L’ambassadrice des États-Unis discute échanges universitaires à l’UPF


Tahiti, le 31 octobre 2023 - Ce mardi, l’ambassadrice des États-Unis en France, Denise Campbell Bauer, s’est arrêtée à l’UPF dans le cadre de son passage en Polynésie. L’occasion pour elle de rencontrer des étudiants et de converser sur les échanges universitaires entre l’Université de la Polynésie et les États-Unis.
 
L’ambassadrice des États-Unis en France, Denise Campbell Bauer, lors de son passage en Polynésie, a rencontré ce mardi des étudiants de l’Université de la Polynésie dans les locaux du nouveau pôle de recherche de l’UPF. “Elle avait manifesté son intérêt de venir rencontrer ces étudiants et de voir ce qui se fait ici au niveau universitaire, notamment les échanges avec les USA”, explique Patrick Capolsini, le président de l’UPF. 
 
En effet, lors de cette rencontre, les étudiants ont pu converser avec l’ambassadrice sur la question des échanges universitaires. “On va en France, au Canada et dans d’autre pays anglophones d’Océanie, mais rarement aux USA”, explique l’une des étudiantes. En cause le plus souvent, les coûts exorbitants des universités, qui facturent à coup de plusieurs dizaines de millions de francs l’année. Pour l’instant, seuls existent des partenariats avec des universités hawaiiennes. “On essaye de négocier le prix des études, notamment avec des universités de Hawaii, avec qui nous avons des liens. Les étudiants qui partent là-bas n’ont que les frais d’inscription français à payer. On a réussi à négocier ça, car c’est un petit volume d’étudiants et ils sont très demandeurs en raison des liens culturels avec la Polynésie”, explique le président de l’UPF. Si rien n’a été acté pour l’instant, Denise Campbell Bauer a affirmé que les échanges universitaires avec la France, et par conséquent la Polynésie, étaient “dans ses priorités”.
 
En dehors des États-Unis, l’UPF a des partenariats avec d’autres pays du Pacifique, comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande. “On est en train de signer une convention avec l’université de Wellington”, révèle Patrick Capolsini, qui ajoute que ces échanges sont ciblés. “En dehors des programmes Erasmus où des échanges avec l’Europe sont possibles, on se focalise sur le Pacifique. On cible. Ce n’est pas la peine d’avoir des accords avec dix universités, on préfère en avoir moins pour travailler plus efficacement.
 

Rédigé par Thibault Segalard le Mardi 31 Octobre 2023 à 18:52 | Lu 1144 fois