Le nouveau centre de recherche de l'UPF. Crédit photo : Thibault Segalard.
Tahiti, le 02 mars – Jeudi matin, l'UPF a inauguré son nouveau centre de recherche après deux années de travaux. Un bâtiment qui regroupera tous les différents pôles de recherche pour favoriser les collaborations.
L'UPF a inauguré son nouveau centre de recherche jeudi matin à Punaauia. Devant des représentants de l'État, du Pays, mais également des professeurs et des élèves, le président de l'université Patrick Capolsini a inauguré ce tout nouveau bâtiment de 2 700 m² entièrement dédiés aux chercheurs et où seront maintenant concentrés tous les pôles de recherche de l'université. “Ça sera un espace de partage entre tous les professeurs. Les pièces ont été pensées pour favoriser les échanges et la convivialité nécessaires à l'épanouissement d'une recherche interdisciplinaire, car c'est souvent dans un couloir ou autour d'un café que les collaborations émergent. Nous fondons de grands espoirs dans ce futur rapprochement des idées” a d'ailleurs précisé Patrick Capolsini dans son discours d'ouverture. L'achèvement de cette construction débutée en septembre 2020 signe la fin de la première phase du “programme de restructuration” de l'enseignement et de la recherche, mené par l'université : “La phase 1 de ce programme se termine aujourd'hui. Ensuite nous engagerons dès le mois prochain la deuxième phase, avec la transformation des espaces libérés en de nouvelles salles de cours car nous manquons cruellement d'espaces, a détaillé le président de l'UPF, ensuite, nous attaquerons l'extension et la restructuration de la bibliothèque universitaire qui était initialement prévue pour 1 500 étudiants et enfin la quatrième et dernière phase sera la rénovation et l'extension des logements étudiants du campus”. Actuellement l'université accueille quasiment 3 200 étudiants.
S'exporter dans le Pacifique
Ce tout nouveau centre de recherche, qui aura coûté 1,2 milliard de Fcfp, a également vocation à faire rayonner la recherche polynésienne dans le Pacifique. “Plus on a de capacité de travail comme ça va être le cas avec ce nouveau bâtiment, plus on pourra attirer des étudiants et des chercheurs étrangers” a expliqué Jean-Claude Gaertner, directeur de UMR et de l'Institut de recherche pour le développement en Polynésie, en marge de la conférence. Cette volonté de créer un axe de rayonnement avec le Pacifique s'inscrit d'ailleurs dans le projet Nārua, lancé par l'UPF l'année dernière et qui prône le développement de l'identité universitaire polynésienne selon Patrick Capolsini : "Avec le projet Nārua, nous espérons renforcer notre impact et notre prestige dans cette zone. Nous avons l'idée un peu ambitieuse de créer une sorte d'Erasmus Pacifique avec des échanges d'étudiants. Notamment avec Hawaii, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et même d'autres pays insulaires plus petits. Les échanges se feraient dans les deux sens, pour un semestre ou une année et à tous les niveaux, licence, master et doctorat”. Pour le moment, l'UPF accueille très peu d'étudiants étrangers, mais “beaucoup partent étudier en Europe et nous avons trois étudiants qui sont actuellement en master à Wellington”, a-t-il rajouté.
L'UPF a inauguré son nouveau centre de recherche jeudi matin à Punaauia. Devant des représentants de l'État, du Pays, mais également des professeurs et des élèves, le président de l'université Patrick Capolsini a inauguré ce tout nouveau bâtiment de 2 700 m² entièrement dédiés aux chercheurs et où seront maintenant concentrés tous les pôles de recherche de l'université. “Ça sera un espace de partage entre tous les professeurs. Les pièces ont été pensées pour favoriser les échanges et la convivialité nécessaires à l'épanouissement d'une recherche interdisciplinaire, car c'est souvent dans un couloir ou autour d'un café que les collaborations émergent. Nous fondons de grands espoirs dans ce futur rapprochement des idées” a d'ailleurs précisé Patrick Capolsini dans son discours d'ouverture. L'achèvement de cette construction débutée en septembre 2020 signe la fin de la première phase du “programme de restructuration” de l'enseignement et de la recherche, mené par l'université : “La phase 1 de ce programme se termine aujourd'hui. Ensuite nous engagerons dès le mois prochain la deuxième phase, avec la transformation des espaces libérés en de nouvelles salles de cours car nous manquons cruellement d'espaces, a détaillé le président de l'UPF, ensuite, nous attaquerons l'extension et la restructuration de la bibliothèque universitaire qui était initialement prévue pour 1 500 étudiants et enfin la quatrième et dernière phase sera la rénovation et l'extension des logements étudiants du campus”. Actuellement l'université accueille quasiment 3 200 étudiants.
S'exporter dans le Pacifique
Ce tout nouveau centre de recherche, qui aura coûté 1,2 milliard de Fcfp, a également vocation à faire rayonner la recherche polynésienne dans le Pacifique. “Plus on a de capacité de travail comme ça va être le cas avec ce nouveau bâtiment, plus on pourra attirer des étudiants et des chercheurs étrangers” a expliqué Jean-Claude Gaertner, directeur de UMR et de l'Institut de recherche pour le développement en Polynésie, en marge de la conférence. Cette volonté de créer un axe de rayonnement avec le Pacifique s'inscrit d'ailleurs dans le projet Nārua, lancé par l'UPF l'année dernière et qui prône le développement de l'identité universitaire polynésienne selon Patrick Capolsini : "Avec le projet Nārua, nous espérons renforcer notre impact et notre prestige dans cette zone. Nous avons l'idée un peu ambitieuse de créer une sorte d'Erasmus Pacifique avec des échanges d'étudiants. Notamment avec Hawaii, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et même d'autres pays insulaires plus petits. Les échanges se feraient dans les deux sens, pour un semestre ou une année et à tous les niveaux, licence, master et doctorat”. Pour le moment, l'UPF accueille très peu d'étudiants étrangers, mais “beaucoup partent étudier en Europe et nous avons trois étudiants qui sont actuellement en master à Wellington”, a-t-il rajouté.