Moorea, le 6 mars 2025 - Dans le cadre du projet OceanIA, des caméras infrarouges dotées d’une intelligence artificielle seront bientôt déployées pour détecter en temps réel les baleines dans les passes de Vaiare et de Papeete. L’objectif de l’association Oceania, à l’initiative de ce projet, est de renforcer la surveillance des baleines dans les deux passes afin d’éviter au maximum les collisions avec les bateaux.
Le projet OceanIA, porté par l'association Oceania, a pour objectif de réduire encore plus les risques de collision entre les navires et les baleines à bosse dans les passes de Vaiare et de Papeete. Ce projet novateur, subventionné par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), prévoit de déployer des caméras qui seront installées à terre et qui seront capables de réaliser une surveillance permanente du trafic maritime et des baleines, même de nuit, dans les deux passes grâce à la technologie infrarouge.
La grande innovation du projet réside dans l'utilisation d'une intelligence artificielle capable de détecter à distance les baleines et les navires. Ces caméras peuvent identifier les cétacés et les embarcations jusqu’à 2 à 3 kilomètres. Dès qu'une baleine ou un bateau est repéré, l’intelligence artificielle alerte immédiatement les capitaines. “L’intelligence artificielle sera chargée d’apprendre à repérer les baleines et les bateaux en temps réel. L’objectif est de créer des zones à risque : lorsqu’une baleine est détectée, une zone d’alerte sera générée sur la caméra. Si un bateau entre dans cette zone, l’intelligence artificielle enverra immédiatement un message au capitaine pour l’avertir de la présence d’une baleine et lui recommander de ralentir. C’est l’objectif principal de ce projet”, explique Marie-Lou Bontemps, cheffe de projet Ocean Watch et directrice adjointe de l'association Oceania.
Entraîner l’intelligence artificielle
Un travail de préparation sera fait avant le lancement officiel de ce projet au début de la saison des baleines. “Nous allons entraîner l’intelligence artificielle à identifier les baleines en utilisant les images capturées l’année dernière par les caméras. L’outil sera officiellement déployé pendant la saison des baleines, probablement de juillet à mi-novembre. En attendant, plusieurs préparatifs sont nécessaires : nous devons tester et entraîner l’intelligence artificielle, obtenir les autorisations nécessaires pour l’installation des caméras et identifier les emplacements les plus adaptés sur terre”, ajoute Marie-Lou Bontemps.
À noter que le projet OceanIA va aussi venir renforcer et travailler en synergie avec le programme Ocean Watch, qui prévoit chaque année d’envoyer des observateurs à bord des navires pour repérer les baleines en mer, entre les passes de Vaiare et de Papeete.
Le projet OceanIA, porté par l'association Oceania, a pour objectif de réduire encore plus les risques de collision entre les navires et les baleines à bosse dans les passes de Vaiare et de Papeete. Ce projet novateur, subventionné par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), prévoit de déployer des caméras qui seront installées à terre et qui seront capables de réaliser une surveillance permanente du trafic maritime et des baleines, même de nuit, dans les deux passes grâce à la technologie infrarouge.
La grande innovation du projet réside dans l'utilisation d'une intelligence artificielle capable de détecter à distance les baleines et les navires. Ces caméras peuvent identifier les cétacés et les embarcations jusqu’à 2 à 3 kilomètres. Dès qu'une baleine ou un bateau est repéré, l’intelligence artificielle alerte immédiatement les capitaines. “L’intelligence artificielle sera chargée d’apprendre à repérer les baleines et les bateaux en temps réel. L’objectif est de créer des zones à risque : lorsqu’une baleine est détectée, une zone d’alerte sera générée sur la caméra. Si un bateau entre dans cette zone, l’intelligence artificielle enverra immédiatement un message au capitaine pour l’avertir de la présence d’une baleine et lui recommander de ralentir. C’est l’objectif principal de ce projet”, explique Marie-Lou Bontemps, cheffe de projet Ocean Watch et directrice adjointe de l'association Oceania.
Entraîner l’intelligence artificielle
Un travail de préparation sera fait avant le lancement officiel de ce projet au début de la saison des baleines. “Nous allons entraîner l’intelligence artificielle à identifier les baleines en utilisant les images capturées l’année dernière par les caméras. L’outil sera officiellement déployé pendant la saison des baleines, probablement de juillet à mi-novembre. En attendant, plusieurs préparatifs sont nécessaires : nous devons tester et entraîner l’intelligence artificielle, obtenir les autorisations nécessaires pour l’installation des caméras et identifier les emplacements les plus adaptés sur terre”, ajoute Marie-Lou Bontemps.
À noter que le projet OceanIA va aussi venir renforcer et travailler en synergie avec le programme Ocean Watch, qui prévoit chaque année d’envoyer des observateurs à bord des navires pour repérer les baleines en mer, entre les passes de Vaiare et de Papeete.