ALAIN JOCARD / AFP
Barcelone, Espagne | AFP | mercredi 10/04/2024 -L'Unesco a appelé mercredi la communauté internationale à investir dans la recherche scientifique pour défendre des océans de plus en plus menacés par la pollution et le réchauffement climatique, lors d'une conférence à Barcelone.
"Nous avons des objectifs fondamentaux à atteindre. Beaucoup a été fait pour les océans mais beaucoup reste à faire et peut être fait. Et pour cela, nous devons continuer à investir dans la science" malgré le contexte de "crise, de guerres et de fragmentation de la communauté internationale", a déclaré la directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay.
"L'océan suffoque (...) et nous dépassons tous les jours des records très négatifs" de températures, a-t-elle ajouté.
"Certains peuvent penser que notre siècle vit des crises plus sérieuses, plus urgentes et plus profondes que celles qui affectent l'écosystème des océans, mais ce qui nous réunit ici aujourd'hui est crucial pour notre avenir", a abondé Albert II de Monaco.
Barcelone accueille de mercredi à vendredi une conférence de la Décennie des sciences océaniques (Ocean Decade), initiative des Nations Unies portée par l'Unesco, à laquelle participent quelque 1.500 scientifiques, représentants d'Etats ou d'organisations.
Cette initiative cherche à stimuler la recherche scientifique pour faire face aux menaces pesant sur les océans, du réchauffement à la pollution plastique.
L'observatoire européen Copernicus a annoncé mardi que la température des océans, régulateurs majeurs du climat qui recouvrent 70% de la Terre, a établi un nouveau record absolu en mars avec 21,07°C de moyenne mesurés à leur surface (hors zones proches des pôles).
Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU, fin 2023, plus de 90% des océans de la planète ont connu des vagues de chaleur à un moment ou à un autre de l'année.
Cette augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur marines entraîne de profondes répercussions négatives sur les écosystèmes marins et les récifs coralliens.
Face à ces menaces, les Etats membres de l'ONU ont adopté l'an dernier, après quinze ans de discussions, un traité historique de protection de la haute mer, qui vise à mettre l'abri des écosystèmes marins vitaux pour l'humanité mais menacés par des pollutions multiples.
"Nous avons des objectifs fondamentaux à atteindre. Beaucoup a été fait pour les océans mais beaucoup reste à faire et peut être fait. Et pour cela, nous devons continuer à investir dans la science" malgré le contexte de "crise, de guerres et de fragmentation de la communauté internationale", a déclaré la directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay.
"L'océan suffoque (...) et nous dépassons tous les jours des records très négatifs" de températures, a-t-elle ajouté.
"Certains peuvent penser que notre siècle vit des crises plus sérieuses, plus urgentes et plus profondes que celles qui affectent l'écosystème des océans, mais ce qui nous réunit ici aujourd'hui est crucial pour notre avenir", a abondé Albert II de Monaco.
Barcelone accueille de mercredi à vendredi une conférence de la Décennie des sciences océaniques (Ocean Decade), initiative des Nations Unies portée par l'Unesco, à laquelle participent quelque 1.500 scientifiques, représentants d'Etats ou d'organisations.
Cette initiative cherche à stimuler la recherche scientifique pour faire face aux menaces pesant sur les océans, du réchauffement à la pollution plastique.
L'observatoire européen Copernicus a annoncé mardi que la température des océans, régulateurs majeurs du climat qui recouvrent 70% de la Terre, a établi un nouveau record absolu en mars avec 21,07°C de moyenne mesurés à leur surface (hors zones proches des pôles).
Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU, fin 2023, plus de 90% des océans de la planète ont connu des vagues de chaleur à un moment ou à un autre de l'année.
Cette augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur marines entraîne de profondes répercussions négatives sur les écosystèmes marins et les récifs coralliens.
Face à ces menaces, les Etats membres de l'ONU ont adopté l'an dernier, après quinze ans de discussions, un traité historique de protection de la haute mer, qui vise à mettre l'abri des écosystèmes marins vitaux pour l'humanité mais menacés par des pollutions multiples.