L'Etat et le Pays s'engagent pour une meilleure surveillance et protection de la ZEE


Au regard de la superficie, de la dispersion des espaces maritimes comme de la disparité de nos îles, il devenait impérative pour les autorités de l'Etat et du Pays de coordonner leurs actions pour une meilleure surveillance et une meilleure protection de la ZEE.
PAPEETE, le 30 avril 2019 - Le haut-commissaire et le président du Pays ont signé ce mardi une convention pour la création de la commission mixte maritime (CMM). Au travers du CMM les autorités de l'Etat et du Pays comptent coordonner leurs actions pour une meilleure surveillance et protection de la Zone économique exclusive (ZEE) du fenua.

La Zone économique exclusive (ZEE) de la Polynésie française s'étend sur plus de 5 millions de kilomètres carrés. Au regard de la superficie, de la dispersion des espaces maritimes comme de la disparité de nos îles, il devenait impératif pour les autorités de l'Etat et du Pays de coordonner leurs actions pour une meilleure surveillance et une meilleure protection de la ZEE.

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C'est dans ce contexte que René Bidal, haut-commissaire de la République, et Edouard Fritch, président du Pays, ont procédé ce mardi à la signature de la convention relative à la création de la Commission mixte maritime (CMM), en remplacement du Conseil polynésien de la mer et du littoral (CPML) qui était "trop lourd et peu efficace dans ses actions", a indiqué Edouard Fritch.  
 
La nouvelle convention prévoit ainsi la création de quatre groupes de travail, au sein du CMM, co-présidés par les services de l’Etat et de la Polynésie française dans les domaines suivants :
- "surveillance et contrôle des pêches" suivi par le service d’Etat des affaires maritimes en Polynésie française et la Direction des ressources marines (DRM) ;
- "surveillance et protection de l’environnement marin" suivi par le bureau de L’Action de l’Etat en mer (AEM) et la Direction régionale de l’environnement (DIREN) ;
- "sécurité en mer et loisirs nautiques"  suivi par le JRCC et la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) ;
- "l’hydrographie"(étude des fonds marins) suivi par le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) et le Directeur de l’équipement.
 
Des experts mais également des acteurs de la société civile pourront également intervenir au sein de ces groupes de travail afin d’apporter un éclairage utile aux travaux en cours.

Rédigé par TI le Mardi 30 Avril 2019 à 15:06 | Lu 2108 fois