Saint-Tropez, France | AFP | jeudi 01/10/2015 - L’association écologiste Sea Sheperd a lancé jeudi à Saint-Tropez une campagne en faveur de la création d’une "nation de l’Océan", bien commun de l'humanité.
L’acte de naissance symbolique de cette nation a eu lieu dans le golfe de Saint-Tropez, où se déroulent les régates traditionnelles des Voiles de Saint-Tropez.
À bord du Colombus, le bateau-ambassadeur de Sea Sherperd barré par le skipper Jean-Yves Terlain, Paul Watson, fondateur de cette ONG de défense des océans, et Pierre Rabhi, fondateur de l’association Colibris, nommé ambassadeur d’Ocean Nation, ont symboliquement lâché en mer une bouée flanquée d’un drapeau aux couleurs noire et blanche de cette nouvelle "nation".
"L’idée est simple", a commenté Olivier Dubuquoy, le promoteur de ce projet, "il s’agit de dire que l’océan est un bien commun et que nul ne peut se l’accaparer. Nous avons donc décidé de le revendiquer pour une nation, mais une nation qui est celle de tous les êtres humains. Nous en sommes tous les citoyens".
Sea Sheperd, qui célèbrera le 17 octobre prochain à La Seyne-sur-Mer la naissance officielle de cette nouvelle nation avec notamment un concert du chanteur M, a d’ores et déjà mis en ligne sur son site une "Déclaration universelle de la Nation Ocean". Elle proclame notamment que la "police" de cette nation sera assurée par la flotte de Sea Sheperd, composée de neuf navires, dans la droite ligne des actions radicales menées depuis 1977 par Paul Watson, en particulier contre la chasse à la baleine.
Cette action symbolique vise à sensibiliser les opinions publiques à quelques semaines de la COP 21, la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris, notamment sur l’importance des océans dans cette problématique.
"La France a l’opportunité d’amorcer un vrai changement et de laisser un héritage concret", a souligné Paul Watson, "et le président français a aussi l’opportunité de parler aux générations futures". "C’est de France et d’Europe que peuvent venir des solutions, plus que d’Amérique du Nord ou d'Australie", estime encore cet Américano-canadien.
"Aujourd’hui, l’argent donne le droit de faire des hold-up légaux sur le bien commun de l’humanité, que cela soit la terre ou les océans", a de son côté dénoncé Pierre Rabhi: "Cette idée de nation de l’océan peut permettre d’éveiller les consciences sur le fait que la planète n’est pas à vendre".
L’acte de naissance symbolique de cette nation a eu lieu dans le golfe de Saint-Tropez, où se déroulent les régates traditionnelles des Voiles de Saint-Tropez.
À bord du Colombus, le bateau-ambassadeur de Sea Sherperd barré par le skipper Jean-Yves Terlain, Paul Watson, fondateur de cette ONG de défense des océans, et Pierre Rabhi, fondateur de l’association Colibris, nommé ambassadeur d’Ocean Nation, ont symboliquement lâché en mer une bouée flanquée d’un drapeau aux couleurs noire et blanche de cette nouvelle "nation".
"L’idée est simple", a commenté Olivier Dubuquoy, le promoteur de ce projet, "il s’agit de dire que l’océan est un bien commun et que nul ne peut se l’accaparer. Nous avons donc décidé de le revendiquer pour une nation, mais une nation qui est celle de tous les êtres humains. Nous en sommes tous les citoyens".
Sea Sheperd, qui célèbrera le 17 octobre prochain à La Seyne-sur-Mer la naissance officielle de cette nouvelle nation avec notamment un concert du chanteur M, a d’ores et déjà mis en ligne sur son site une "Déclaration universelle de la Nation Ocean". Elle proclame notamment que la "police" de cette nation sera assurée par la flotte de Sea Sheperd, composée de neuf navires, dans la droite ligne des actions radicales menées depuis 1977 par Paul Watson, en particulier contre la chasse à la baleine.
Cette action symbolique vise à sensibiliser les opinions publiques à quelques semaines de la COP 21, la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris, notamment sur l’importance des océans dans cette problématique.
"La France a l’opportunité d’amorcer un vrai changement et de laisser un héritage concret", a souligné Paul Watson, "et le président français a aussi l’opportunité de parler aux générations futures". "C’est de France et d’Europe que peuvent venir des solutions, plus que d’Amérique du Nord ou d'Australie", estime encore cet Américano-canadien.
"Aujourd’hui, l’argent donne le droit de faire des hold-up légaux sur le bien commun de l’humanité, que cela soit la terre ou les océans", a de son côté dénoncé Pierre Rabhi: "Cette idée de nation de l’océan peut permettre d’éveiller les consciences sur le fait que la planète n’est pas à vendre".