JAKARTA, 26 août 2014 (AFP) - L'Indonésie a approuvé mardi une loi attendue depuis des années pour développer l'industrie géothermique en exploitant l'énergie des nombreux volcans dont regorge le plus grand archipel au monde.
"Il y a un grand potentiel pour l'énergie géothermique" en Indonésie, a déclaré le député Nazarudin Kiemas, qui a présidé la commission parlementaire à l'origine de la nouvelle loi votée par le Parlement, soulignant que les besoins en énergie "continuaient d'augmenter" dans le pays.
Formée de 17.000 îles et îlot qui s'étendent de l'océan Indien à l'océan Pacifique, l'Indonésie abrite 130 volcans en activité, un sous-sol qui renferme le plus grand potentiel géothermique au monde, avec environ 40% des réserves mondiales.
Mais pour le moment, ce pays d'Asie du Sud-Est n'utilise qu'une petite partie de cette énergie souterraine pour convertir en électricité les gisements de vapeur d'eau dans les massifs volcaniques, le plaçant ainsi loin derrière d'autres pays tels les Philippines, Etat voisin, ou les Etats-Unis.
La bureaucratie et les incertitudes juridiques ont freiné pendant longtemps les investissements nécessaires au développement de l'industrie géothermique en Indonésie, mais le gouvernement espère que cette nouvelle loi va accélérer le processus.
Le texte souligne que l'exploration pour l'énergie géothermique et l'installation de centrales ne sont plus considérés comme de l'exploitation minière, levant ainsi un obstacle majeur. L'industrie se heurtait auparavant à cet obstacle dans un pays aux nombreuses forêts protégées, qui renferment un important potentiel géothermique, mais où l'exploitation minière est interdite.
La loi doit encore être signée par le président sortant, Susilo Bambang Yudhoyono, ce qui devrait être une formalité. Le chef de l'Etat, dont le mandat s'achève le 20 octobre, s'est montré favorable au développement de l'énergie géothermique, dans le cadre d'un projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 26%, de 2005 à 2020.
Les coût a été pendant longtemps l'un des obstacles majeurs au développement de l'enérgie géothermique, dans un pays où la plus grande partie des besoins en électricité provient du pétrole et du charbon.
La construction d'une centrale géothermique coûte environ deux fois plus cher qu'une centrale électrique au charbon. Mais une fois qu'elle fonctionne, une centrale géothermique comme celle construite en 1980 à Kamojang, sur l'île de Java, peut convertir en électricité les gisements intarissables de vapeurs d'eau des volcans, et s'avère moins polluante qu'une centrale au charbon.
"Il y a un grand potentiel pour l'énergie géothermique" en Indonésie, a déclaré le député Nazarudin Kiemas, qui a présidé la commission parlementaire à l'origine de la nouvelle loi votée par le Parlement, soulignant que les besoins en énergie "continuaient d'augmenter" dans le pays.
Formée de 17.000 îles et îlot qui s'étendent de l'océan Indien à l'océan Pacifique, l'Indonésie abrite 130 volcans en activité, un sous-sol qui renferme le plus grand potentiel géothermique au monde, avec environ 40% des réserves mondiales.
Mais pour le moment, ce pays d'Asie du Sud-Est n'utilise qu'une petite partie de cette énergie souterraine pour convertir en électricité les gisements de vapeur d'eau dans les massifs volcaniques, le plaçant ainsi loin derrière d'autres pays tels les Philippines, Etat voisin, ou les Etats-Unis.
La bureaucratie et les incertitudes juridiques ont freiné pendant longtemps les investissements nécessaires au développement de l'industrie géothermique en Indonésie, mais le gouvernement espère que cette nouvelle loi va accélérer le processus.
Le texte souligne que l'exploration pour l'énergie géothermique et l'installation de centrales ne sont plus considérés comme de l'exploitation minière, levant ainsi un obstacle majeur. L'industrie se heurtait auparavant à cet obstacle dans un pays aux nombreuses forêts protégées, qui renferment un important potentiel géothermique, mais où l'exploitation minière est interdite.
La loi doit encore être signée par le président sortant, Susilo Bambang Yudhoyono, ce qui devrait être une formalité. Le chef de l'Etat, dont le mandat s'achève le 20 octobre, s'est montré favorable au développement de l'énergie géothermique, dans le cadre d'un projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 26%, de 2005 à 2020.
Les coût a été pendant longtemps l'un des obstacles majeurs au développement de l'enérgie géothermique, dans un pays où la plus grande partie des besoins en électricité provient du pétrole et du charbon.
La construction d'une centrale géothermique coûte environ deux fois plus cher qu'une centrale électrique au charbon. Mais une fois qu'elle fonctionne, une centrale géothermique comme celle construite en 1980 à Kamojang, sur l'île de Java, peut convertir en électricité les gisements intarissables de vapeurs d'eau des volcans, et s'avère moins polluante qu'une centrale au charbon.