Sydney, Australie | AFP | jeudi 23/03/2022 - L'Australie a accepté jeudi l'offre faite il y a près d'une décennie par la Nouvelle-Zélande d'accueillir 450 réfugiés qui, depuis des années, vivent dans des centres de rétention situés dans des îles éloignées du Pacifique.
Cette proposition, qui remonte à 2013, prévoit que la Nouvelle-Zélande accueille chaque année pendant trois ans 150 réfugiés, tous préalablement sélectionnés par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
"Nous sommes heureux de faire des propositions de réinstallation à des réfugiés qui, autrement, auraient continué à faire face à un avenir incertain", a déclaré le ministre néo-zélandais de l'Immigration, Kris Faafoi.
Dans une déclaration commune avec la ministre australienne de l'Intérieur, Karen Andrews, M. Faafoi a déclaré que cet accord reflétait "la longue et fière histoire de la Nouvelle-Zélande en matière de réinstallation des réfugiés".
Wellington avait fait une première offre au moment où l'Australie cherchait à dissuader un nombre record de demandeurs d'asile d'arriver par bateau sur l'île.
Canberra les a envoyés dans des camps de rétention de migrants sur la petite île de Nauru, dans le Pacifique, et sur l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, affirmant qu'aucun demandeur d'asile arrivé par bateau ne se verrait autoriser à s'installer de manière permanente en Australie.
A l'époque, l'Australie avait rejeté l'offre de Wellington, craignant que les réfugiés ne finissent par revenir en Australie, en vertu d'un accord entre les deux pays sur les droits de résidence.
Mme Andrews a déclaré que la proposition acceptée jeudi ne devait pas être interprétée comme un assouplissement de la position de Canberra concernant les migrants arrivés par bateau.
"L'Australie reste ferme - les (personnes) arrivant illégalement par la mer ne s'installeront pas ici de manière permanente. Toute personne qui tente de franchir nos frontières sera refoulée ou envoyée à Nauru", a-t-elle déclaré.
Le HCR a salué cette annonce, déclarant que cette longue période d'incertitude a "fait payer un lourd tribut" aux réfugiés pris dans le système australien des camps offshore en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou à Nauru.
Il a indiqué que 112 réfugiés se trouvaient toujours à Nauru et qu'environ 1.100 personnes, qui ont vécu dans des centres de rétention du Pacifique, vivent désormais en Australie avec des visas temporaires.
Le HCR a indiqué que les 450 places offertes par la Nouvelle-Zélande ne permettraient pas de tous les accueillir.
"Nous espérons néanmoins que cela donnera un nouvel élan à cet objectif afin que des réponses humaines et durables puissent être trouvées, y compris en Australie, pour tous ceux qui subi les politiques australiennes de traitement offshore", a déclaré le HCR.
Cette proposition, qui remonte à 2013, prévoit que la Nouvelle-Zélande accueille chaque année pendant trois ans 150 réfugiés, tous préalablement sélectionnés par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
"Nous sommes heureux de faire des propositions de réinstallation à des réfugiés qui, autrement, auraient continué à faire face à un avenir incertain", a déclaré le ministre néo-zélandais de l'Immigration, Kris Faafoi.
Dans une déclaration commune avec la ministre australienne de l'Intérieur, Karen Andrews, M. Faafoi a déclaré que cet accord reflétait "la longue et fière histoire de la Nouvelle-Zélande en matière de réinstallation des réfugiés".
Wellington avait fait une première offre au moment où l'Australie cherchait à dissuader un nombre record de demandeurs d'asile d'arriver par bateau sur l'île.
Canberra les a envoyés dans des camps de rétention de migrants sur la petite île de Nauru, dans le Pacifique, et sur l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, affirmant qu'aucun demandeur d'asile arrivé par bateau ne se verrait autoriser à s'installer de manière permanente en Australie.
A l'époque, l'Australie avait rejeté l'offre de Wellington, craignant que les réfugiés ne finissent par revenir en Australie, en vertu d'un accord entre les deux pays sur les droits de résidence.
Mme Andrews a déclaré que la proposition acceptée jeudi ne devait pas être interprétée comme un assouplissement de la position de Canberra concernant les migrants arrivés par bateau.
"L'Australie reste ferme - les (personnes) arrivant illégalement par la mer ne s'installeront pas ici de manière permanente. Toute personne qui tente de franchir nos frontières sera refoulée ou envoyée à Nauru", a-t-elle déclaré.
Le HCR a salué cette annonce, déclarant que cette longue période d'incertitude a "fait payer un lourd tribut" aux réfugiés pris dans le système australien des camps offshore en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou à Nauru.
Il a indiqué que 112 réfugiés se trouvaient toujours à Nauru et qu'environ 1.100 personnes, qui ont vécu dans des centres de rétention du Pacifique, vivent désormais en Australie avec des visas temporaires.
Le HCR a indiqué que les 450 places offertes par la Nouvelle-Zélande ne permettraient pas de tous les accueillir.
"Nous espérons néanmoins que cela donnera un nouvel élan à cet objectif afin que des réponses humaines et durables puissent être trouvées, y compris en Australie, pour tous ceux qui subi les politiques australiennes de traitement offshore", a déclaré le HCR.