Le 31 octobre 2014. On se souvient de notre interview avec Kamakea en décembre 2013 : pour la première fois depuis le drame elle s’était adressée à un média pour évoquer le souvenir de son ‘Prince’ Malik Joyeux disparu tragiquement lors d’un accident de surf à Hawaii le 2 décembre 2005, à l’âge de 25 ans.
Elle est actuellement directrice générale de la société familiale Noni Energy dont l’activité tourne essentiellement autour de la mise en valeur et de la vente du noni, ce fruit d’origine asiatique acclimaté à Tahiti, utilisé depuis toujours dans la médecine traditionnelle tahitienne pour ses nombreuses vertus fortifiantes et curatives.
Selon un petit groupe de chercheurs américains le noni retarderait le vieillissement de la peau, pourrait être utilisé comme anti-inflammatoire arthritique et pourrait protéger contre des maladies dégénératives comme le cancer…
Le jus extrait de noni est commercialisé aux Etats Unis comme complément alimentaire où il n’est pas reconnu officiellement comme médicament, en France il n’est pas encore aussi implanté. L’union européenne ne lui a pas accordé d’agrément pharmaceutique, elle en a cependant autorisé la vente comme ‘simple jus de fruit’.
Les produits naturels sont dans l’air du temps et Kamakea l’a bien compris. La société a développé une purée de fruit incluant du noni, un ‘booster’ énergétique pour les sportifs ou pour tout un chacun, qui est distribué depuis 2006, puis depuis 2011 par la Brasserie de Tahiti. La société sponsorise divers sportifs de renom, elle est présente dans divers milieux sportifs, notamment celui de la pirogue, le stand up paddle, le Waterman Tour…
Kamakea souhaiterait proposer son produit gratuitement dans les collèges, elle profite de cet article pour faire appel aux chefs d’établissements des collèges de Tahiti qui serait susceptibles d’être intéressés. Elle attend une autorisation de la part des pouvoirs publics à ce sujet.
Elle est actuellement directrice générale de la société familiale Noni Energy dont l’activité tourne essentiellement autour de la mise en valeur et de la vente du noni, ce fruit d’origine asiatique acclimaté à Tahiti, utilisé depuis toujours dans la médecine traditionnelle tahitienne pour ses nombreuses vertus fortifiantes et curatives.
Selon un petit groupe de chercheurs américains le noni retarderait le vieillissement de la peau, pourrait être utilisé comme anti-inflammatoire arthritique et pourrait protéger contre des maladies dégénératives comme le cancer…
Le jus extrait de noni est commercialisé aux Etats Unis comme complément alimentaire où il n’est pas reconnu officiellement comme médicament, en France il n’est pas encore aussi implanté. L’union européenne ne lui a pas accordé d’agrément pharmaceutique, elle en a cependant autorisé la vente comme ‘simple jus de fruit’.
Les produits naturels sont dans l’air du temps et Kamakea l’a bien compris. La société a développé une purée de fruit incluant du noni, un ‘booster’ énergétique pour les sportifs ou pour tout un chacun, qui est distribué depuis 2006, puis depuis 2011 par la Brasserie de Tahiti. La société sponsorise divers sportifs de renom, elle est présente dans divers milieux sportifs, notamment celui de la pirogue, le stand up paddle, le Waterman Tour…
Kamakea souhaiterait proposer son produit gratuitement dans les collèges, elle profite de cet article pour faire appel aux chefs d’établissements des collèges de Tahiti qui serait susceptibles d’être intéressés. Elle attend une autorisation de la part des pouvoirs publics à ce sujet.
Il ne manque que le frère, également impliqué
Kamakea Bambridge au micro de Tahiti Infos :
Quel ton parcours, ta formation :
« Je suis une autodidacte, j’ai arrêté l’école assez tôt. L’avantage que j’ai c’est que je suis curieuse. Le destin a fait que j’ai pu rentrer dans la société familiale, j’ai dû me débrouiller pour répondre aux demandes de mon père. Je suis à l’aise dans le côté marketing. J’ai foi en ce que l’on fait. Je suis aussi la plus jeune de la société. Au départ c’est une passion de mon père, il nous l’a transmise. Toute la famille est plus ou moins impliquée dedans. »
Ce n’est pas que du buisness, c’est aussi un mode de vie proche du naturel que tu essayes d’adopter ?
« C’est ma chance, mon travail, le buisness que l’on a, correspond exactement à mes croyances. Par exemple j’ai un peu de mal avec l’élevage industriel, je suis très sensible à la souffrance animale. J’aime tout ce qui est naturel. Je suis aussi très sportive et j’essaye de répondre aux besoins de mon corps. Personnellement je tends vers le végétarisme. J’essaye donc de trouver ailleurs mes apports en énergie. C’est là que le noni, qui est à la base un buisness familial, m’aide dans ma santé et dans mes aspirations personnelles. »
Tu aimes tout ce qui est naturel ?
