: Des enfants issus des quartiers de la côte est et de la côte ouest ont pris part, mercredi après-midi au stade Pater, à des séries sur 60 mètres.
Tahiti, le 23 novembre 2022 - La fédération d'athlétisme de Polynésie française a organisé, mercredi au stade Pater, la première étape de la Pātiri Race avec ses “tryouts”. Des enfants des communes de Paea, Faa'a, Pirae, Arue et Mahina ont participé à un 60 mètres. Les dix meilleurs athlètes de chaque commune se sont qualifiés pour les “trials” qui se tiendront le 14 janvier à Punaruu avant les finales prévues le 20 janvier. À l'arrivée, la FAPF espère tenir son futur sprinteur et/ou sa future sprinteuse star pour les Jeux de 2027.
“C'est vrai que l'on va plus facilement trouver un lanceur qu'un sprinteur, mais si on ne se met pas à chercher un sprinteur, on ne l'aura jamais”, a déclaré, mercredi, Tumatai Dauphin, cadre technique de la fédération d'athlétisme de Polynésie française (FAPF). Et pour y remédier, la FAPF a donc lancé, mercredi, la première étape de sa Pātiri Race (la course au tonnerre en français) avec ses “tryouts”. Des enfants des quartiers de Paea, Faa'a, Pirae, Arue et Mahina y ont participé. L'idée était de leur proposer de s'aligner sur un 60 mètres tracé sur le terrain de football. “Pour les tryouts, on est principalement sur de la sensibilisation à l'athlétisme”, précise Tumatai Dauphin.
Toujours est-il qu'à l'issue de l'après-midi de course, les 10 meilleurs athlètes de chaque commune ont validé leur ticket pour les “trials” de la Pātiri Race prévues le 14 janvier au stade de la Punaruu. Dans la foulée, les meilleurs des “trials” se qualifieront pour les finales qui se tiendront le 20 janvier, toujours sur la piste de Punaruu.
“Je sais que l'on a des talents qui pullulent dans les quartiers”
Et à l'arrivée, la FAPF espère tenir son futur sprinteur et/ou sa future sprinteuse star pour les Jeux de Tahiti en 2027. “L'objectif de la Pātiri Race, c'est de trouver le Polynésien le plus rapide sur 100 mètres. C'est la discipline reine des Jeux du Pacifique en athlétisme. Tu gagnes le 100 mètres, limite t'as gagné les Jeux. Fidji aux Jeux de 2019, ils ont gagné le 100 mètres et on a retenu que ça alors qu'ils n'ont décroché que trois médailles”, insiste le cadre technique de la FPAF. “On a cinq ans pour en avoir un. Pour les finales, on espère avoir quelqu'un qui gagne en dessous des 11”50 pour avoir quelque chose de sympa pour Tahiti 2027.”
La tâche s'annonce compliquée pour la FAPF. Ces dernières années et sur les dernières compétitions, l'athlétisme polynésien a surtout brillé et a révélé des lanceurs et des coureurs de fond ou de demi-fond. Mais Tumatai Dauphin, éternel optimiste qu'il est, ne désespère pas de trouver “LA” perle rare du sprint polynésien. “Si on prend l'exemple de Raihau Maiau (médaillé d'or au saut en longueur aux Jeux de 2015, NDLR), il a fait quasiment immédiatement 7,50 mètres à la longueur et trois ans plus tard, il fait 10”50 au 100 mètres. Des gars avec ce talent, je sais que ça pullule dans les quartiers, dans les communes. Je sais qu'ils sont là et on fait en sorte de les trouver. Aujourd'hui, dans les clubs d'athlé, on a déjà des bons gars. Mais pour produire un bon sprinteur, il faut un groupe de six ou sept athlètes. Usain Bolt, c'est l'histoire et la culture du sprint qu'ils ont en Jamaïque qui a fait qu'il est devenu ce qu'il est. Il n'y a pas eu de hasard.”
Le compte à rebours est donc lancé pour l'athlétisme polynésien.
“C'est vrai que l'on va plus facilement trouver un lanceur qu'un sprinteur, mais si on ne se met pas à chercher un sprinteur, on ne l'aura jamais”, a déclaré, mercredi, Tumatai Dauphin, cadre technique de la fédération d'athlétisme de Polynésie française (FAPF). Et pour y remédier, la FAPF a donc lancé, mercredi, la première étape de sa Pātiri Race (la course au tonnerre en français) avec ses “tryouts”. Des enfants des quartiers de Paea, Faa'a, Pirae, Arue et Mahina y ont participé. L'idée était de leur proposer de s'aligner sur un 60 mètres tracé sur le terrain de football. “Pour les tryouts, on est principalement sur de la sensibilisation à l'athlétisme”, précise Tumatai Dauphin.
Toujours est-il qu'à l'issue de l'après-midi de course, les 10 meilleurs athlètes de chaque commune ont validé leur ticket pour les “trials” de la Pātiri Race prévues le 14 janvier au stade de la Punaruu. Dans la foulée, les meilleurs des “trials” se qualifieront pour les finales qui se tiendront le 20 janvier, toujours sur la piste de Punaruu.
“Je sais que l'on a des talents qui pullulent dans les quartiers”
Et à l'arrivée, la FAPF espère tenir son futur sprinteur et/ou sa future sprinteuse star pour les Jeux de Tahiti en 2027. “L'objectif de la Pātiri Race, c'est de trouver le Polynésien le plus rapide sur 100 mètres. C'est la discipline reine des Jeux du Pacifique en athlétisme. Tu gagnes le 100 mètres, limite t'as gagné les Jeux. Fidji aux Jeux de 2019, ils ont gagné le 100 mètres et on a retenu que ça alors qu'ils n'ont décroché que trois médailles”, insiste le cadre technique de la FPAF. “On a cinq ans pour en avoir un. Pour les finales, on espère avoir quelqu'un qui gagne en dessous des 11”50 pour avoir quelque chose de sympa pour Tahiti 2027.”
La tâche s'annonce compliquée pour la FAPF. Ces dernières années et sur les dernières compétitions, l'athlétisme polynésien a surtout brillé et a révélé des lanceurs et des coureurs de fond ou de demi-fond. Mais Tumatai Dauphin, éternel optimiste qu'il est, ne désespère pas de trouver “LA” perle rare du sprint polynésien. “Si on prend l'exemple de Raihau Maiau (médaillé d'or au saut en longueur aux Jeux de 2015, NDLR), il a fait quasiment immédiatement 7,50 mètres à la longueur et trois ans plus tard, il fait 10”50 au 100 mètres. Des gars avec ce talent, je sais que ça pullule dans les quartiers, dans les communes. Je sais qu'ils sont là et on fait en sorte de les trouver. Aujourd'hui, dans les clubs d'athlé, on a déjà des bons gars. Mais pour produire un bon sprinteur, il faut un groupe de six ou sept athlètes. Usain Bolt, c'est l'histoire et la culture du sprint qu'ils ont en Jamaïque qui a fait qu'il est devenu ce qu'il est. Il n'y a pas eu de hasard.”
Le compte à rebours est donc lancé pour l'athlétisme polynésien.