Kauli Vaast aussi à l'aise en beach break qu'au récif
Kauli Vaast n’a que 15 ans mais il fait partie des sportifs les plus prometteurs de Polynésie française. Son année 2017 a été couronnée de succès puisqu’il a remporté le titre de champion d’Europe junior WSL alors qu’il lui reste encore trois années dans la catégorie. Résident de la presqu’île, Kauli a participé aux Trials de la Billabong Pro Tahiti et se lance sur des vagues de plus en plus grosses à Teahupo’o.
Kauli Vaast, jeune surfeur talentueux
Parole à Kauli Vaast :
Pourquoi ce sport ?
« J’ai appris très jeune. J’adore l’océan. Surfer, c’est vraiment ce que je préfère. J’aime aussi le contact avec la nature, plonger, c’est top. C’est vrai que c’est parfois compliqué d’être à l’étranger et de surfer des vagues moyennes mais c’est comme ça qu’on apprend, c’est comme ça qu’on s’entraine. Que cela soit pourri, gros ou parfait, il faut être bon dans toutes les conditions. C’est pour ça que j’essaie de m’entrainer au maximum. »
Tu arrives à être performant à la plage comme au récif ?
« Vu que maintenant j’habite en face d’un spot de récif à la presqu’île qui s’appelle Te ava iti, je surfe tout le temps là bas. Mais je m’efforce de venir surfer souvent également en beach break pour pouvoir être polyvalent. »
Tu en es où au niveau scolarité ?
« Je suis rentré cette année au lycée, je me focalise donc sur l’école mais je vais aussi continuer à voyager comme d’habitude pour faire le maximum de compétitions. Je ne fais pas d’études par correspondance, je m’arrange en ratant quelques cours, c’est tout. »
Pourquoi ce sport ?
« J’ai appris très jeune. J’adore l’océan. Surfer, c’est vraiment ce que je préfère. J’aime aussi le contact avec la nature, plonger, c’est top. C’est vrai que c’est parfois compliqué d’être à l’étranger et de surfer des vagues moyennes mais c’est comme ça qu’on apprend, c’est comme ça qu’on s’entraine. Que cela soit pourri, gros ou parfait, il faut être bon dans toutes les conditions. C’est pour ça que j’essaie de m’entrainer au maximum. »
Tu arrives à être performant à la plage comme au récif ?
« Vu que maintenant j’habite en face d’un spot de récif à la presqu’île qui s’appelle Te ava iti, je surfe tout le temps là bas. Mais je m’efforce de venir surfer souvent également en beach break pour pouvoir être polyvalent. »
Tu en es où au niveau scolarité ?
« Je suis rentré cette année au lycée, je me focalise donc sur l’école mais je vais aussi continuer à voyager comme d’habitude pour faire le maximum de compétitions. Je ne fais pas d’études par correspondance, je m’arrange en ratant quelques cours, c’est tout. »
Avec sa sœur Aelan, également championne de surf
Quelques mots sur ton titre de champion d’Europe WSL ?
« C’est vrai que cela a été un moment super, un moment incroyable. Je ne pensais vraiment pas gagner. Cela fait du bien de gagner. Dans ma catégorie junior, il y avait beaucoup d’Européens forts, du coup c’était dur de rivaliser. J’ai quand même réussi à faire de bons résultats, c’était top. »
Quelques mots sur ta participation aux Trials à Teahupo’o ?
« Je ne suis pas si content que cela parce que les conditions étaient difficiles. En plus, j’étais malade, j’avais la gastro. C’est pour ça que c’était compliqué pour moi. J’ai essayé d’y aller quand même mais j’ai mal géré mes séries, j’espérais faire mieux. »
Tes objectifs ?
« Il me reste trois ans dans la catégorie junior, après ça je tenterai ma chance dans le WQS (ndlr world qualifying series) pour ensuite viser la qualification pour le WCT (ndlr world championship tour) »
Un dernier mot ?
« Je remercie la famille, les sponsors notamment Quiksilver, merci également à Air Tahiti Nui qui me permet de remplir mes objectifs de voyage, merci à tout le monde. » Propos recueillis par SB
« C’est vrai que cela a été un moment super, un moment incroyable. Je ne pensais vraiment pas gagner. Cela fait du bien de gagner. Dans ma catégorie junior, il y avait beaucoup d’Européens forts, du coup c’était dur de rivaliser. J’ai quand même réussi à faire de bons résultats, c’était top. »
Quelques mots sur ta participation aux Trials à Teahupo’o ?
« Je ne suis pas si content que cela parce que les conditions étaient difficiles. En plus, j’étais malade, j’avais la gastro. C’est pour ça que c’était compliqué pour moi. J’ai essayé d’y aller quand même mais j’ai mal géré mes séries, j’espérais faire mieux. »
Tes objectifs ?
« Il me reste trois ans dans la catégorie junior, après ça je tenterai ma chance dans le WQS (ndlr world qualifying series) pour ensuite viser la qualification pour le WCT (ndlr world championship tour) »
Un dernier mot ?
« Je remercie la famille, les sponsors notamment Quiksilver, merci également à Air Tahiti Nui qui me permet de remplir mes objectifs de voyage, merci à tout le monde. » Propos recueillis par SB
Champion d'Europe junior WSL cette année