosé, le ministre a répondu: "c'est clair que la grande explosion n'a pas eu lieu". Mais "je ne peux pas donner plus de détails", a-t-il répété.
Mardi vers 20H50 (18H50 GMT), des militaires qui circulaient dans la gare de Bruxelles-Central, l'une des plus grandes de Belgique, ont "neutralisé avec des coups de feu" le suspect, a indiqué mardi soir un porte-parole de la police belge, Peter De Waele.
Son décès a été annoncé peu après minuit par le parquet fédéral belge.
Eric Van Der Sypt, le porte-parole du parquet, avait précisé dans la soirée que l'incident était "considéré comme une attaque terroriste".
Selon un témoin, le suspect a crié "Allah Akbar" ("Dieu est le plus grand" en arabe) juste avant l'explosion.
- Gare rouverte -
La gare où a eu lieu l'explosion est à nouveau desservie depuis mercredi matin vers 08h15 (06H15 GMT), ont indiqué les autorités belges.
Elle avait été bouclée mardi soir par les forces de l'ordre et évacuée, ce qui a provoqué un "réel mouvement de panique", selon un porte-parole d'Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire belge.
"Des gens traversaient des voies", a raconté le porte-parole. Tout le trafic ferroviaire a été interrompu.
La "petite explosion", selon les termes utilisés par les autorités, semblait provenir d'une valise, selon un témoin. Des photos sur les réseaux sociaux montraient une gerbe de feu de plusieurs mètres dans les couloirs de la gare, apparemment peu fréquentés.
"A l'entresol, quelqu'un criait. J'ai pas prêté attention. Puis il a crié Allah Akbar. Et là il a fait exploser le trolley (valise à roulettes, ndlr)", a déclaré Nicolas Van Herrewegen, témoin direct de la scène, agent de triage de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB).
"C'était pas vraiment une grande explosion mais l'impact était pas mal. Autour à deux, trois mètres les gens sont partis en courant", a témoigné l'agent de triage.
- Vague d'attentats -
Elisa Roux, porte-parole de la SNCB, a estimé qu'une "centaine de personnes ont été évacuées" de la gare à la suite de l'explosion.
"Dès qu'on a entendu la déflagration, un périmètre de sécurité a été mis en place", a-t-elle expliqué. "Il y a des gens qui pleuraient, il y a des gens qui criaient. Ils ont bien sûr été un peu choqués".
Cet acte est intervenu au lendemain d'une attaque à Paris, où un islamiste avait tenté lundi après-midi de percuter avec sa voiture un fourgon de gendarmerie sur les Champs-Elysées, non loin de l'endroit où un policier avait été tué par un jihadiste il y a deux mois. Il est décédé dans l'accident qu'il a provoqué.
La Grande-Bretagne est également confrontée à une vague d'attentats jihadistes, avec trois attaques en trois mois revendiquées par le groupe Etat Islamique, qui ont fait un total de 35 morts.
Bruxelles avait été touchée le 22 mars 2016 par des attentats revendiqués par l'EI. Des jihadistes s'étaient fait exploser dans le métro et à l'aéroport de Bruxelles, faisant 32 morts.
L'enquête avait montré qu'ils appartenaient à la même cellule que celle qui a frappé Paris le 13 novembre 2015, faisant 130 morts.