NOUMÉA, 29 septembre 2014 (AFP) - L'Union Calédonienne, parti indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, va "boycotter" le comité des signataires de l'accord de Nouméa, prévu cette semaine à Matignon, fustigeant l'attitude de l'Etat sur le corps électoral, a annoncé lundi le parti.
L'UC, poids lourds du FLNKS avec le Palika, a pris cette décision ce week-end à l'occasion d'un comité directeur réuni à Houaïlou (est).
"Quinze ans après la signature de l'accord de Nouméa (1998), la question du corps électoral n'est toujours pas réglée. Quand l'Etat sera revenu à des positions plus volontaires, nous reverrons notre position", a déclaré Daniel Goa, président de l'UC.
Il a reproché à l'Etat de vouloir "détourner l'accord de Nouméa et de ne pas avoir la volonté de faire avancer les choses" puis a indiqué que son parti ne participerait pas le 3 octobre à la réunion annuelle du comité des signataires de l'accord de Nouméa, sous l'égide du Premier ministre, Manuel Valls.
L'UC enverra en revanche une délégation à la réunion le 8 octobre à New-York de la 4e commission de l'Onu, chargée de la décolonisation, pour exposer "la difficile mise en oeuvre de l'accord de Nouméa".
Dans le cadre du processus de décolonisation qu'instaure cet accord, le droit de vote aux élections provinciales et au référendum d'autodétermination prévu d'ici 2018 fait l'objet de restrictions, notamment basées sur la durée de résidence.
Sur ce sujet hautement polémique, l'interprétation des textes suscite la controverse entre les partenaires (Etat, droite non-indépendantiste et indépendantistes).
Daniel Goa a prévenu que si la définition du corps électoral pour le référendum de 2018 n'était pas "conforme à la loi", l'UC refuserait de prendre part aux deux autres référendums qui peuvent être organisés en 2020 et 2022, en cas de réponse négative à l'indépendance.
Outre le corps électoral, les transferts de compétences, la préparation de la fin de l'accord de Nouméa et la stratégie industrielle minière (nickel) sont inscrits à l'ordre du jour du comité des signataires.
En raison notamment de profondes divisions tant à droite que chez les indépendantistes, tous ces sujets font l'objet d'approches divergentes.
L'UC, poids lourds du FLNKS avec le Palika, a pris cette décision ce week-end à l'occasion d'un comité directeur réuni à Houaïlou (est).
"Quinze ans après la signature de l'accord de Nouméa (1998), la question du corps électoral n'est toujours pas réglée. Quand l'Etat sera revenu à des positions plus volontaires, nous reverrons notre position", a déclaré Daniel Goa, président de l'UC.
Il a reproché à l'Etat de vouloir "détourner l'accord de Nouméa et de ne pas avoir la volonté de faire avancer les choses" puis a indiqué que son parti ne participerait pas le 3 octobre à la réunion annuelle du comité des signataires de l'accord de Nouméa, sous l'égide du Premier ministre, Manuel Valls.
L'UC enverra en revanche une délégation à la réunion le 8 octobre à New-York de la 4e commission de l'Onu, chargée de la décolonisation, pour exposer "la difficile mise en oeuvre de l'accord de Nouméa".
Dans le cadre du processus de décolonisation qu'instaure cet accord, le droit de vote aux élections provinciales et au référendum d'autodétermination prévu d'ici 2018 fait l'objet de restrictions, notamment basées sur la durée de résidence.
Sur ce sujet hautement polémique, l'interprétation des textes suscite la controverse entre les partenaires (Etat, droite non-indépendantiste et indépendantistes).
Daniel Goa a prévenu que si la définition du corps électoral pour le référendum de 2018 n'était pas "conforme à la loi", l'UC refuserait de prendre part aux deux autres référendums qui peuvent être organisés en 2020 et 2022, en cas de réponse négative à l'indépendance.
Outre le corps électoral, les transferts de compétences, la préparation de la fin de l'accord de Nouméa et la stratégie industrielle minière (nickel) sont inscrits à l'ordre du jour du comité des signataires.
En raison notamment de profondes divisions tant à droite que chez les indépendantistes, tous ces sujets font l'objet d'approches divergentes.