Diego Tetihia est le président de Mata Hotu, l’association qui s’appelait 6ème sens jusqu’en février dernier.
PAPEETE, le 8 juin 2016 - Créée par et pour les non-voyants et les malvoyants de Polynésie l’association 6ème sens s’est fait discrète pendant plusieurs années. Elle vient de reprendre ses activités, changeant au passage de nom. Elle s’appelle Mata Hotu depuis février. Dimanche une marche est organisée, déclinaison locale d’une action nationale.
Dimanche 12 juin la fédération des aveugles de France organise une grande marche de solidarité. "Le but de cette action est de récolter des fonds pour soutenir la recherche rétinite pigmentaire", indique Diego Tetihia, le président de Mata Hotu, la nouvelle association locale pour les non-voyants et les malvoyants. Appelée "Marche pour la vue", l’événement aura lieu dans plusieurs villes de France grâce à la participation de trente-cinq associations. À Tahiti, elle se déroulera place Vaiete.
Informer, soutenir, chercher
Les fonds récoltés à cette occasion seront envoyés via Mata Hotu à Information rechercher rétinite pigmentaire (IRRP). Une association métropolitaine aux multiples missions : informer et aider, soutenir la recherche, sensibiliser le public. La rétinite pigmentaire est une maladie génétique de l’œil qui peut être associée à des lésions d’autres organes. Elle débute, en général entre 10 et 20 ans, par une baisse de la vision nocturne rapidement associée à une diminution du champ visuel aboutissant à une vision tunnellaire (en tunnel). Il n’existe aucun traitement à l’heure actuelle. La thérapie génique progresse pour certaines formes de cette maladie.
En Polynésie 422 personnes de plus de 20 ans non-voyantes ou malvoyantes sont reconnues par la Cotorep, ils sont vingt-six enfants de moins de 20 ans à être reconnus par les services adaptés. Ils vivent à Tahiti et dans les îles.
6ème sens devient Mata Hotu
Certains parmi eux ont fondé l’association 6ème sens en 2008. L'association a vu ses activités se réduire au fil du temps. "Je n’étais pas là, je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais nous avons perdu notre local, notre moyen de transport. Je suis revenu en 2013", indique Diego Tetihia qui a finalement été élu président. En février 2016, 6ème sens est devenu Mata Hotu. "Nous avions perdu beaucoup de membres, nous avons besoin de changer un peu pour repartir." Cinquante personnes sont inscrites dont 20 membres sympathisants.
Mata Hotu va saisir l’occasion de la marche de samedi pour se faire connaître et faire entendre la cause des non-voyants et des malvoyants. Une cause qui reste discrète. L’environnement urbain n’est pas adapté à ceux qui ne voient pas ou qui voient mal. Il y a trop peu de feux sonores, en revanche il y a de très nombreux obstacles. Les inscriptions en braille restent exceptionnelles. L’association ne compte pas en rester là. "Nous allons essayer d’organiser une soirée cinéma et nous préparons quelque chose pour la journée nationale des aveugles et mal-voyants en octobre."
Dimanche 12 juin la fédération des aveugles de France organise une grande marche de solidarité. "Le but de cette action est de récolter des fonds pour soutenir la recherche rétinite pigmentaire", indique Diego Tetihia, le président de Mata Hotu, la nouvelle association locale pour les non-voyants et les malvoyants. Appelée "Marche pour la vue", l’événement aura lieu dans plusieurs villes de France grâce à la participation de trente-cinq associations. À Tahiti, elle se déroulera place Vaiete.
Informer, soutenir, chercher
Les fonds récoltés à cette occasion seront envoyés via Mata Hotu à Information rechercher rétinite pigmentaire (IRRP). Une association métropolitaine aux multiples missions : informer et aider, soutenir la recherche, sensibiliser le public. La rétinite pigmentaire est une maladie génétique de l’œil qui peut être associée à des lésions d’autres organes. Elle débute, en général entre 10 et 20 ans, par une baisse de la vision nocturne rapidement associée à une diminution du champ visuel aboutissant à une vision tunnellaire (en tunnel). Il n’existe aucun traitement à l’heure actuelle. La thérapie génique progresse pour certaines formes de cette maladie.
En Polynésie 422 personnes de plus de 20 ans non-voyantes ou malvoyantes sont reconnues par la Cotorep, ils sont vingt-six enfants de moins de 20 ans à être reconnus par les services adaptés. Ils vivent à Tahiti et dans les îles.
6ème sens devient Mata Hotu
Certains parmi eux ont fondé l’association 6ème sens en 2008. L'association a vu ses activités se réduire au fil du temps. "Je n’étais pas là, je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais nous avons perdu notre local, notre moyen de transport. Je suis revenu en 2013", indique Diego Tetihia qui a finalement été élu président. En février 2016, 6ème sens est devenu Mata Hotu. "Nous avions perdu beaucoup de membres, nous avons besoin de changer un peu pour repartir." Cinquante personnes sont inscrites dont 20 membres sympathisants.
Mata Hotu va saisir l’occasion de la marche de samedi pour se faire connaître et faire entendre la cause des non-voyants et des malvoyants. Une cause qui reste discrète. L’environnement urbain n’est pas adapté à ceux qui ne voient pas ou qui voient mal. Il y a trop peu de feux sonores, en revanche il y a de très nombreux obstacles. Les inscriptions en braille restent exceptionnelles. L’association ne compte pas en rester là. "Nous allons essayer d’organiser une soirée cinéma et nous préparons quelque chose pour la journée nationale des aveugles et mal-voyants en octobre."
Pratique
Le circuit sur le front de mer, au départ place Vaiete, devra se faire par équipe de deux. Les binômes seront composés de deux personnes voyantes, dans ce cas l’une d’elle devra se bander les yeux à l’aller, l’autre au retour ou bien d’une personne voyante et d’une personne non-voyante. La personne voyante devra se bander les yeux et se laisser guider. L’objectif ? Se mettre dans la peau de ceux qui ne voient pas pour mieux comprendre le handicap.
Tarif : 500 Fcfp par équipe
De 14 heures à 17 heures
Le circuit sur le front de mer, au départ place Vaiete, devra se faire par équipe de deux. Les binômes seront composés de deux personnes voyantes, dans ce cas l’une d’elle devra se bander les yeux à l’aller, l’autre au retour ou bien d’une personne voyante et d’une personne non-voyante. La personne voyante devra se bander les yeux et se laisser guider. L’objectif ? Se mettre dans la peau de ceux qui ne voient pas pour mieux comprendre le handicap.
Tarif : 500 Fcfp par équipe
De 14 heures à 17 heures
Contact
Tél. : 87 75 64 31 ou 87 77 81 65
www.aveuglesdefrance.org
Tél. : 87 75 64 31 ou 87 77 81 65
www.aveuglesdefrance.org