PAPEETE, 27 juillet 2017 - Près de 943 millions Fcfp (7,9 millions d'euros) viennent d'être débloqués par l'Etat au titre du soutien national convenu en faveur du système de santé polynésien.
A la suite du comité de pilotage Etat-Pays pour le financement du Régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF) qui s’est tenu le 18 juillet, l'Etat vient de débloquer une enveloppe de 716 millions Fcfp (6 millions d’euros) correspondant à la première tranche de sa participation pour l’année 2017.
Par ailleurs, l’Etat a acté une première tranche de 227 millions Fcfp (1,9 million d’euros) pour le financement du service d’oncologie, tel que cela avait été convenu sous le précédent gouvernement central. Les sommes seront libérées progressivement et feront l'objet d'une convention financière Etat-Pays. Dans un communiqué diffusé jeudi, le haut-commissaire précise à ce titre que "conformément aux engagements pris et en application de l’accord de l’Elysée signé le 17 mars dernier, l’Etat apporte sa contribution pour la prise en charge du cancer en Polynésie française. 227 millions de francs Pacifique seront versés en 2017 sur des opérations identifiées par le Pays et dont l’intérêt a été confirmé par l’Etat". René Bidal souligne aussi que "cet appui" doit permettre "la mise en œuvre de quatre séries d’actions ciblées en lien avec le ministère de la santé et les professionnels du secteur pour une meilleure prise en charge des patients. Ces investissements ont été précisés par moi-même et le Président du pays ; il s’agira en effet de créer une unité d’hospitalisation de jour à Taravao, Uturoa et Nuku-Hiva, de moderniser le registre du cancer, de créer une unité de soins de suite à Taravao, d’améliorer l’efficience du service de radiothérapie en le dotant de nouveaux matériels à la pointe de la technologie".
A la suite du comité de pilotage Etat-Pays pour le financement du Régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF) qui s’est tenu le 18 juillet, l'Etat vient de débloquer une enveloppe de 716 millions Fcfp (6 millions d’euros) correspondant à la première tranche de sa participation pour l’année 2017.
Par ailleurs, l’Etat a acté une première tranche de 227 millions Fcfp (1,9 million d’euros) pour le financement du service d’oncologie, tel que cela avait été convenu sous le précédent gouvernement central. Les sommes seront libérées progressivement et feront l'objet d'une convention financière Etat-Pays. Dans un communiqué diffusé jeudi, le haut-commissaire précise à ce titre que "conformément aux engagements pris et en application de l’accord de l’Elysée signé le 17 mars dernier, l’Etat apporte sa contribution pour la prise en charge du cancer en Polynésie française. 227 millions de francs Pacifique seront versés en 2017 sur des opérations identifiées par le Pays et dont l’intérêt a été confirmé par l’Etat". René Bidal souligne aussi que "cet appui" doit permettre "la mise en œuvre de quatre séries d’actions ciblées en lien avec le ministère de la santé et les professionnels du secteur pour une meilleure prise en charge des patients. Ces investissements ont été précisés par moi-même et le Président du pays ; il s’agira en effet de créer une unité d’hospitalisation de jour à Taravao, Uturoa et Nuku-Hiva, de moderniser le registre du cancer, de créer une unité de soins de suite à Taravao, d’améliorer l’efficience du service de radiothérapie en le dotant de nouveaux matériels à la pointe de la technologie".
Engagements du gouvernement Hollande
La contribution de l'Etat au financement du régime de solidarité de la Polynésie française avait été négociée dès 2013, mais convenu en avril 2015 pour le triennal 2015-2017. Confronté à un déficit chronique de son régime de solidarité, sur fond de crise économique, le Pays avait obtenu que l’Etat participe provisoirement au financement du RSPF, avec une dotation globale de 4,2 milliards Fcfp, libérée sur trois ans à raison de 1,4 milliard l’an, en deux versements, l’un en début et l’autre en fin d’année. Associé au financement du RSPF depuis 1996, l’Etat s’en était retiré en 2008. Son retour convenu pour trois ans en 2014 était cependant assorti d’une condition : la mise en application d'une réforme du système de protection sociale généralisé polynésien. Un principe dont la précédente ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, avait rappelé l'existence en marge de sa visite officielle, en février dernier, tout en déplorant les retards de mise en œuvre.
En ce qui concerne l'aide de l'Etat au financement du service d'oncologie du CHPF, c'est François Hollande qui en avait fait la promesse, durant sa visite officielle en février 2016. Le président de la République avait annoncé, lors de son discours à la présidence, l'accompagnement du "développement du service d'oncologie du centre hospitalier de Polynésie française avec un apport de 700 millions de Fcfp et la mise à disposition de trois médecins internes". Cette aide, dont la vocation est aujourd'hui requalifiée et considérablement élargie, sera délivrée par tranche en 2017.
En ce qui concerne l'aide de l'Etat au financement du service d'oncologie du CHPF, c'est François Hollande qui en avait fait la promesse, durant sa visite officielle en février 2016. Le président de la République avait annoncé, lors de son discours à la présidence, l'accompagnement du "développement du service d'oncologie du centre hospitalier de Polynésie française avec un apport de 700 millions de Fcfp et la mise à disposition de trois médecins internes". Cette aide, dont la vocation est aujourd'hui requalifiée et considérablement élargie, sera délivrée par tranche en 2017.