Les Ancizes-Comps, France | AFP | mercredi 19/08/2020 - "On profite du vert et on évite la foule!": à l'image de Lauriane Falkenau, venue de l'Oise, les touristes en quête de grands espaces ont plébiscité l'Auvergne, qui a bénéficié des effets cumulés du coronavirus et de la canicule.
Dans le Puy-de-Dôme, département phare du tourisme vert, la saison s'annonce "exceptionnelle, voire record", relève une responsable de la mission Tourisme du conseil départemental, même si les chiffres définitifs ne seront pas connus avant plusieurs mois.
Symbole de ce succès, la fréquentation du téléphérique qui permet de rallier le Puy de Sancy, point culminant du Massif central et plus haut volcan de métropole, a bondi de 53% en juillet par rapport à 2019, pourtant déjà une bonne saison.
Le nombre de visiteurs sur le site internet de l'Office de tourisme du Sancy a été multiplié par deux en juin et juillet, selon son directeur Luc Stelli.
Et début août, les prévisions d'hébergement étaient en augmentation de 12%.
"Economiquement, c'était crucial de faire une bonne saison" après la "période creuse du confinement". Même si les situations sont "très variables" et que le mois de septembre est incertain, certains professionnels "s'en sortiront très bien", juge-t-il.
Dans les Combrailles, territoire rural situé dans le nord-ouest du département, les points d'accueil de l'Office de tourisme ont enregistré 12% de demandes supplémentaires, souligne Marie Lepissier, directrice de l'organisme.
Aux Ancizes (Puy-de-Dôme), le vélorail -engin à cinq places qui permet de parcourir une voie ferrée en pédalant- inauguré en juin affiche complet une semaine à l'avance.
Face à l'affluence, "nous avons embauché du personnel supplémentaire" et "ajouté deux créneaux", en plus des trois prévus chaque jour, explique Nicolas Lecoint, employé du site.
Pour Mélanie Peuf, jeune parisienne rencontrée sur place, "c'est l'occasion de prendre l'air après le confinement à la maison, et de visiter des lieux touristiques où il y a moins de concentration car avec ma fille, je ne voulais pas prendre de risques au niveau sanitaire".
"On ne pouvait pas voyager à l'étranger à cause du coronavirus, comme c'était initialement prévu, donc l'Auvergne nous a semblé une bonne destination pour profiter des vacances et de grands espaces", renchérit Lauriane Falkenau, venue en famille.
L'Auvergne "château d'eau de la France" avec ses nombreux lacs, étangs, sources et ruisseaux, a aussi attiré des touristes "en quête de fraîcheur pendant la canicule", note Marie Lepissier.
"Nature préservée"
"Le Puy Mary, c'est les Champs-Elysées!", témoigne Pascal Stawicki, directeur de l'Office de tourisme d'Aurillac, évoquant le grand nombre de randonneurs parcourant le volcan cantalien.
"Les hôtels à Aurillac et autour du Puy Mary ont été remplis à 100% sur la période du 3 au 15 août", note-t-il relevant une "montée en gamme de la clientèle" qui a choisi "de venir faire du golf dans le Cantal plutôt qu'en Espagne" cette année.
En Haute-Loire, département voisin, la satisfaction des professionnels reflète également une saison prometteuse.
Près de 52% ont jugé leur activité "bonne ou très bonne" en juillet, soit une hausse de cinq points par rapport à 2019, selon une enquête réalisée auprès de 222 acteurs du tourisme départemental.
Le rocher Saint-Michel, site touristique qui surplombe la préfecture du Puy-en-Velay, a enregistré 26% de visiteurs supplémentaires en juillet et déjà 13% de plus entre le 1er et le 17 août par rapport à août 2019.
"Notre destination correspond aux attentes, avec l'image d'une nature préservée, les grands espaces, la valorisation des circuits courts", analyse Yvon Boléa, responsable du pôle promotion de la Maison du tourisme de Haute-Loire.
Le territoire "a été épargné par l'épidémie, ce qui a aussi certainement joué" dans le choix du lieu de vacances, ajoute-t-il.
Selon lui, "la baisse de la clientèle étrangère a été compensée par une clientèle de proximité", venue du Rhône, de la Loire et du Puy-de-Dôme et le nombre de réservations de dernière minute a été "spectaculaire".
