Eric Groud, président de la CCI de Maine et Loire, vice-président de la chambre régionale des Pays de la Loire en charge des formations et président du réseau national de formation Négoventis, qui regroupe 100 CCI de métropole et d'Outre-mer.
PAPEETE, le 1er avril 2016 - La CCISM Formation propose deux nouveaux cursus en alternance pour les métiers du commerce. Créés en partenariat avec le SEFI, ils sont réservés aux chômeurs. Les taux d'insertion espérés pour les apprentis qui finiront la formation dépassent les 80%.
L'apprentissage continue d'asseoir sa réputation d'être l'un des instruments les plus efficaces pour favoriser l'insertion professionnelle des jeunes et des demandeurs d'emploi. La formule va à nouveau être testée avec deux nouvelles formations en alternance proposées par la CCISM et le SEFI, avec l'aide du réseau national Négoventis qui regroupe 100 CCI à travers la France.
Les deux formations vont permettre à des chômeurs inscrits au SEFI d'obtenir un diplôme après un an en apprentissage. Le rythme sera élevé puisque les apprentis alterneront deux semaines en entreprise puis une semaine en centre de formation, et devront se réserver du temps pour faire les devoirs et travaux personnels assignés par leurs profs. "Alors soyons honnête, il faut bosser. Ça explique qu'il y ait parfois des pertes avant la fin de l'année. C'est exactement le même programme que quelqu'un qui serait en formation classique de deux ans dans un BTS, une université ou une école. Donc le soir, il rentre du boulot et il y a des devoirs, des révisions à faire, des épreuves à préparer…" explique Éric Groud, président de la Chambre de commerce et d'industrie du Maine et Loire et président du réseau Négoventis, de passage en Polynésie pour superviser la mise en place des nouvelles formations.
OBTENIR UN BAC+2 EN UNE SEULE ANNÉE, ET EN TOUCHANT UN SALAIRE
Beaucoup de travail mais qui en vaut la peine, comme l'explique Christophe Gomez, directeur de la CCISM Formation : "c'est ça qui est extraordinaire c'est qu'avec cette formation, on peut obtenir un bac +2 ou un bac +3 en une seule année. Ça permet d'acquérir des compétences rapidement, avoir un niveau de formation intéressant, et "gagner" un an. Comme c'est un apprentissage, ils auront aussi touché 30 à 40% du SMIG pendant leur formation, et c'est le SEFI qui paie le coût de l'école."
Christophe Gomez est tellement confiant dans ces programmes qu'il n'hésite pas à affirmer que les formations en apprentissage créées avec Négoventis sont supérieures à d'autres cursus de la chambre de commerce : "elles sont largement au-dessus des BTS par exemple, car elles sont extrêmement professionnalisantes. Quand on est dans un BTS, qui est un bac+2 de l'éducation nationale, on a des référentiels qui sont quand même très académiques, avec des fondamentaux et autres, même s'il y a beaucoup de stages. Là, c'est très professionnel. On a des retours sur des formations précédentes faites avec Négoventis, comme Attaché Commercial, là aussi financé par le SEFI par le biais de l'apprentissage, et les taux d'insertion dépassent largement les 80%. La plus-value est apportée là."
DES FORMATIONS POUR LE TOURISME OU LA BIJOUTERIE EN PRÉPARATION
C'est grâce au réseau national Négoventis que la CCISM peut proposer ces formations aussi facilement. Les cours vont commencer fin avril alors que la mise en place n'a commencé qu'en… janvier de cette année. Le concept est très intéressant pour la Polynésie : Négoventis a créé 8 formations diplômantes (dans le commerce, la vente, l'international et le tourisme) reconnues nationalement, et les propose aux CCI et leurs centres de formation. Ces formations peuvent être déclinées en formation continue, apprentissage ou enseignement "standard". Faire appel au réseau évite de créer une nouvelle formation, avec la paperasse et les délais interminables qu'il faut endurer pour faire reconnaitre le diplôme, un processus de deux ans.
Surtout, Négoventis adapte chaque formation aux besoins locaux et aux demandes des entreprises membres des CCI, et il est possible de mettre en place des formations pour quelques promotions seulement afin de répondre à un besoin spécifique. La CCISM de Polynésie va ainsi utiliser le réseau pour créer des formations dans le tourisme et l'hôtellerie dès que les besoins s'en feront sentir pour le projet Mahana Beach. Il est également possible d'adapter les formations à des corps de métiers. Par exemple la bijouterie, ce qu'Éric Groud a justement mis en place dans sa propre région : "Dans le Maine et Loire nous avons une école où on forme de très bons bijoutiers, des gemmologues, des sertisseurs… Mais les professionnels nous ont expliqué que ce n'était pas suffisant d'avoir de très bons techniciens, ils ont aussi besoin de gestionnaires de bijouteries, surtout pour prendre leur relève. Pas de problème, on a adapté Négoventis ! Et c'est un domaine où il y a aussi beaucoup à faire en Polynésie, on travaille dessus."
L'apprentissage continue d'asseoir sa réputation d'être l'un des instruments les plus efficaces pour favoriser l'insertion professionnelle des jeunes et des demandeurs d'emploi. La formule va à nouveau être testée avec deux nouvelles formations en alternance proposées par la CCISM et le SEFI, avec l'aide du réseau national Négoventis qui regroupe 100 CCI à travers la France.
