PAPEETE, le 13 novembre 2017 - Le texte de Robert Dean Frisbie, traduit de l’anglais par Henri Theureau raconte l’histoire d’un Américain au cœur débordant de rêves qui débute son périple dans le Pacifique par Tahiti. Il raconte un Tahiti d’autrefois comme d’un paradis perdu. Un Tahiti joyeux, prospère et peu connu par les Polynésiens contemporains.
Selon Ililiana Meslin, directrice de ‘Ura édition qui sort Un âge d’or Tahiti 1820 – 1923, c’est Tahiti "méconnu" que raconte Robert Dean Frisbie. "Une période de la Polynésie française prospère où la démographie était en pleine croissance après une période noire". C’est une période "joyeuse" et "généreuse".
Robert Dean Frisbie, alias Ropati, a vécu trois ans à Tahiti, à partir de 1920. Il a décrit ses années de vie au fenua dix ans plus tard. L’auteur raconte la simplicité unique de la vie tahitienne. Une simplicité qui, il en a le sentiment à l’époque, tire à sa fin.
La vie des districts d’antan
Le livre décrit la vie des districts, et en particulier, ceux de la presqu’ile. "Peu de choses ont été écrites à ce propos, par des locaux comme par des occidentaux. On ne connait pas vraiment la période que Robert Dean Frisbie décrit", poursuit Ililiana Meslin. "Alors que c’est important pour la jeunesse de savoir", indique-t-elle pour justifier la parution.
Selon le traducteur, Henri Theureau, l’intérêt principal du texte est "la description de la société tahitienne de l’immédiat après-guerre de 14-18, un peu à Papeete mais surtout dans les districts", confirme-t-il. Une vie encore rurale et communautaire. "Il y a donc un côté documentaire."
Il y a aussi "de l’humour et de la tendresse dans la description qui sont vraiment émouvants. Des portraits de vieilles mamas, des gosses en train de jouer, des réunions de chant dans le faare putuputuraa, des expéditions aux fe’i dans la montagne, des parties de pêche en pirogue, etc."
"Il s’agit aujourd’hui d’un mon de disparu"
"Et, aussi drôle que ça puisse être, il y a des caricatures féroces de popa’as, “hommes-nature” et missionnaires, et aussi de commerçants chinois, tout ça est presque constamment teinté de mélancolie : pour Frisbie, il s’agissait d’un monde en train de disparaître, il s’agit aujourd’hui d’un monde disparu."
D’après le traducteur, "on arrive toujours trop tard à Tahiti. Ici, plus encore qu’ailleurs, “c’était mieux avant”, tout le monde vous le dira. C’est ça que Frisbie a tenté de fixer. Il ne s’est en somme jamais remis de ses trois premières années dans le Pacifique, à Tahiti".
Selon Ililiana Meslin, directrice de ‘Ura édition qui sort Un âge d’or Tahiti 1820 – 1923, c’est Tahiti "méconnu" que raconte Robert Dean Frisbie. "Une période de la Polynésie française prospère où la démographie était en pleine croissance après une période noire". C’est une période "joyeuse" et "généreuse".
Robert Dean Frisbie, alias Ropati, a vécu trois ans à Tahiti, à partir de 1920. Il a décrit ses années de vie au fenua dix ans plus tard. L’auteur raconte la simplicité unique de la vie tahitienne. Une simplicité qui, il en a le sentiment à l’époque, tire à sa fin.
La vie des districts d’antan
Le livre décrit la vie des districts, et en particulier, ceux de la presqu’ile. "Peu de choses ont été écrites à ce propos, par des locaux comme par des occidentaux. On ne connait pas vraiment la période que Robert Dean Frisbie décrit", poursuit Ililiana Meslin. "Alors que c’est important pour la jeunesse de savoir", indique-t-elle pour justifier la parution.
Selon le traducteur, Henri Theureau, l’intérêt principal du texte est "la description de la société tahitienne de l’immédiat après-guerre de 14-18, un peu à Papeete mais surtout dans les districts", confirme-t-il. Une vie encore rurale et communautaire. "Il y a donc un côté documentaire."
