Adam Bruun, chef du bureau du Pacifique de la Banque européenne d'investissement (BEI) et Patrice Tépélian, directeur général de la Banque de Tahiti signent ce partenariat d'aide à l'investissement des entreprises polynésiennes.
PAPEETE, le 27 novembre 2014 La Banque européenne d'investissement (BEI) vient de mettre à disposition de la Banque de Tahiti deux enveloppes d'un montant total de 1,6 milliard pour le refinancement des entreprises locales. 952 millions de Fcfp serviront à des investissements dans le domaine du développement durable, le reste aux petites entreprises.
C'est la deuxième fois que la BEI travaille avec la Banque de Tahiti pour soutenir le développement économique, et particulièrement, les entreprises polynésiennes. En mars 2013, un premier accord avait permis de mettre à disposition des entreprises locales des crédits à hauteur de 952 millions de Fcfp via des prêts à taux préférentiels. En moins d'un an, les crédits de la BEI avaient été consommés par une dizaine d'entreprises locales.
Ce deuxième accord va plus loin. D'abord parce que les crédits de refinancement mis à disposition par la BEI via la Banque de Tahiti progressent à 1,6 milliard de Fcfp. Enfin, parce qu'une partie du dispositif doté de 6 millions d'euros (714 millions de Fcfp) vise uniquement les très petites entreprises de moins de 10 salariés. "Ces crédits de refinancement vers les micro-entreprises sont plafonnés à 100 000 euros d'investissement. On pourra donc avoir jusqu'à 60 micro-entreprises qui pourront investir avec ce soutien" explique Patrice Tépélian, directeur général de la Banque de Tahiti.
Grâce à ces crédits de refinancement accordés par la BEI, les entreprises bénéficient de taux d'intérêt à 1 ou 1,5% ce qui est très favorable. "Dans le contexte actuel et hors de ce coup de pouce de la BEI, les entreprises bénéficient au mieux de taux d'intérêt à 2,5%. Et encore, pour avoir ces conditions favorables il faut être une entreprise solide, avec une existence importante. Avec les crédits de refinancement de la BEI ce sont donc des conditions très favorables" insiste Patrice Tépélian. D'autant que la banque locale double systématiquement les crédits ouverts par la BEI afin de booster l'économie locale. Pour l'instant, sur l'enveloppe de 952 millions de Fcfp réservée à des projets dans l'environnement, les énergies renouvelables ou le traitement des déchets, deux entreprises se sont déjà positionnées pour disposer de ces crédits à l'investissement.
Pour lire le communiqué de presse de la BEI au sujet de ce partenariat, CLIQUER ICI
C'est la deuxième fois que la BEI travaille avec la Banque de Tahiti pour soutenir le développement économique, et particulièrement, les entreprises polynésiennes. En mars 2013, un premier accord avait permis de mettre à disposition des entreprises locales des crédits à hauteur de 952 millions de Fcfp via des prêts à taux préférentiels. En moins d'un an, les crédits de la BEI avaient été consommés par une dizaine d'entreprises locales.
Ce deuxième accord va plus loin. D'abord parce que les crédits de refinancement mis à disposition par la BEI via la Banque de Tahiti progressent à 1,6 milliard de Fcfp. Enfin, parce qu'une partie du dispositif doté de 6 millions d'euros (714 millions de Fcfp) vise uniquement les très petites entreprises de moins de 10 salariés. "Ces crédits de refinancement vers les micro-entreprises sont plafonnés à 100 000 euros d'investissement. On pourra donc avoir jusqu'à 60 micro-entreprises qui pourront investir avec ce soutien" explique Patrice Tépélian, directeur général de la Banque de Tahiti.
Grâce à ces crédits de refinancement accordés par la BEI, les entreprises bénéficient de taux d'intérêt à 1 ou 1,5% ce qui est très favorable. "Dans le contexte actuel et hors de ce coup de pouce de la BEI, les entreprises bénéficient au mieux de taux d'intérêt à 2,5%. Et encore, pour avoir ces conditions favorables il faut être une entreprise solide, avec une existence importante. Avec les crédits de refinancement de la BEI ce sont donc des conditions très favorables" insiste Patrice Tépélian. D'autant que la banque locale double systématiquement les crédits ouverts par la BEI afin de booster l'économie locale. Pour l'instant, sur l'enveloppe de 952 millions de Fcfp réservée à des projets dans l'environnement, les énergies renouvelables ou le traitement des déchets, deux entreprises se sont déjà positionnées pour disposer de ces crédits à l'investissement.
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Bruno Marty, P-dg de la TEP.
La TEP apprécie la durabilité de l'offre
Dans le courant de l'année 2013, la TEP –qui assure le transport de l'énergie à Tahiti- a pu disposer d'une partie de ces crédits de refinancements de la BEI, issus du premier partenariat entre la Banque de Tahiti et la banque européenne d'investissement. "Nous avons bénéficié d'un crédit de 2 millions d'euros –sur les 8 millions disponibles- avec en plus des taux intéressants. On espère en avoir encore autant si ce n'est plus avec la nouvelle planification", témoigne Bruno Marty, P-dg de cette société d'économie mixte (détenue à 51% par la Polynésie française qui prévoit des investissements importants de 4 à 5 milliards de Fcfp dans les prochains mois pour le transport des énergies. "Ce qui est intéressant pour nous c'est de pouvoir être engagé sur le long terme, la possibilité d'avoir une durabilité de ce soutien à l'investissement".
Dans le courant de l'année 2013, la TEP –qui assure le transport de l'énergie à Tahiti- a pu disposer d'une partie de ces crédits de refinancements de la BEI, issus du premier partenariat entre la Banque de Tahiti et la banque européenne d'investissement. "Nous avons bénéficié d'un crédit de 2 millions d'euros –sur les 8 millions disponibles- avec en plus des taux intéressants. On espère en avoir encore autant si ce n'est plus avec la nouvelle planification", témoigne Bruno Marty, P-dg de cette société d'économie mixte (détenue à 51% par la Polynésie française qui prévoit des investissements importants de 4 à 5 milliards de Fcfp dans les prochains mois pour le transport des énergies. "Ce qui est intéressant pour nous c'est de pouvoir être engagé sur le long terme, la possibilité d'avoir une durabilité de ce soutien à l'investissement".