« Je pense que l’on a de la chance ici. On a beaucoup de produits naturels à Tahiti. Taro, banane, uru, noni et même le poisson, puisque j’en mange quand même, ainsi que les fruits de mer. Cela répond à mes croyances écologiques, de bien être et de respect de la nature. J’aimerais tellement partager ce bien être, pas forcément à travers notre produit. Le bio se développe dans les grandes surfaces, c’est dans l’air du temps. Le produit se conserve naturellement, tant qu’il est sous vide. »
La jeunesse représente un espoir ?
« On a beaucoup de facilités avec les jeunes au niveau du marché local. Beaucoup ont des à priori parce que, plus jeunes, il fallait ramasser les noni dans la cour, c’était une punition, cela a laissé des marques, moins chez les occidentaux. Mis à part le goût qui les bloque un peu, ils sont intéressés par les bienfaits et les jeunes sont dans un autre état d’esprit, grâce aussi aux parents qui commencent vraiment à vouloir faire attention à la santé de leurs enfants. Les enfants sont plus ouverts aux bienfaits et au goût de notre produit. »
Le noni n’est pas reconnu en tant que médicament ?
« Oui, effectivement. Ce que je peux dire c’est que mon père a guéri d’un cancer du pancréas déclaré en 2009. Il a fait chimio et radiothérapie, le noni l’a aidé. On ne pouvait pas deviner qu’il était en traitement à part pour les cheveux. Et le médecin est reparti à Paris avec des cartons de noni pour lui-même. Il a été surpris de ce produit. »
Et au niveau sportif ?
« J’en ai discuté avec Annabel Anderson, une grande championne de SUP. Apparemment plus un produit va être modifié moins il sera facile à assimiler. Elle est intéressée par notre produit, elle en est folle. Elle me disait que notre avantage c’est que notre produit est ‘brut’ et facile à assimiler. Plus facile à assimiler pour son corps lors d’un effort intense qu’une boisson modifiée qui parfois provoque diarrhées, vomissements. C’est son point de vue, que je respecte parce que ce n’est pas n’importe qui. Elle prend du noni, elle n’est pas sponsorisée, on est en négociation (sourire). »
Quels sont vos athlètes sponsorisés ?
« Georges Cronsteadt, Tahurai Henry, John Duval, Patrice Chanzy, AS Tefana chasse sous marine, Atamu Conti et son père, on avait Edt Va’a mais il sont passés à autre chose, je ne sais pas trop pourquoi, on a Yohann Cronsteadt de Shell Va’a… »
Votre actu du moment ?
« On a envie de pouvoir proposer notre produit dans les écoles. Pour celles qui voudraient être nos partenaires, on leur donnerait du noni gratuitement qu’elles pourraient distribuer au récrés le matin car il y a des enfants qui arrivent à l’école l’estomac vide, cela pourrait leur permettre de tenir jusqu’au repas de midi. C’est l’idée de papa, le noni pourrait aider dans la scolarité pour la concentration, la performance. On a déjà le collège Pomare qui est intéressé et qui a envoyé un courrier au ministère concerné pour avoir l’autorisation, on attend une réponse de leur part, là cela fait un petit moment. On a rendez vous avec Nicole Sanquer le 14 novembre. »
« En actu on fournit depuis quelques temps la croix rouge qui revend à petit prix aux personnes défavorisées dans le petites boutiques qu’ils ont ouvert un peu partout. On a également proposé d’expédier un container en Afrique pour voir si cela pouvait aider certains villages infectés par Ebola. La croix rouge locale a contacté la croix rouge internationale, ils sont convaincus que cela ne puisse faire que du bien, ils vont essayer de prendre en charge le fret pour que l’on puisse expédier ce container le plus tôt possible. »
« Nous prospectons actuellement en Australie, notre représentant est confiant parce que là bas ils sont très ouverts à ce qui est nouveau, naturel et bon pour la santé. C’est le cas aux Etats Unis mais le marché est trop grand, ils sont envahis de produits qui viennent de partout donc c’est difficile. L’Australie est plus proche, il y a de fortes chances que l’on puisse percer là bas. » SB
Quel ton parcours, ta formation :
« Je suis une autodidacte, j’ai arrêté l’école assez tôt. L’avantage que j’ai c’est que je suis curieuse. Le destin a fait que j’ai pu rentrer dans la société familiale, j’ai dû me débrouiller pour répondre aux demandes de mon père. Je suis à l’aise dans le côté marketing. J’ai foi en ce que l’on fait. Je suis aussi la plus jeune de la société. Au départ c’est une passion de mon père, il nous l’a transmise. Toute la famille est plus ou moins impliquée dedans. »
Ce n’est pas que du buisness, c’est aussi un mode de vie proche du naturel que tu essayes d’adopter ?
