Fabrice COFFRINI / AFP
Genève, Suisse | AFP | mardi 01/02/2022 - Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti mardi qu'il était trop tôt pour que les pays crient victoire face au Covid-19 ou abandonnent leurs tentatives d'enrayer la transmission du virus.
"Il est prématuré pour tout pays de se rendre ou de déclarer victoire", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse, inquiet face à une progression des décès dans la plupart des régions du monde.
Son appel à la prudence survient alors que certains pays envisagent le retour à la vie d'avant. Le Danemark a même franchi ce pas mardi, en dépit d'un niveau record de cas de Covid-19, s'estimant en mesure de le faire grâce à sa forte couverture vaccinale et à la moindre sévérité du variant Omicron.
Le chef des urgences de l'OMS, Michael Ryan, a dit craindre que certains pays veuillent - en raison de la pression politique - imiter les gouvernements qui assouplissent déjà les mesures, sans prendre en compte leur propre situation en matière de santé et de couverture vaccinale.
Maria Van Kerkhove, en charge de la gestion de la pandémie de Covid-19 à l'OMS, a également mis en garde contre un rapide relâchement des mesures.
"Nous appelons à la prudence car de nombreux pays n'ont pas encore atteint le pic d'Omicron. Beaucoup de pays ont de faibles niveaux de couverture vaccinale", a-t-elle dit.
Et "plus de transmission signifie plus de décès", a rappelé le Dr Tedros.
"Petit à petit"
Pour Mme Van Kerkhove, "ce n'est donc pas le moment de tout relâcher d'un coup".
"Nous recommandons toujours la prudence (...) y compris dans la levée de ces mesures qui doit être faite de façon lente et constante, petit à petit. Car ce virus est très dynamique et nous avons encore beaucoup à apprendre de lui", a-t-elle encore souligné.
Depuis que le variant Omicron a été identifié pour la première fois il y a tout juste 10 semaines, près de 90 millions de cas ont été signalés à l'OMS.
"Nous sommes préoccupés par le fait qu'un récit s'est installé dans certains pays selon lequel, en raison des vaccins et de la transmissibilité élevée d'Omicron, et de sa moindre gravité, prévenir la transmission ne serait plus possible. Rien de tout cela ne pourrait être plus éloigné de la vérité", a affirmé le chef de l'OMS.
Pour le Dr Tedros, "ce virus est dangereux". Un message qu'il n'a de cesse de répéter depuis l'apparition du variant Omicron.
"Nous ne demandons à aucun pays de réinstaurer des confinements. Mais nous appelons tous les pays à protéger leur population en utilisant tous les outils disponibles, et pas que les vaccins", a-t-il souligné.
Affirmant que le virus va continuer à évoluer, il a appelé les pays à poursuivre les tests, la surveillance du virus et son séquençage: "Nous ne pouvons pas combattre ce virus si nous ne savons pas ce qu'il fait".
Il a également estimé que si le virus continue à évoluer, "les vaccins devront peut-être aussi évoluer".
"Il est prématuré pour tout pays de se rendre ou de déclarer victoire", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse, inquiet face à une progression des décès dans la plupart des régions du monde.
Son appel à la prudence survient alors que certains pays envisagent le retour à la vie d'avant. Le Danemark a même franchi ce pas mardi, en dépit d'un niveau record de cas de Covid-19, s'estimant en mesure de le faire grâce à sa forte couverture vaccinale et à la moindre sévérité du variant Omicron.
Le chef des urgences de l'OMS, Michael Ryan, a dit craindre que certains pays veuillent - en raison de la pression politique - imiter les gouvernements qui assouplissent déjà les mesures, sans prendre en compte leur propre situation en matière de santé et de couverture vaccinale.
Maria Van Kerkhove, en charge de la gestion de la pandémie de Covid-19 à l'OMS, a également mis en garde contre un rapide relâchement des mesures.
"Nous appelons à la prudence car de nombreux pays n'ont pas encore atteint le pic d'Omicron. Beaucoup de pays ont de faibles niveaux de couverture vaccinale", a-t-elle dit.
Et "plus de transmission signifie plus de décès", a rappelé le Dr Tedros.
"Petit à petit"
Pour Mme Van Kerkhove, "ce n'est donc pas le moment de tout relâcher d'un coup".
"Nous recommandons toujours la prudence (...) y compris dans la levée de ces mesures qui doit être faite de façon lente et constante, petit à petit. Car ce virus est très dynamique et nous avons encore beaucoup à apprendre de lui", a-t-elle encore souligné.
Depuis que le variant Omicron a été identifié pour la première fois il y a tout juste 10 semaines, près de 90 millions de cas ont été signalés à l'OMS.
"Nous sommes préoccupés par le fait qu'un récit s'est installé dans certains pays selon lequel, en raison des vaccins et de la transmissibilité élevée d'Omicron, et de sa moindre gravité, prévenir la transmission ne serait plus possible. Rien de tout cela ne pourrait être plus éloigné de la vérité", a affirmé le chef de l'OMS.
Pour le Dr Tedros, "ce virus est dangereux". Un message qu'il n'a de cesse de répéter depuis l'apparition du variant Omicron.
"Nous ne demandons à aucun pays de réinstaurer des confinements. Mais nous appelons tous les pays à protéger leur population en utilisant tous les outils disponibles, et pas que les vaccins", a-t-il souligné.
Affirmant que le virus va continuer à évoluer, il a appelé les pays à poursuivre les tests, la surveillance du virus et son séquençage: "Nous ne pouvons pas combattre ce virus si nous ne savons pas ce qu'il fait".
Il a également estimé que si le virus continue à évoluer, "les vaccins devront peut-être aussi évoluer".