A Moulins, dans l'Allier, le constat est plus mitigé: la saison "sera bonne, mais elle ne sera pas comme en 2019, année exceptionnelle pour nous", estime le directeur de l'office de tourisme Laurent Laborie, malgré des séjours plus longs, "tendance liée au Covid".
Dans le Puy-de-Dôme, département phare du tourisme vert, la saison s'annonce "exceptionnelle, voire record", relève une responsable de la mission Tourisme du conseil départemental, même si les chiffres définitifs ne seront pas connus avant plusieurs mois.
Symbole de ce succès, la fréquentation du téléphérique qui permet de rallier le Puy de Sancy, point culminant du Massif central et plus haut volcan de métropole, a bondi de 53% en juillet par rapport à 2019, pourtant déjà une bonne saison.
Le nombre de visiteurs sur le site internet de l'Office de tourisme du Sancy a été multiplié par deux en juin et juillet, selon son directeur Luc Stelli.
Et début août, les prévisions d'hébergement étaient en augmentation de 12%.
"Economiquement, c'était crucial de faire une bonne saison" après la "période creuse du confinement". Même si les situations sont "très variables" et que le mois de septembre est incertain, certains professionnels "s'en sortiront très bien", juge-t-il.
Dans les Combrailles, territoire rural situé dans le nord-ouest du département, les points d'accueil de l'Office de tourisme ont enregistré 12% de demandes supplémentaires, souligne Marie Lepissier, directrice de l'organisme.
Aux Ancizes (Puy-de-Dôme), le vélorail -engin à cinq places qui permet de parcourir une voie ferrée en pédalant- inauguré en juin affiche complet une semaine à l'avance.
Face à l'affluence, "nous avons embauché du personnel supplémentaire" et "ajouté deux créneaux", en plus des trois prévus chaque jour, explique Nicolas Lecoint, employé du site.
Pour Mélanie Peuf, jeune parisienne rencontrée sur place, "c'est l'occasion de prendre l'air après le confinement à la maison, et de visiter des lieux touristiques où il y a moins de concentration car avec ma fille, je ne voulais pas prendre de risques au niveau sanitaire".
"On ne pouvait pas voyager à l'étranger à cause du coronavirus, comme c'était initialement prévu, donc l'Auvergne nous a semblé une bonne destination pour profiter des vacances et de grands espaces", renchérit Lauriane Falkenau, venue en famille.
L'Auvergne "château d'eau de la France" avec ses nombreux lacs, étangs, sources et ruisseaux, a aussi attiré des touristes "en quête de fraîcheur pendant la canicule", note Marie Lepissier.
"Nature préservée"
"Le Puy Mary, c'est les Champs-Elysées!", témoigne Pascal Stawicki, directeur de l'Office de tourisme d'Aurillac, évoquant le grand nombre de randonneurs parcourant le volcan cantalien.
"Les hôtels à Aurillac et autour du Puy Mary ont été remplis à 100% sur la période du 3 au 15 août", note-t-il relevant une "montée en gamme de la clientèle" qui a choisi "de venir faire du golf dans le Cantal plutôt qu'en Espagne" cette année.
En Haute-Loire, département voisin, la satisfaction des professionnels reflète également une saison prometteuse.
Près de 52% ont jugé leur activité "bonne ou très bonne" en juillet, soit une hausse de cinq points par rapport à 2019, selon une enquête réalisée auprès de 222 acteurs du tourisme départemental.
Le rocher Saint-Michel, site touristique qui surplombe la préfecture du Puy-en-Velay, a enregistré 26% de visiteurs supplémentaires en juillet et déjà 13% de plus entre le 1er et le 17 août par rapport à août 2019.
"Notre destination correspond aux attentes, avec l'image d'une nature préservée, les grands espaces, la valorisation des circuits courts", analyse Yvon Boléa, responsable du pôle promotion de la Maison du tourisme de Haute-Loire.
Le territoire "a été épargné par l'épidémie, ce qui a aussi certainement joué" dans le choix du lieu de vacances, ajoute-t-il.
Selon lui, "la baisse de la clientèle étrangère a été compensée par une clientèle de proximité", venue du Rhône, de la Loire et du Puy-de-Dôme et le nombre de réservations de dernière minute a été "spectaculaire".
A Moulins, dans l'Allier, le constat est plus mitigé: la saison "sera bonne, mais elle ne sera pas comme en 2019, année exceptionnelle pour nous", estime le directeur de l'office de tourisme Laurent Laborie, malgré des séjours plus longs, "tendance liée au Covid".