PAPEETE, le 28 octobre 2017 - Mardi matin, l'Institut d'Emission d'Outre-Mer a présenté un point de conjoncture pour la période 2007-2017. Il en résulte que l'économie du Pays est lancée dans une reprise économique qui prévoit d'être durable et stable.
Claude Periou, Directeur de l'Institut d'émission d'Outre-Mer (IEOM), en Polynésie, a présenté un point de conjoncture de l'économie de la Polynésie française, mardi matin, lors de la conférence économique.
Ainsi, avec un taux de croissance de 1,8 % la Polynésie est en "rattrapage de la décennie précédente". Néanmoins, selon lui, le Pays, devrait se fixer comme objectif d'atteindre le taux de croissance des Pays émergents qui est de 4,6 %, car leur type d'économie est semblable à celle de la Polynésie.
" L'environnement économique est favorable. On retrouve, en 2017, des niveaux d'indicateurs d'avant crise," indique Claude Periou lors de sa présentation. La Polynésie compte sur un indicateur du climat des affaires(ICA) de 110,6. "Je vous rappelle que lorsque l'ICA est situé au-dessus de 100 sur la moyenne et longue période, il est favorablement orienté". Cette croissance a démarré en 2013, elle se consolide année après année. L'ICA qui relève l'intention des chefs d'entreprises et leur anticipation économique montre que leur perception est favorable. Ainsi, les chefs d'entreprise recommencent à créer des emplois.
Par ailleurs, en 2016, le nombre de créations d'entreprises progresse de 12 % par rapport à 2015. 64 % des créations d'entreprises se font dans les services. 15 % dans le commerce. Par ailleurs, 90 % des créations d'entreprises sont des entreprises de petite taille.
Par Ailleurs, l'IEOM constate également une baisse du nombre de défaillances d'entreprises. En même temps que le nombre de défaillances diminue, le taux de croissance du PIB augmente. Ce phénomène met en évidence une corrélation des deux indicateurs.
La croissance économique est tirée par l'investissement privé des entreprises polynésiennes. Les encours de crédit à l'investissement sont en hausse dans un contexte de taux d'intérêt qui restent bas, de 2,65 %. Certes les taux sont plus élevés qu'en métropole, mais le niveau de risque n'est pas le même non plus. Ce dernier est plus élevé en Polynésie parce que le tissu est essentiellement composé de PME.
Ainsi, selon Claude Periou, " Il faut se satisfaire que la situation économique se soit inversée. Entre 2013 et aujourd'hui, le taux de croissance du PIB est passé de 0,3 à 1,8 %. Ce niveau est favorable, mais est encore perfectible afin de pouvoir résoudre notamment un problème essentiel de la Polynésie qui est la création d'emploi. La croissance est tirée par trois phénomènes, le premier c'est la consommation des ménages. Cette consommation a bien repris, les ménages thésaurisent moins, dépensent plus et gagnent plus du fait de la création d'emploi. Le deuxième c'est celui des investissements privés". Depuis deux ans, l'économie vit une vive reprise de l'investissement surtout depuis le mois de mars.
Claude Periou, Directeur de l'Institut d'émission d'Outre-Mer (IEOM), en Polynésie, a présenté un point de conjoncture de l'économie de la Polynésie française, mardi matin, lors de la conférence économique.
Ainsi, avec un taux de croissance de 1,8 % la Polynésie est en "rattrapage de la décennie précédente". Néanmoins, selon lui, le Pays, devrait se fixer comme objectif d'atteindre le taux de croissance des Pays émergents qui est de 4,6 %, car leur type d'économie est semblable à celle de la Polynésie.
" L'environnement économique est favorable. On retrouve, en 2017, des niveaux d'indicateurs d'avant crise," indique Claude Periou lors de sa présentation. La Polynésie compte sur un indicateur du climat des affaires(ICA) de 110,6. "Je vous rappelle que lorsque l'ICA est situé au-dessus de 100 sur la moyenne et longue période, il est favorablement orienté". Cette croissance a démarré en 2013, elle se consolide année après année. L'ICA qui relève l'intention des chefs d'entreprises et leur anticipation économique montre que leur perception est favorable. Ainsi, les chefs d'entreprise recommencent à créer des emplois.
Par ailleurs, en 2016, le nombre de créations d'entreprises progresse de 12 % par rapport à 2015. 64 % des créations d'entreprises se font dans les services. 15 % dans le commerce. Par ailleurs, 90 % des créations d'entreprises sont des entreprises de petite taille.
Par Ailleurs, l'IEOM constate également une baisse du nombre de défaillances d'entreprises. En même temps que le nombre de défaillances diminue, le taux de croissance du PIB augmente. Ce phénomène met en évidence une corrélation des deux indicateurs.
La croissance économique est tirée par l'investissement privé des entreprises polynésiennes. Les encours de crédit à l'investissement sont en hausse dans un contexte de taux d'intérêt qui restent bas, de 2,65 %. Certes les taux sont plus élevés qu'en métropole, mais le niveau de risque n'est pas le même non plus. Ce dernier est plus élevé en Polynésie parce que le tissu est essentiellement composé de PME.
Ainsi, selon Claude Periou, " Il faut se satisfaire que la situation économique se soit inversée. Entre 2013 et aujourd'hui, le taux de croissance du PIB est passé de 0,3 à 1,8 %. Ce niveau est favorable, mais est encore perfectible afin de pouvoir résoudre notamment un problème essentiel de la Polynésie qui est la création d'emploi. La croissance est tirée par trois phénomènes, le premier c'est la consommation des ménages. Cette consommation a bien repris, les ménages thésaurisent moins, dépensent plus et gagnent plus du fait de la création d'emploi. Le deuxième c'est celui des investissements privés". Depuis deux ans, l'économie vit une vive reprise de l'investissement surtout depuis le mois de mars.