Crédit Munir UZ ZAMAN / AFP
Genève, Suisse | AFP | jeudi 03/10/2024 - Le changement climatique permet aux moustiques de se répandre plus loin plus vite, provoquant une explosion des cas de dengue et autres maladies à arbovirus et forçant l'OMS à lancer un plan de lutte mondial pour les contenir.
"La propagation rapide de la dengue et d'autres maladies à arbovirus ces dernières années est une tendance alarmante qui exige une réponse coordonnée" entre divers secteurs et au-delà des frontières, a déclaré le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.
Selon l'organisation onusienne, le nombre de cas de dengue suffisamment graves pour être testés a environ doublé chaque année depuis 2021.
Sur les huit premiers mois de 2024, plus de 7.900 décès ont déjà été signalés, pour plus de 12,3 millions de cas avérés ou signalés à l'OMS.
C'est presque le double des 6,5 millions de cas signalés pour toute l'année 2023.
Les cas se comptent probablement en centaines de millions mais faute de tests ou de symptômes ne sont pas répertoriés.
La dengue peut provoquer une forte fièvre et des courbatures, mais la plupart des personnes ne présentent aucun symptôme, et l'OMS estime qu'il y a entre 100 et 400 millions d'infections chaque année.
La maladie est causée par un arbovirus transmis par des moustiques Aedes aegypti, qui se propagent dans de nouvelles aires géographiques à mesure que la planète se réchauffe.
Des facteurs tels que l'urbanisation sauvage et les mauvaises pratiques en matière d'usage de l'eau, d'assainissement et d'hygiène, ainsi que les voyages internationaux ont également facilité la propagation rapide de la maladie.
Elle est déjà endémique dans plus de 130 pays, souligne l'OMS.
On estime actuellement que quatre milliards de personnes dans le monde -la moitié de la population mondiale - risquent de contracter la dengue et d'autres arbovirus, dont le chikungunya et le zika, et que ce nombre devrait atteindre cinq milliards d'ici 2050, met en garde l'organisation.
Le plan de l'OMS vise à favoriser une réponse mondiale coordonnée, notamment en matière de surveillance des maladies, d'activités de laboratoires, de lutte contre les vecteurs de la maladie, ainsi que pour la recherche et le développement de meilleurs traitements et de vaccins efficaces.
L'OMS a indiqué qu'elle aura besoin de 55 millions de dollars (50 millions d'euros) de financement pour mettre en œuvre le plan au cours de l'année prochaine.
"Du maintien d'un environnement propre à la lutte antivectorielle, en passant par la recherche et la fourniture de soins médicaux délivrés à temps, chacun a un rôle à jouer dans la lutte contre la dengue", a insisté le docteur Tedros.
"Ce plan est une feuille de route pour inverser la tendance contre cette maladie et d'autres maladies à arbovirus transmises par Aedes (aegypti), protéger les populations vulnérables et ouvrir la voie à un avenir plus sain", a-t-il ajouté.
"La propagation rapide de la dengue et d'autres maladies à arbovirus ces dernières années est une tendance alarmante qui exige une réponse coordonnée" entre divers secteurs et au-delà des frontières, a déclaré le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.
Selon l'organisation onusienne, le nombre de cas de dengue suffisamment graves pour être testés a environ doublé chaque année depuis 2021.
Sur les huit premiers mois de 2024, plus de 7.900 décès ont déjà été signalés, pour plus de 12,3 millions de cas avérés ou signalés à l'OMS.
C'est presque le double des 6,5 millions de cas signalés pour toute l'année 2023.
Les cas se comptent probablement en centaines de millions mais faute de tests ou de symptômes ne sont pas répertoriés.
La dengue peut provoquer une forte fièvre et des courbatures, mais la plupart des personnes ne présentent aucun symptôme, et l'OMS estime qu'il y a entre 100 et 400 millions d'infections chaque année.
La maladie est causée par un arbovirus transmis par des moustiques Aedes aegypti, qui se propagent dans de nouvelles aires géographiques à mesure que la planète se réchauffe.
Des facteurs tels que l'urbanisation sauvage et les mauvaises pratiques en matière d'usage de l'eau, d'assainissement et d'hygiène, ainsi que les voyages internationaux ont également facilité la propagation rapide de la maladie.
Elle est déjà endémique dans plus de 130 pays, souligne l'OMS.
On estime actuellement que quatre milliards de personnes dans le monde -la moitié de la population mondiale - risquent de contracter la dengue et d'autres arbovirus, dont le chikungunya et le zika, et que ce nombre devrait atteindre cinq milliards d'ici 2050, met en garde l'organisation.
Le plan de l'OMS vise à favoriser une réponse mondiale coordonnée, notamment en matière de surveillance des maladies, d'activités de laboratoires, de lutte contre les vecteurs de la maladie, ainsi que pour la recherche et le développement de meilleurs traitements et de vaccins efficaces.
L'OMS a indiqué qu'elle aura besoin de 55 millions de dollars (50 millions d'euros) de financement pour mettre en œuvre le plan au cours de l'année prochaine.
"Du maintien d'un environnement propre à la lutte antivectorielle, en passant par la recherche et la fourniture de soins médicaux délivrés à temps, chacun a un rôle à jouer dans la lutte contre la dengue", a insisté le docteur Tedros.
"Ce plan est une feuille de route pour inverser la tendance contre cette maladie et d'autres maladies à arbovirus transmises par Aedes (aegypti), protéger les populations vulnérables et ouvrir la voie à un avenir plus sain", a-t-il ajouté.