Al Wakrah, Qatar | AFP | mercredi 30/11/2022 - Surprise, surprise! L'esprit viking du Danemark était bien las et l'Australie a montré plus d'envie pour conquérir mercredi sa place en huitième de finale du Mondial-2022, pour la deuxième fois de son histoire.
La liaison satellite a bien fonctionné entre les stades de Doha: les supporters australiens massés dans un coin du stade Al Janoub venaient d'apprendre que les "Socceroos" avaient un pied hors du Qatar, en raison du but marqué par la Tunisie contre la la France, quand Mathew Leckie s'est échappé en contre pour la remettre dans le Top-16 grâce une frappe croisée impeccable (60e).
Seulement devancés à la différence de buts par les Bleus, les Australiens défieront en huitième de finale, dès samedi, le leader du groupe C; celui de l'Argentine, dont le verdict était attendu quelques heures après.
"C'est tellement d'émotions. On veut rêver en grand et on avait dit quand nous sommes arrivés que nous voulions passer le premier tour. C'est fait", a savouré le buteur du soir, 31 ans, qui évolue au Melbourne City.
Les Australiens ont ensuite défendu bec et ongles pour éviter une égalisation danoise qui aurait été synonyme de cruelle élimination. Leurs cris de joie quand ils se sont rassemblés en cercle après le coup de sifflet final était à la hauteur de leur exploit.
"Je suis si fier des joueurs, de l'engagement, de leur combat", a soufflé leur sélectionneur Graham Arnold devant la presse.
"On a beaucoup parlé de la génération dorée de 2006, on parle peut-être d'une nouvelle génération dorée", a-t-il ajouté.
Pas de réseaux sociaux
L'Australie n'avait en effet connu jusqu'ici qu'une fois le frisson des matches à élimination directe, en 2006. L'aventure s'était alors arrêtée en huitième face aux futurs champions du monde italiens (1-0), sur un penalty dans le temps additionnel de Francesco Totti.
Les Danois, sans idées, suivront la suite du tournoi à la télévision, incapables de ranimer la flamme qui les avait menée jusqu'en demi-finale de l'Euro l'an dernier.
Lors d'une rencontre parfaitement verrouillée par les Australiens, Martin Braithwaite, titularisé en pointe, est resté une ombre. Kasper Dolberg, entré à sa place, n'a pas été davantage décisif malgré une poussée finale des Danois qui ont tenté d'arracher une égalisation qui ne leur aurait servi à rien.
Comme leurs supporters, leur sélectionneur danois n'a pas reconnu ses joueurs pendant ce Mondial conclu avec un seul point, à la dernière place.
"Je n'ai pas d'explication, il y avait une sorte de manque enthousiasme, de cohésion, que nous avons habituellement", a-t-il souligné.
"D'où cela vient? C'est une question qu'il va falloir examiner. Il y avait un manque de fraîcheur dans les têtes", a-t-il ajouté.
Pour réchauffer l'air climatisé du stade Al Janoub, il fallait cette fois compter sur l'éclair de Leckie et la grande joie jaune et verte au coup de sifflet final. Mais une fois rentrés à l'hôtel, pas de célébrations ni de réseaux sociaux "jusqu'à quatre ou cinq heures du matin", a mis en garde le sélectionneur australien: "Le plus important maintenant est de récupérer".
La liaison satellite a bien fonctionné entre les stades de Doha: les supporters australiens massés dans un coin du stade Al Janoub venaient d'apprendre que les "Socceroos" avaient un pied hors du Qatar, en raison du but marqué par la Tunisie contre la la France, quand Mathew Leckie s'est échappé en contre pour la remettre dans le Top-16 grâce une frappe croisée impeccable (60e).
Seulement devancés à la différence de buts par les Bleus, les Australiens défieront en huitième de finale, dès samedi, le leader du groupe C; celui de l'Argentine, dont le verdict était attendu quelques heures après.
"C'est tellement d'émotions. On veut rêver en grand et on avait dit quand nous sommes arrivés que nous voulions passer le premier tour. C'est fait", a savouré le buteur du soir, 31 ans, qui évolue au Melbourne City.
Les Australiens ont ensuite défendu bec et ongles pour éviter une égalisation danoise qui aurait été synonyme de cruelle élimination. Leurs cris de joie quand ils se sont rassemblés en cercle après le coup de sifflet final était à la hauteur de leur exploit.
"Je suis si fier des joueurs, de l'engagement, de leur combat", a soufflé leur sélectionneur Graham Arnold devant la presse.
"On a beaucoup parlé de la génération dorée de 2006, on parle peut-être d'une nouvelle génération dorée", a-t-il ajouté.
Pas de réseaux sociaux
L'Australie n'avait en effet connu jusqu'ici qu'une fois le frisson des matches à élimination directe, en 2006. L'aventure s'était alors arrêtée en huitième face aux futurs champions du monde italiens (1-0), sur un penalty dans le temps additionnel de Francesco Totti.
Les Danois, sans idées, suivront la suite du tournoi à la télévision, incapables de ranimer la flamme qui les avait menée jusqu'en demi-finale de l'Euro l'an dernier.
Lors d'une rencontre parfaitement verrouillée par les Australiens, Martin Braithwaite, titularisé en pointe, est resté une ombre. Kasper Dolberg, entré à sa place, n'a pas été davantage décisif malgré une poussée finale des Danois qui ont tenté d'arracher une égalisation qui ne leur aurait servi à rien.
Comme leurs supporters, leur sélectionneur danois n'a pas reconnu ses joueurs pendant ce Mondial conclu avec un seul point, à la dernière place.
"Je n'ai pas d'explication, il y avait une sorte de manque enthousiasme, de cohésion, que nous avons habituellement", a-t-il souligné.
"D'où cela vient? C'est une question qu'il va falloir examiner. Il y avait un manque de fraîcheur dans les têtes", a-t-il ajouté.
Pour réchauffer l'air climatisé du stade Al Janoub, il fallait cette fois compter sur l'éclair de Leckie et la grande joie jaune et verte au coup de sifflet final. Mais une fois rentrés à l'hôtel, pas de célébrations ni de réseaux sociaux "jusqu'à quatre ou cinq heures du matin", a mis en garde le sélectionneur australien: "Le plus important maintenant est de récupérer".