Les deux formations vont permettre à des chômeurs inscrits au SEFI d'obtenir un diplôme après un an en apprentissage. Le rythme sera élevé puisque les apprentis alterneront deux semaines en entreprise puis une semaine en centre de formation, et devront se réserver du temps pour faire les devoirs et travaux personnels assignés par leurs profs. "Alors soyons honnête, il faut bosser. Ça explique qu'il y ait parfois des pertes avant la fin de l'année. C'est exactement le même programme que quelqu'un qui serait en formation classique de deux ans dans un BTS, une université ou une école. Donc le soir, il rentre du boulot et il y a des devoirs, des révisions à faire, des épreuves à préparer…" explique Éric Groud, président de la Chambre de commerce et d'industrie du Maine et Loire et président du réseau Négoventis, de passage en Polynésie pour superviser la mise en place des nouvelles formations.
OBTENIR UN BAC+2 EN UNE SEULE ANNÉE, ET EN TOUCHANT UN SALAIRE
Beaucoup de travail mais qui en vaut la peine, comme l'explique Christophe Gomez, directeur de la CCISM Formation : "c'est ça qui est extraordinaire c'est qu'avec cette formation, on peut obtenir un bac +2 ou un bac +3 en une seule année. Ça permet d'acquérir des compétences rapidement, avoir un niveau de formation intéressant, et "gagner" un an. Comme c'est un apprentissage, ils auront aussi touché 30 à 40% du SMIG pendant leur formation, et c'est le SEFI qui paie le coût de l'école."
Christophe Gomez est tellement confiant dans ces programmes qu'il n'hésite pas à affirmer que les formations en apprentissage créées avec Négoventis sont supérieures à d'autres cursus de la chambre de commerce : "elles sont largement au-dessus des BTS par exemple, car elles sont extrêmement professionnalisantes. Quand on est dans un BTS, qui est un bac+2 de l'éducation nationale, on a des référentiels qui sont quand même très académiques, avec des fondamentaux et autres, même s'il y a beaucoup de stages. Là, c'est très professionnel. On a des retours sur des formations précédentes faites avec Négoventis, comme Attaché Commercial, là aussi financé par le SEFI par le biais de l'apprentissage, et les taux d'insertion dépassent largement les 80%. La plus-value est apportée là."
DES FORMATIONS POUR LE TOURISME OU LA BIJOUTERIE EN PRÉPARATION
C'est grâce au réseau national Négoventis que la CCISM peut proposer ces formations aussi facilement. Les cours vont commencer fin avril alors que la mise en place n'a commencé qu'en… janvier de cette année. Le concept est très intéressant pour la Polynésie : Négoventis a créé 8 formations diplômantes (dans le commerce, la vente, l'international et le tourisme) reconnues nationalement, et les propose aux CCI et leurs centres de formation. Ces formations peuvent être déclinées en formation continue, apprentissage ou enseignement "standard". Faire appel au réseau évite de créer une nouvelle formation, avec la paperasse et les délais interminables qu'il faut endurer pour faire reconnaitre le diplôme, un processus de deux ans.
Surtout, Négoventis adapte chaque formation aux besoins locaux et aux demandes des entreprises membres des CCI, et il est possible de mettre en place des formations pour quelques promotions seulement afin de répondre à un besoin spécifique. La CCISM de Polynésie va ainsi utiliser le réseau pour créer des formations dans le tourisme et l'hôtellerie dès que les besoins s'en feront sentir pour le projet Mahana Beach. Il est également possible d'adapter les formations à des corps de métiers. Par exemple la bijouterie, ce qu'Éric Groud a justement mis en place dans sa propre région : "Dans le Maine et Loire nous avons une école où on forme de très bons bijoutiers, des gemmologues, des sertisseurs… Mais les professionnels nous ont expliqué que ce n'était pas suffisant d'avoir de très bons techniciens, ils ont aussi besoin de gestionnaires de bijouteries, surtout pour prendre leur relève. Pas de problème, on a adapté Négoventis ! Et c'est un domaine où il y a aussi beaucoup à faire en Polynésie, on travaille dessus."
Deux formations diplômantes en apprentissage
Gestion des unités commerciales (diplôme niveau bac+2) :
- Il faut avoir le niveau bac au minimum
- Mène aux métiers de chef de rayon, gérant d'un magasin…
Vendeur-conseiller commercial (diplôme niveau bac) :
- Entrée avec un CAP, un BEP ou même sans qualification
- Mène aux métiers de la vente sédentaire en magasin ou grande surface
- Il faut avoir le niveau bac au minimum
- Mène aux métiers de chef de rayon, gérant d'un magasin…
Vendeur-conseiller commercial (diplôme niveau bac) :
- Entrée avec un CAP, un BEP ou même sans qualification
- Mène aux métiers de la vente sédentaire en magasin ou grande surface
Comment intégrer ces formation
Chaque formation propose 15 places. Le recrutement a été lancé depuis trois semaines par le SEFI, les entreprises hôtes sont déjà trouvées.