« C’est ma chance, mon travail, le buisness que l’on a, correspond exactement à mes croyances. Par exemple j’ai un peu de mal avec l’élevage industriel, je suis très sensible à la souffrance animale. J’aime tout ce qui est naturel. Je suis aussi très sportive et j’essaye de répondre aux besoins de mon corps. Personnellement je tends vers le végétarisme. J’essaye donc de trouver ailleurs mes apports en énergie. C’est là que le noni, qui est à la base un buisness familial, m’aide dans ma santé et dans mes aspirations personnelles. »
Tu aimes tout ce qui est naturel ?
« Je pense que l’on a de la chance ici. On a beaucoup de produits naturels à Tahiti. Taro, banane, uru, noni et même le poisson, puisque j’en mange quand même, ainsi que les fruits de mer. Cela répond à mes croyances écologiques, de bien être et de respect de la nature. J’aimerais tellement partager ce bien être, pas forcément à travers notre produit. Le bio se développe dans les grandes surfaces, c’est dans l’air du temps. Le produit se conserve naturellement, tant qu’il est sous vide. »
La jeunesse représente un espoir ?
« On a beaucoup de facilités avec les jeunes au niveau du marché local. Beaucoup ont des à priori parce que, plus jeunes, il fallait ramasser les noni dans la cour, c’était une punition, cela a laissé des marques, moins chez les occidentaux. Mis à part le goût qui les bloque un peu, ils sont intéressés par les bienfaits et les jeunes sont dans un autre état d’esprit, grâce aussi aux parents qui commencent vraiment à vouloir faire attention à la santé de leurs enfants. Les enfants sont plus ouverts aux bienfaits et au goût de notre produit. »
Le noni n’est pas reconnu en tant que médicament ?
« Oui, effectivement. Ce que je peux dire c’est que mon père a guéri d’un cancer du pancréas déclaré en 2009. Il a fait chimio et radiothérapie, le noni l’a aidé. On ne pouvait pas deviner qu’il était en traitement à part pour les cheveux. Et le médecin est reparti à Paris avec des cartons de noni pour lui-même. Il a été surpris de ce produit. »
Et au niveau sportif ?
« J’en ai discuté avec Annabel Anderson, une grande championne de SUP. Apparemment plus un produit va être modifié moins il sera facile à assimiler. Elle est intéressée par notre produit, elle en est folle. Elle me disait que notre avantage c’est que notre produit est ‘brut’ et facile à assimiler. Plus facile à assimiler pour son corps lors d’un effort intense qu’une boisson modifiée qui parfois provoque diarrhées, vomissements. C’est son point de vue, que je respecte parce que ce n’est pas n’importe qui. Elle prend du noni, elle n’est pas sponsorisée, on est en négociation (sourire). »
Quels sont vos athlètes sponsorisés ?
« Georges Cronsteadt, Tahurai Henry, John Duval, Patrice Chanzy, AS Tefana chasse sous marine, Atamu Conti et son père, on avait Edt Va’a mais il sont passés à autre chose, je ne sais pas trop pourquoi, on a Yohann Cronsteadt de Shell Va’a… »
Votre actu du moment ?
« On a envie de pouvoir proposer notre produit dans les écoles. Pour celles qui voudraient être nos partenaires, on leur donnerait du noni gratuitement qu’elles pourraient distribuer au récrés le matin car il y a des enfants qui arrivent à l’école l’estomac vide, cela pourrait leur permettre de tenir jusqu’au repas de midi. C’est l’idée de papa, le noni pourrait aider dans la scolarité pour la concentration, la performance. On a déjà le collège Pomare qui est intéressé et qui a envoyé un courrier au ministère concerné pour avoir l’autorisation, on attend une réponse de leur part, là cela fait un petit moment. On a rendez vous avec Nicole Sanquer le 14 novembre. »
« En actu on fournit depuis quelques temps la croix rouge qui revend à petit prix aux personnes défavorisées dans le petites boutiques qu’ils ont ouvert un peu partout. On a également proposé d’expédier un container en Afrique pour voir si cela pouvait aider certains villages infectés par Ebola. La croix rouge locale a contacté la croix rouge internationale, ils sont convaincus que cela ne puisse faire que du bien, ils vont essayer de prendre en charge le fret pour que l’on puisse expédier ce container le plus tôt possible. »
« Nous prospectons actuellement en Australie, notre représentant est confiant parce que là bas ils sont très ouverts à ce qui est nouveau, naturel et bon pour la santé. C’est le cas aux Etats Unis mais le marché est trop grand, ils sont envahis de produits qui viennent de partout donc c’est difficile. L’Australie est plus proche, il y a de fortes chances que l’on puisse percer là bas. » SB
Les jeunes n'ont pas d'à priori