Londres, Royaume-Uni | AFP | mercredi 17/06/2015 - Le prestigieux Musée d'histoire naturelle de Londres mène une expérience destinée à contrôler les populations de mites en piégeant les papillons mâles dans des accouplements homosexuels grâce à des phéromones femelles.
Concrètement, les phéromones sont installées en petite quantité sur des tablettes de cire. Au contact de ces dernières, les mites mâles récoltent des phéromones femelles, devenant du même coup attirants pour les autres mâles de l'espèce.
Ces phéromones "submergent leurs sens à un tel point qu'ils en deviennent incapables d'identifier une femelle", a expliqué mercredi à l'AFP Georgina Donovan, porte-parole d'Exosect, une entreprise britannique impliquée dans l'expérience.
"Si un mâle non traité entre en contact avec un mâle traité, il commencera à avoir un comportement reproductif, en faisant vibrer ses ailes par exemple", a-t-elle ajouté.
Toute tentative d'accouplement restant stérile, cette technique permet de limiter la reproduction des mites, dont la prolifération est accentuée par l'amélioration de l'isolation et du chauffage des logements.
Le Musée d'histoire naturelle a indiqué que les essais avaient permis de faire baisser de moitié le nombre de mites.
Selon Exosect, ce procédé, également expérimenté par le Parlement britannique et au Royal Opera House de Londres, est plus respectueux de l'environnement que les pesticides.
Concrètement, les phéromones sont installées en petite quantité sur des tablettes de cire. Au contact de ces dernières, les mites mâles récoltent des phéromones femelles, devenant du même coup attirants pour les autres mâles de l'espèce.
Ces phéromones "submergent leurs sens à un tel point qu'ils en deviennent incapables d'identifier une femelle", a expliqué mercredi à l'AFP Georgina Donovan, porte-parole d'Exosect, une entreprise britannique impliquée dans l'expérience.
"Si un mâle non traité entre en contact avec un mâle traité, il commencera à avoir un comportement reproductif, en faisant vibrer ses ailes par exemple", a-t-elle ajouté.
Toute tentative d'accouplement restant stérile, cette technique permet de limiter la reproduction des mites, dont la prolifération est accentuée par l'amélioration de l'isolation et du chauffage des logements.
Le Musée d'histoire naturelle a indiqué que les essais avaient permis de faire baisser de moitié le nombre de mites.
Selon Exosect, ce procédé, également expérimenté par le Parlement britannique et au Royal Opera House de Londres, est plus respectueux de l'environnement que les pesticides.