Samuel Garcia, coach de l'AS Vénus, au côté de son capitaine Teaonui Tehau.
Tahiti, le 26 février 2020 - Tout comme l'AS Tiare Tahiti, l'AS Vénus débute dimanche sa campagne en Ligue des champions de l'OFC. Le champion en titre de la Ligue 1 aura la chance d'évoluer dans son stade de Mahina pour cette phase de poule. L'occasion pour le club à l'étoile de briller devant son public et de valider son ticket dans le grand huit océanien. Samuel Garcia, le coach de Vénus, nous a livré ses ambitions.
Comment sentez-vous vos joueurs à l'approche de la phase de poule de la Ligue des champions ?
On sort de deux bons matchs, après la petite déconvenue contre l'AS Dragon. C'est pas mal ce que l'on produit actuellement, mais il faudra évidemment élever notre niveau de jeu pour pouvoir avoir une chance face à nos adversaires. On a beaucoup mûri et on arrive de mieux en mieux à imposer notre rythme à nos adversaires. On est capable de s'adapter à eux et à changer de système de jeu, ce qui n'était pas le cas auparavant. Et on sait que lorsqu'il y a de gros matchs qui arrivent, le niveau de concentration et d'implication des joueurs est beaucoup plus important parce que c'est ce qu'ils recherchent : de grands matchs.
Avec Vénus en 2018, vous n'avez pas réussi à passer la phase de poule. Quelles sont les leçons que vous avez retenues ?
Le plus important est de bien démarrer le tournoi. On va affronter, pour notre premier match, l'équipe de Samoa, Lupe Ole Soaga. Il faudra gagner, évidemment, et éviter d'avoir des blessés et des joueurs suspendus, parce que ça compte aussi. Il faudra bien-sûr bien travailler et avoir une petite part de chance. On sait qu'il y a deux gros morceaux dans le groupe : les Néo-Zélandais d'Auckland City, même si ce n'est pas la même équipe d'il y a trois ans, et les Fidjiens du FC Ba qui sont très athlétiques et qui se sont bien renforcés au niveau de leur effectif. On sait à quoi s'attendre.
Quelles sont vos ambitions en Ligue des champions ?
L'objectif, évidemment, est de passer en quarts de finale. Et après, tout est possible. L'idéal est de finir premier pour avoir l'avantage de jouer à domicile notre quart de finale. Je ne veux pas que l'on ait un complexe d'infériorité par rapport à Auckland ou Ba, parce qu'on a vraiment de très bons joueurs dans notre effectif.
Comment sentez-vous vos joueurs à l'approche de la phase de poule de la Ligue des champions ?
On sort de deux bons matchs, après la petite déconvenue contre l'AS Dragon. C'est pas mal ce que l'on produit actuellement, mais il faudra évidemment élever notre niveau de jeu pour pouvoir avoir une chance face à nos adversaires. On a beaucoup mûri et on arrive de mieux en mieux à imposer notre rythme à nos adversaires. On est capable de s'adapter à eux et à changer de système de jeu, ce qui n'était pas le cas auparavant. Et on sait que lorsqu'il y a de gros matchs qui arrivent, le niveau de concentration et d'implication des joueurs est beaucoup plus important parce que c'est ce qu'ils recherchent : de grands matchs.
Avec Vénus en 2018, vous n'avez pas réussi à passer la phase de poule. Quelles sont les leçons que vous avez retenues ?
Le plus important est de bien démarrer le tournoi. On va affronter, pour notre premier match, l'équipe de Samoa, Lupe Ole Soaga. Il faudra gagner, évidemment, et éviter d'avoir des blessés et des joueurs suspendus, parce que ça compte aussi. Il faudra bien-sûr bien travailler et avoir une petite part de chance. On sait qu'il y a deux gros morceaux dans le groupe : les Néo-Zélandais d'Auckland City, même si ce n'est pas la même équipe d'il y a trois ans, et les Fidjiens du FC Ba qui sont très athlétiques et qui se sont bien renforcés au niveau de leur effectif. On sait à quoi s'attendre.
Quelles sont vos ambitions en Ligue des champions ?
L'objectif, évidemment, est de passer en quarts de finale. Et après, tout est possible. L'idéal est de finir premier pour avoir l'avantage de jouer à domicile notre quart de finale. Je ne veux pas que l'on ait un complexe d'infériorité par rapport à Auckland ou Ba, parce qu'on a vraiment de très bons joueurs dans notre effectif.
"On compte vraiment sur nos supporters pour faire la différence"
"Si on n'a pas de blessés et de pas de suspendus, on a un effectif pour faire quelque chose de bien", a confié l'entraîneur de Vénus.
Vous allez évoluer dimanche devant votre public, au stade de Mahina. C'est un avantage considérable ?
Je le pense sincèrement. Ça va permettre aux supporters qui n'ont pas forcément les moyens de se déplacer à Pater de pouvoir venir encourager leur équipe. On compte vraiment sur eux pour faire la différence et, je crois que, 1 500 personnes à Mahina n'a pas le même impact que 1 500 personnes à Pater. Et puis les équipes étrangères n'auront pas forcément de repères quand ils viendront jouer chez nous, contrairement au stade Pater. On compte aussi sur l'effet de surprise.
