L’UPLD reconduit le ticket Nena-Tuheiava aux sénatoriales partielles


L'UPLD valide la liste Nena-Tuheiava pour les élections sénatoriales partielles de Polynésie française.
PAPEETE, 13 février 2015 – Le comité directeur de l’UPLD reconduit le ticket Nena-Tuheiava pour les sénatoriales partielles de Polynésie françaises.

L’UPLD présente de nouveau le duo Tauhiti Nena et Richard Tuheiava aux élections sénatoriales partielles qui doivent se tenir en Polynésie fin avril début mai, la date n’ayant pas encore été fixée par décret du ministère de l’Intérieur. La liste officielle du parti souverainiste polynésien présente en position de suppléants Frangélica Bourgeois et Heia Parau.

Aucune communication officielle n'a été faite pour l'instant à ce titre par le mouvement indépendantiste polynésien. La décision a été prise lors d'un comité directeur du parti, organisé mardi dernier à Tevararo. L'information avait été révélée par la rédaction de Radio 1, mercredi.

L'UPLD présente donc la même offre politique que le 28 septembre dernier au suffrage des 710 grands électeurs de la collectivité. Cette liste était parvenue à se hisser en deuxième position, fin septembre, derrière celle du Tahoera’a conduite par le duo Iriti-Dubois. Tauhiti Nena avait alors rassemblé sous son nom 155 voix tandis que le sénateur sortant Richard Tuheiava totalisait 143 suffrages.

Vendredi 6 février le Conseil il constitutionnel a annulé l'élection, fin septembre, des deux sénateurs Tahoera’a de Polynésie Teura Iriti et Vincent Dubois, en raison d'une manifestation de soutien le jour du vote, "de nature à porter atteinte à la sincérité du scrutin". Le recours avait été formé par trois candidats malheureux à cette élection, dont Tauhiti Nena.

La liste UPLD pour les sénatoriales partielles maintient les objectifs de campagne présentés en septembre. Ce programme est articulé autour de 11 points sur le thème "Libérons nos communes !" et propose de prolonger le travail parlementaire engagé par le sénateur Tuheiava au cours des six dernières années : améliorer le statut de l’élu local avec l’adoption d’un Code des communes de Polynésie française en remplacement du Code général des collectivités territoriales qui s’impose aux élus depuis 2008 en leur donnant des obligations nouvelles (eau, déchets…) sans accroître significativement leurs sources de financement.

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Vendredi 13 Février 2015 à 10:05 | Lu 797 fois