PORT-MORESBY, mardi 17 janvier 2012 (Flash d’Océanie) – Plus d’une centaine d’objets d’art mélanésien et océanien se retrouveront une nouvelle fois mis aux enchères à San Francisco à la galerie Bonham’s, du 10 au 12 février 2012, rapporte le quotidien papou The National.
Parmi ces pièces se trouveront de très rares bouclier tribaux de la région papoue du Sépik oriental, qui devraient être mis à l’encan pour une valeur de départ de dix mille dollars US pièce, selon les mêmes sources.
http://www.bonhams.com/eur/press/6392/
Les enchères devraient rapidement dépasser cette somme.
Ces boucliers sont caractéristique en ce qu’ils sont sculptés et pigmentés, représentant souvent des divinités animales.
L’un de ces boucliers a été ramené du Sépik par une expédition muséologique américaine du Metropolitan Museum of Art, avant d’être racheté à la fin des années 1960 par ses propriétaires actuels.
D’autres pièces mises en vente sont des massues (Kukukuku) haches-ostensoirs de la région des Hauts-Plateaux de l’Est (tribus Angu) et comportant des disques de pierre à leur extrémité.
Ces objets étaient en circulation avant le début de la tutelle australienne de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, au début du vingtième siècle.
Le lot mis aux enchères comporte, outre de nombreuses pièces papoues, d’autres provenant de Polynésie, de Mélanésie, de Micronésie, d’Indonésie et d’Australie.
Début décembre 2011, Sir Michael Somare, dirigeant historique de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et considéré comme le père de son indépendance, exprimait à nouveau sa conviction selon laquelle les autorités culturelles nationales devraient intensifier leurs efforts en vue d’obtenir le retour de toutes les pièces actuellement exposées dans des musées à travers le monde.
« Il est grand temps de les rapatrier », avait-il déclaré à la radio nationale et à l’occasion du lancement d’un livre, intitulé « Esprits Vivants et Demeures Fixes » (Living Spirits with Fixed Abodes) au National Museum and Art Gallery de Port-Moresby.
Cet ouvrage constitue une tentative de répertorier les objets du patrimoine culturel papou contenu dans ses musées.
M. Somare a toutefois reconnu que ces efforts en vue de rapatrier les objets du patrimoine culturel papou ne seraient possibles que dans la mesure où les établissements nationaux sont en mesure de les conserver dans de bonnes conditions.
pad
Parmi ces pièces se trouveront de très rares bouclier tribaux de la région papoue du Sépik oriental, qui devraient être mis à l’encan pour une valeur de départ de dix mille dollars US pièce, selon les mêmes sources.
http://www.bonhams.com/eur/press/6392/
Les enchères devraient rapidement dépasser cette somme.
Ces boucliers sont caractéristique en ce qu’ils sont sculptés et pigmentés, représentant souvent des divinités animales.
L’un de ces boucliers a été ramené du Sépik par une expédition muséologique américaine du Metropolitan Museum of Art, avant d’être racheté à la fin des années 1960 par ses propriétaires actuels.
D’autres pièces mises en vente sont des massues (Kukukuku) haches-ostensoirs de la région des Hauts-Plateaux de l’Est (tribus Angu) et comportant des disques de pierre à leur extrémité.
Ces objets étaient en circulation avant le début de la tutelle australienne de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, au début du vingtième siècle.
Le lot mis aux enchères comporte, outre de nombreuses pièces papoues, d’autres provenant de Polynésie, de Mélanésie, de Micronésie, d’Indonésie et d’Australie.
Début décembre 2011, Sir Michael Somare, dirigeant historique de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et considéré comme le père de son indépendance, exprimait à nouveau sa conviction selon laquelle les autorités culturelles nationales devraient intensifier leurs efforts en vue d’obtenir le retour de toutes les pièces actuellement exposées dans des musées à travers le monde.
« Il est grand temps de les rapatrier », avait-il déclaré à la radio nationale et à l’occasion du lancement d’un livre, intitulé « Esprits Vivants et Demeures Fixes » (Living Spirits with Fixed Abodes) au National Museum and Art Gallery de Port-Moresby.
Cet ouvrage constitue une tentative de répertorier les objets du patrimoine culturel papou contenu dans ses musées.
M. Somare a toutefois reconnu que ces efforts en vue de rapatrier les objets du patrimoine culturel papou ne seraient possibles que dans la mesure où les établissements nationaux sont en mesure de les conserver dans de bonnes conditions.
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