PAPEETE, 7 juin 2012 (AFP) - L'ancien député de Polynésie française Emile Vernaudon est sorti de la prison de Nuutania, mercredi à Tahiti, après avoir bénéficié d'une mesure de libération conditionnelle, a constaté à Papeete un journaliste de l'AFP.
Ex-maire de Mahina, commune de cette collectivité française du Pacifique, il avait été incarcéré le 18 janvier 2011 après une condamnation à cinq ans de prison ferme pour recel et complicité de détournement de fonds publics, complicité de faux et usage de faux, et prise illégale d'intérêts. Une peine confirmée en appel le 23 juin de la même année.
Il était reproché à l'ancien édile, 69 ans aujourd'hui, d'avoir puisé dans les caisses de l'Office des Postes et Télécommunications (OPT) alors qu'il en était le ministre de tutelle. Près d'un million d'euros avait été dépensés en repas somptueux, voyages, location de bateaux et d'un hélicoptère, le tout à des fins privées.
Emile Vernaudon, père d'un enfant en bas âge, a pu retrouver la liberté pour raisons de "parentalité", selon l'un de ses avocats, Me Sylvain Fromaigeat. Il a cependant l'obligation de porter un bracelet électronique "jusqu'en janvier 2013" et ne pourra quitter son domicile qu'à des horaires fixes.
Selon Me Fromaigeat, l'ex-député n'a désormais pas d'autre prétention que celle de "s'occuper de sa famille". " Il n'a absolument pas l'intention de retourner en politique", a affirmé le conseil à l'AFP.
La peine de cinq années de prison ferme prononcée à l'encontre de l'intéressé s'accompagnait de cinq ans d'inéligibilité.
En mars 2008, Emile Vernaudon avait fait parler de lui pour être parvenu à se faire réélire à la mairie de Mahina, son fief, alors qu'il était placé en détention provisoire dans le cadre de l'affaire qui lui a valu cette condamnation.
Bien que libre aujourd'hui, l'ancien député n'en a pas fini avec la justice. Il doit en effet comparaître le 24 septembre devant le tribunal correctionnel de Papeete pour l'affaire dite des " annuaires de l'OPT " dans laquelle l'ancien président de Polynésie française, Gaston Flosse, est également inquiété.
Emile Vernaudon reste aussi mis en examen dans le dossier dit du câble haut-débit Honotua où la justice soupçonne un appel à concurrence truqué dans l'attribution du marché.
jbc/cgd/ed
Ex-maire de Mahina, commune de cette collectivité française du Pacifique, il avait été incarcéré le 18 janvier 2011 après une condamnation à cinq ans de prison ferme pour recel et complicité de détournement de fonds publics, complicité de faux et usage de faux, et prise illégale d'intérêts. Une peine confirmée en appel le 23 juin de la même année.
Il était reproché à l'ancien édile, 69 ans aujourd'hui, d'avoir puisé dans les caisses de l'Office des Postes et Télécommunications (OPT) alors qu'il en était le ministre de tutelle. Près d'un million d'euros avait été dépensés en repas somptueux, voyages, location de bateaux et d'un hélicoptère, le tout à des fins privées.
Emile Vernaudon, père d'un enfant en bas âge, a pu retrouver la liberté pour raisons de "parentalité", selon l'un de ses avocats, Me Sylvain Fromaigeat. Il a cependant l'obligation de porter un bracelet électronique "jusqu'en janvier 2013" et ne pourra quitter son domicile qu'à des horaires fixes.
Selon Me Fromaigeat, l'ex-député n'a désormais pas d'autre prétention que celle de "s'occuper de sa famille". " Il n'a absolument pas l'intention de retourner en politique", a affirmé le conseil à l'AFP.
La peine de cinq années de prison ferme prononcée à l'encontre de l'intéressé s'accompagnait de cinq ans d'inéligibilité.
En mars 2008, Emile Vernaudon avait fait parler de lui pour être parvenu à se faire réélire à la mairie de Mahina, son fief, alors qu'il était placé en détention provisoire dans le cadre de l'affaire qui lui a valu cette condamnation.
Bien que libre aujourd'hui, l'ancien député n'en a pas fini avec la justice. Il doit en effet comparaître le 24 septembre devant le tribunal correctionnel de Papeete pour l'affaire dite des " annuaires de l'OPT " dans laquelle l'ancien président de Polynésie française, Gaston Flosse, est également inquiété.
Emile Vernaudon reste aussi mis en examen dans le dossier dit du câble haut-débit Honotua où la justice soupçonne un appel à concurrence truqué dans l'attribution du marché.
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