Il y a aussi "de l’humour et de la tendresse dans la description qui sont vraiment émouvants. Des portraits de vieilles mamas, des gosses en train de jouer, des réunions de chant dans le faare putuputuraa, des expéditions aux fe’i dans la montagne, des parties de pêche en pirogue, etc."
"Il s’agit aujourd’hui d’un mon de disparu"
"Et, aussi drôle que ça puisse être, il y a des caricatures féroces de popa’as, “hommes-nature” et missionnaires, et aussi de commerçants chinois, tout ça est presque constamment teinté de mélancolie : pour Frisbie, il s’agissait d’un monde en train de disparaître, il s’agit aujourd’hui d’un monde disparu."
D’après le traducteur, "on arrive toujours trop tard à Tahiti. Ici, plus encore qu’ailleurs, “c’était mieux avant”, tout le monde vous le dira. C’est ça que Frisbie a tenté de fixer. Il ne s’est en somme jamais remis de ses trois premières années dans le Pacifique, à Tahiti".
La note du traducteur
Interrogé sur le texte de Robert Dean Frisbie, le traducteur Henri Theureau explique : "C’est un livre qui a été écrit en 1935 par un Américain qui avait séjourné à Tahiti de 1920 à 1923, et qui a vécu le reste de sa vie dans les Cook, à Samoa, à Fidji, mais essentiellement dans les Cook. Il a intitulé son livre MY TAHITI, et dit dans une courte préface qu’il en a le souvenir d’un “Âge d’or” aujourd’hui disparu – d’où le titre que nous avons choisi en français.
Robert Dean Frisbie s’était, pendant son séjour, lié d’amitié avec James Norman Hall, avec qui il correspondra toute sa vie. Hall, qui était d’une grande générosité, aidera souvent Frisbie, qui était tuberculeux et était en charge d’une grande famille (sa femme était de Puka-Puka et ils ont eu 5 enfants).
C’est un texte qui ne présentait pas de difficultés de traduction particulières. Les écrivains américains de la génération de Hall et de Frisbie écrivaient dans un anglais tout à fait classique : ils publiaient souvent d’abord certains chapitres de leurs livres dans des revues américaines, et avaient le souci d’être compris par le plus grand nombre de lecteurs."
Interrogé sur le texte de Robert Dean Frisbie, le traducteur Henri Theureau explique : "C’est un livre qui a été écrit en 1935 par un Américain qui avait séjourné à Tahiti de 1920 à 1923, et qui a vécu le reste de sa vie dans les Cook, à Samoa, à Fidji, mais essentiellement dans les Cook. Il a intitulé son livre MY TAHITI, et dit dans une courte préface qu’il en a le souvenir d’un “Âge d’or” aujourd’hui disparu – d’où le titre que nous avons choisi en français.
Robert Dean Frisbie s’était, pendant son séjour, lié d’amitié avec James Norman Hall, avec qui il correspondra toute sa vie. Hall, qui était d’une grande générosité, aidera souvent Frisbie, qui était tuberculeux et était en charge d’une grande famille (sa femme était de Puka-Puka et ils ont eu 5 enfants).
C’est un texte qui ne présentait pas de difficultés de traduction particulières. Les écrivains américains de la génération de Hall et de Frisbie écrivaient dans un anglais tout à fait classique : ils publiaient souvent d’abord certains chapitres de leurs livres dans des revues américaines, et avaient le souci d’être compris par le plus grand nombre de lecteurs."
Rendez-vous au salon
Les éditions ‘Ura auront un stand au salon du livre (16 au 19 novembre à la Maison de la culture). Ils y présenteront une autre nouveauté : L’Odyssée des radeaux Tahiti-Nui II & III Jean Pellissier. Ce dernier dédicacera son ouvrage le samedi 18 novembre de 9 heures à 12 heures sur le stand ‘Ura éditions.
Les éditions ‘Ura auront un stand au salon du livre (16 au 19 novembre à la Maison de la culture). Ils y présenteront une autre nouveauté : L’Odyssée des radeaux Tahiti-Nui II & III Jean Pellissier. Ce dernier dédicacera son ouvrage le samedi 18 novembre de 9 heures à 12 heures sur le stand ‘Ura éditions.