Depuis le début de la saison, vous avez beaucoup insisté sur le travail de votre collectif. Mais vous pouvez compter sur des individualités comme Teaonui Tehau, Tamatoa Tetauiara, Stanley Atani pour faire la différence…
Évidemment, c'est toujours un plus de pouvoir compter sur de tels joueurs. Filou (Teaonui Tehau), est précieux, Tamatoa aussi, Stan et Marama Amau également. Mais tout le monde est important au sein de l'effectif. Ça va faire maintenant quatre ans que l'on construit l'équipe, en comblant les trous à chaque fois. On n'a pas un effectif si étoffé que ça et on fait confiance aussi à nos jeunes. Par exemple, pour la Ligue des champions, on a trois joueurs U17 et deux U20 qui ont fait la Coupe du monde en Pologne l'année dernière. Encore une fois, si on n' pas de blessés et de pas de suspendus, on a un effectif pour faire quelque chose de bien.
De qui vous inspirez-vous dans votre manière de coacher votre équipe ?
J'ai quelqu'un qui m'a beaucoup inspiré dans le jeu offensif : c'est Gérard Kautai. Puis j'ai passé quatre merveilleuses années avec Lionel Charbonnier. Avec lui, on a réussi à qualifier, pour la première fois, les U19 pour la Coupe du monde en Égypte. J'aimais beaucoup la manière qu'il avait d'analyser les matchs. J'aime aussi la rigueur, parce que sans on ne peut pas gagner, mais également savoir faire des concessions.
À choisir entre conserver votre en Ligue 1, et le titre en Ligue des champions, vous prenez quoi ?
Bien-sûr que je préférerais avoir la Ligue des champions, mais on ne va pas la jouer avant. Encore une fois, il y a une part de chance. Si on met les bons ingrédients… eh bien pourquoi pas. Il faut rêver de toute façon. C'est le rêve qui te pousse toujours plus haut. Et le plus important, c’est que quand tu n'atteins pas ce rêve, ça ne veut pas dire que tu dois t'arrêter, il faut continuer à travailler et croire en soi. On va d'abord essayer de passer ce premier tour et après on verra. Inch Allah comme on dit.
Je le pense sincèrement. Ça va permettre aux supporters qui n'ont pas forcément les moyens de se déplacer à Pater de pouvoir venir encourager leur équipe. On compte vraiment sur eux pour faire la différence et, je crois que, 1 500 personnes à Mahina n'a pas le même impact que 1 500 personnes à Pater. Et puis les équipes étrangères n'auront pas forcément de repères quand ils viendront jouer chez nous, contrairement au stade Pater. On compte aussi sur l'effet de surprise.
Depuis le début de la saison, vous avez beaucoup insisté sur le travail de votre collectif. Mais vous pouvez compter sur des individualités comme Teaonui Tehau, Tamatoa Tetauiara, Stanley Atani pour faire la différence…
Évidemment, c'est toujours un plus de pouvoir compter sur de tels joueurs. Filou (Teaonui Tehau), est précieux, Tamatoa aussi, Stan et Marama Amau également. Mais tout le monde est important au sein de l'effectif. Ça va faire maintenant quatre ans que l'on construit l'équipe, en comblant les trous à chaque fois. On n'a pas un effectif si étoffé que ça et on fait confiance aussi à nos jeunes. Par exemple, pour la Ligue des champions, on a trois joueurs U17 et deux U20 qui ont fait la Coupe du monde en Pologne l'année dernière. Encore une fois, si on n' pas de blessés et de pas de suspendus, on a un effectif pour faire quelque chose de bien.
De qui vous inspirez-vous dans votre manière de coacher votre équipe ?
J'ai quelqu'un qui m'a beaucoup inspiré dans le jeu offensif : c'est Gérard Kautai. Puis j'ai passé quatre merveilleuses années avec Lionel Charbonnier. Avec lui, on a réussi à qualifier, pour la première fois, les U19 pour la Coupe du monde en Égypte. J'aimais beaucoup la manière qu'il avait d'analyser les matchs. J'aime aussi la rigueur, parce que sans on ne peut pas gagner, mais également savoir faire des concessions.
À choisir entre conserver votre en Ligue 1, et le titre en Ligue des champions, vous prenez quoi ?
Bien-sûr que je préférerais avoir la Ligue des champions, mais on ne va pas la jouer avant. Encore une fois, il y a une part de chance. Si on met les bons ingrédients… eh bien pourquoi pas. Il faut rêver de toute façon. C'est le rêve qui te pousse toujours plus haut. Et le plus important, c’est que quand tu n'atteins pas ce rêve, ça ne veut pas dire que tu dois t'arrêter, il faut continuer à travailler et croire en soi. On va d'abord essayer de passer ce premier tour et après on verra. Inch Allah comme on dit.
Les matchs de l'AS Vénus dans le groupe D, au stade de Mahina
1er mars : AS Vénus – Lupe Ole Soaga SC (20 heures)
4 mars : AS Vénus – Auckland City (20 heures)
7 mars : AS Vénus – FC Ba (20 heures)
4 mars : AS Vénus – Auckland City (20 heures)
7 mars : AS Vénus – FC Ba (20 heures)