PAPEETE, le 23 mai 2019. Fin 2017, 276 300 personnes résidaient en Polynésie française. Par rapport au 31 décembre 2016, la population a augmenté de 950 personnes, soit + 0,3% en un an, une croissance plus faible que celle des années précédentes, relève l'Institut de la statistique de la Polynésie française. "L’accroissement de la population est ralenti par une natalité en baisse et le déficit migratoire", explique l'ISPF. "La baisse de la natalité est continue depuis 30 ans. L’accroissement de la population est lui aussi en baisse, au cours des années 90 la croissance atteignait 1,9 % par an en moyenne."
L'Institut de la statistique de la Polynésie française a publié ce mercredi le bilan démographique de la Polynésie française en 2017.
En 2017, 3 820 enfants sont nés (en vie) de mères résidentes et 1 581 résidents sont décédés. L’accroissement naturel, c’est-à-dire le solde entre les naissances et les décès, est donc de 2 239 personnes. Le solde naturel est en recul depuis 1988 ; après une stagnation entre 2005 et 2010, la baisse se poursuit Le ralentissement démographique amorcé en 2002 se confirme, la croissance plus faible s’explique en partie par la baisse du solde naturel et en partie par le solde migratoire négatif (-1 100 personnes par an entre 2012 et 2017). Cependant, le déficit migratoire est moins important entre 2012 et 2017 qu’il ne l’était entre 2007 et 2012 (-1 500 personnes par an).
L'Institut de la statistique de la Polynésie française a publié ce mercredi le bilan démographique de la Polynésie française en 2017.
En 2017, 3 820 enfants sont nés (en vie) de mères résidentes et 1 581 résidents sont décédés. L’accroissement naturel, c’est-à-dire le solde entre les naissances et les décès, est donc de 2 239 personnes. Le solde naturel est en recul depuis 1988 ; après une stagnation entre 2005 et 2010, la baisse se poursuit Le ralentissement démographique amorcé en 2002 se confirme, la croissance plus faible s’explique en partie par la baisse du solde naturel et en partie par le solde migratoire négatif (-1 100 personnes par an entre 2012 et 2017). Cependant, le déficit migratoire est moins important entre 2012 et 2017 qu’il ne l’était entre 2007 et 2012 (-1 500 personnes par an).
L'espérance de vie en Polynésie toujours inférieure à l'espérance de vie en métropole
En 2017, 1 581 résidents sont décédés, ils étaient 1 390 en 2016. Le nombre de décès en constante augmentation est attribué à l’augmentation de la population. Le taux de mortalité (rapport entre le nombre de décès et la taille de la population) est constant ; depuis 1984 il oscille entre 4,3 ‰ et 5,7 ‰. Il est de 5,7 ‰ en 2017 et était de 5,1 ‰ en 2016.
Avec 29 décès d’enfants de moins d’un an en 2017 et 21 en 2016, la mortalité infantile est dans la moyenne de cette dernière décennie, soit respectivement 7,6 et 5,3 enfants décédés avant leur premier anniversaire pour 1 000 naissances vivantes. Après avoir fortement diminué jusqu’en 2000, la mortalité infantile se stabilise depuis, avec des taux supérieurs à ceux de la France métropolitaine (3,6 décès pour 1 000 naissances en 2017).
L’espérance de vie à la naissance des personnes résidant en Polynésie française atteint 74 ans pour les hommes et 77,7 ans pour les femmes. Si l’espérance de vie a augmenté régulièrement depuis plusieurs décennies, depuis 2011 cependant l’allongement de la durée de vie est moins marqué. L’espérance de vie en Polynésie française est inférieure à celle observée en France métropolitaine : de plus de 5 ans pour les hommes et de plus de 8 ans pour les femmes.
Avec 29 décès d’enfants de moins d’un an en 2017 et 21 en 2016, la mortalité infantile est dans la moyenne de cette dernière décennie, soit respectivement 7,6 et 5,3 enfants décédés avant leur premier anniversaire pour 1 000 naissances vivantes. Après avoir fortement diminué jusqu’en 2000, la mortalité infantile se stabilise depuis, avec des taux supérieurs à ceux de la France métropolitaine (3,6 décès pour 1 000 naissances en 2017).
L’espérance de vie à la naissance des personnes résidant en Polynésie française atteint 74 ans pour les hommes et 77,7 ans pour les femmes. Si l’espérance de vie a augmenté régulièrement depuis plusieurs décennies, depuis 2011 cependant l’allongement de la durée de vie est moins marqué. L’espérance de vie en Polynésie française est inférieure à celle observée en France métropolitaine : de plus de 5 ans pour les hommes et de plus de 8 ans pour les femmes.
1.8 enfant par femme
En 2017, 3 820 bébés sont nés (vivants) de mères résidentes en Polynésie française, soit 152 de moins qu’en 2016, autant qu’en 2015 (3 888). Le nombre de naissances, qui était en baisse depuis 2011, est relativement stable ces trois dernières années, autour de 3 900 naissances par an. La diminution générale des naissances s’explique par l’émigration de jeunes adultes et surtout par la baisse progressive de la fécondité. L’indice conjoncturel de fécondité est passé en 2014 sous le seuil de deux enfants par femme en âge de procréer et continue de baisser pour atteindre 1,9 enfant par femme en 2016 et 1,8 en 2017, un chiffre record. En 2016 et 2017, la fécondité en Polynésie est inférieure à celle de la métropole, alors qu’elle était deux fois supérieure il y a deux générations.
La crise économique survenue en Polynésie française depuis 2008 vient sans doute renforcer cette tendance à la baisse. L’âge moyen des mères à l’accouchement est de 28,1 ans en 2016 et de 28,0 ans en 2017, il est donc stable ces trois dernières années. Il était de 26,0 ans en 1990.
La crise économique survenue en Polynésie française depuis 2008 vient sans doute renforcer cette tendance à la baisse. L’âge moyen des mères à l’accouchement est de 28,1 ans en 2016 et de 28,0 ans en 2017, il est donc stable ces trois dernières années. Il était de 26,0 ans en 1990.
Le mariage intervient de plus en plus tard dans la vie des couples.
En 2017, 1 254 mariages de résidents ont été célébrés et en 2016, 1 487 mariages, soit en moyenne autant qu’entre 2014 et 2015. En 2017, le taux de nuptialité est de 4,5 ‰, il était de 5,4 ‰ en 2016, similaire à 2015. Malgré cette baisse en 2017, il reste supérieur à celui de la métropole. Le mariage intervient globalement de plus en plus tard dans la vie des couples. En 2017, les femmes se marient pour la première fois en moyenne à 33,0 ans et les hommes à 36,2 ans, soit plus tard qu’en métropole.