L'association "193" souhaiterait que le peuple puisse donner son avis sur les sujets le concernant.
PAPEETE, le 25/08/2015 - Elle compte aujourd'hui, plus de 500 adhérents. L'association "193" défend la cause de populations touchées par les essais nucléaires. Présidée par le Père Auguste, "193" se décrit comme une association "apolitique". Mais elle demande néanmoins la mise en place d'un référendum afin de permettre à la population d'apporter son jugement quant aux essais nucléaires polynésiens.
"193", c'est le nombre de tirs effectués en Polynésie durant 30 ans. Un chiffre qui rappelle les souffrances subies par les populations des atolls touchées par les essais nucléaires.
Cette association compte aujourd'hui plus de 500 adhérents et "1000 pétitionnaires répartis sur 5 sections : Mangareva, Tureia, Tatakoto, Fakarva, Pamatai et une toute nouvelle constituée le week-end dernier, celle des mangaréviens résidant à Tahiti", précise un communiqué de presse.
L'idée principale est de mener des actions pour la préservation de la mémoire historique des 193 essais nucléaires. "La date de référence restera le 2 juillet 1966".
Après un an d'existence, le bureau de l'association tire un bilan plutôt positif de ses actions. "Nous sommes heureux d'avoir signé un partenariat avec Moruroa e tatou, on les considère comme nos parents", souligne son président. Des rencontres avec les partis politiques se sont également tenues le mois dernier, "nous les avons rencontrés au sujet d'un référendum local. Ça a été un lieu de débat et je crois que la plupart de nos partis dits autonomistes se rejoignent sur le fond polynésien et sont d'accord. Maintenant à eux de trouver la méthode et la manière pour entrer dans ce débat avec le souci du polynésien".
"193", c'est le nombre de tirs effectués en Polynésie durant 30 ans. Un chiffre qui rappelle les souffrances subies par les populations des atolls touchées par les essais nucléaires.
Cette association compte aujourd'hui plus de 500 adhérents et "1000 pétitionnaires répartis sur 5 sections : Mangareva, Tureia, Tatakoto, Fakarva, Pamatai et une toute nouvelle constituée le week-end dernier, celle des mangaréviens résidant à Tahiti", précise un communiqué de presse.
L'idée principale est de mener des actions pour la préservation de la mémoire historique des 193 essais nucléaires. "La date de référence restera le 2 juillet 1966".
Après un an d'existence, le bureau de l'association tire un bilan plutôt positif de ses actions. "Nous sommes heureux d'avoir signé un partenariat avec Moruroa e tatou, on les considère comme nos parents", souligne son président. Des rencontres avec les partis politiques se sont également tenues le mois dernier, "nous les avons rencontrés au sujet d'un référendum local. Ça a été un lieu de débat et je crois que la plupart de nos partis dits autonomistes se rejoignent sur le fond polynésien et sont d'accord. Maintenant à eux de trouver la méthode et la manière pour entrer dans ce débat avec le souci du polynésien".
UN REFERENDUM SERAIT LA SOLUTION
L'association "193" veut qu'un référendum soit mis en place afin de rendre la parole au peuple. "On voit des gens qui se font indemniser parce que le tribunal oblige l'Etat à le faire. En fin de compte, l'Etat n'a jamais reconnu d'une manière officielle, le fait du nucléaire dans notre Pays. Et c'est toujours un problème. On a l'impression qu'on ne s'en sort pas. Le référendum pourrait tenir compte de l'avis des polynésiens afin qu'ils puissent s'exprimer", explique le Père Auguste Uebe-Carlson, président de l'association.
Autre inquiétude sur laquelle devrait se pencher l'Etat, selon cette association, est la présence de particules radioactives dans l'air. "Du côté de l'Etat, on aura la confirmation qu'il n'y a plus rien et qu'il n'y a aucun danger. Mais il y a d'autres experts qui s'inquiètent. Comment un atoll qui a vécu plus de 190 essais puisse être aussi propre que cela ? On sait bien que la radioactivité est présente dans l'air pendant encore des milliers d'années", affirme le Père Auguste.
Le président de l'association "193" s'inquiète également des rotations de la compagnie locale dans les atolls touchés par ces essais. "Il faut savoir que l'avion qui va sur Moruroa peut décoller le jour même vers une autre île. Est-ce que ces avions n'ont pas été contaminés entre-temps ? On sait que les particules radioactives sont difficilement contrôlables et maitrisables".
Autre inquiétude sur laquelle devrait se pencher l'Etat, selon cette association, est la présence de particules radioactives dans l'air. "Du côté de l'Etat, on aura la confirmation qu'il n'y a plus rien et qu'il n'y a aucun danger. Mais il y a d'autres experts qui s'inquiètent. Comment un atoll qui a vécu plus de 190 essais puisse être aussi propre que cela ? On sait bien que la radioactivité est présente dans l'air pendant encore des milliers d'années", affirme le Père Auguste.
Le président de l'association "193" s'inquiète également des rotations de la compagnie locale dans les atolls touchés par ces essais. "Il faut savoir que l'avion qui va sur Moruroa peut décoller le jour même vers une autre île. Est-ce que ces avions n'ont pas été contaminés entre-temps ? On sait que les particules radioactives sont difficilement contrôlables et maitrisables".