La phase « Etude » du projet est finalisée mais il restait néanmoins à confirmer l’assise foncière la plus adaptée au centre logistique.
Actuellement, l’assise foncière de Kai Hotu Rau est trouvée, la phase de réalisation concrète du projet va pouvoir démarrer. Les actionnaires privés identifiés ont désormais tous les éléments pour décider de leur participation. Un pacte des actionnaires publiques et privés va pouvoir se concrétiser.
L’entité juridique de la Société anonyme va se mettre en place. Le recrutement des cadres dirigeants s’en suivra. Les dossiers de demande d’agrément en défiscalisation locale et nationale vont être finalisés et déposés. Les travaux de construction du hangar pourraient alors démarrer avant la fin de l’année 2010.
Le hangar prévu pour accueillir la structure Kai Hotu Rau aura une superficie de 3500 m² comprenant à la fois les ateliers de travail, les chambres réfrigérées et les bureaux. Une assise foncière minimum de 7000 m² est nécessaire. La superficie du site de Outumaoro de près de 18000 m² répond largement à ce premier critère.
La SA Kai Hotu Rau n’exclut pas la possibilité d’étendre son activité de conditionnement à des ateliers de transformation des fruits et légumes et par conséquent, prévoit l’assise foncière en conséquence, soit au delà des 7000 m².
Géographiquement, la zone de Punaauia est proche de l’aéroport de Tahiti et rend plus facile la logistique des exportations hebdomadaires de fleurs par avion.
La commune de Punaauia n’est pas non plus trop éloignée de la zone de débarquement des produits agricoles acheminés depuis les îles vers Tahiti. Rappelons que la mission de Kai Hotu Rau est surtout de faire en sorte que les denrées locales des producteurs des îles puissent être commercialisées.
Un lieu de stockage dit « tampon » sera quoiqu’il en soit prévu sur Fare Ute avec les chambres réfrigérées du DPV au centre phytosanitaire.
Enfin, le hangar implanté sur ce terrain sera proche de la clientèle cible de Kai Hotu Rau à savoir, les grossistes (New Rest, Cuisine centrale, groupe Carrefour & Champion etc…).
Le terrain du bas du plateau de Outumaoro dispose de tous les avantages requis pour l’implantation de la future structure. Une demande d’affectation au SDR est en cours. Un bail sera ensuite établi entre le SDR et la SA Kai Hotu Rau.
Dans cette attente, l’activité de Kai Hotu Rau peut se faire dans le local du DPV et un siège social provisoire, en démarrant par les exportations de feuillages et fleurs coupées.
Le projet Kai Hotu Rau consiste à mettre en place un centre logistique de collecte, d’agréage et de conditionnement des produits locaux et en particulier ceux en provenance des îles éloignées.
Ce projet répond aux besoins de développement de toute la filière agricole polynésienne.
Dans la filière fruits et légumes, il permettra en effet :
- la régulation des flux : fonctionnement « cellule de marché » et l’écoulement fiable et régulier des produits agricoles localement, des archipels vers Tahiti et inversement, ainsi que le développement de l’exportation des produits tels que l’ananas, l’avocat, le uru ;
- une rencontre de l’offre réelle et de la demande ;
- la maîtrise des prix de vente (moins de fluctuation) par la gestion des pénuries ;
- une commercialisation efficace: des plans de communication seront mis en place pour revaloriser la consommation de fruits et légumes locaux ;
-le développement de monde rural avec l’accès à tous aux réseaux de distribution et sa professionnalisation. En amont, le ministère met en place des plans de campagne pour cibler et réguler les productions ;
Un cahier des charges remis aux producteurs permettra de garantir des produits sains
Kai Hotu Rau répondra ainsi aux exigences des sociétés de distribution et aux consommateurs par un approvisionnement régulier, une meilleure traçabilité et une stabilité des prix.
Dans la filière horticole, la structure Kai Hotu Rau s’est donnée pour but également de relancer l’exportation des feuillages et fleurs coupées vers le marché de Rungis, en métropole.
L’activité d’exportation de fleurs ne demande pas de logistique lourde ou d’investissements coûteux. Il s’agit surtout d’établir les contacts, de mettre en place une offre commerciale structurée, et d’établir une bonne organisation avec les horticulteurs.
La mission sur Paris a permis de renouer les contacts avec les gros importateurs de fleurs exotiques de Rungis et une collaboration se met actuellement en place avec Semmaris, l’établissement privé qui assure la gestion du Marché de Rungis.
Des réunions de travail régulières s’organisent avec les anciens présidents du GIE Tahiti Nui. Ce GIE fleurs, grâce auquel les exportations atteignaient jusqu’à six tonnes par semaine, n’existe plus aujourd’hui, et ce depuis 1998.
La disparition du GIE s’explique paradoxalement par son succès : les horticulteurs avaient pris en charge eux même toute la gestion des exportations en s’improvisant à tour de rôle comptable, commerciaux, logisticien etc et ce, au détriment de leurs exploitations horticoles. La demande s’est accrue progressivement au fil de leur existence mais pas l’offre, ce qui a fini par discréditer le marché polynésien.
Actuellement, l’assise foncière de Kai Hotu Rau est trouvée, la phase de réalisation concrète du projet va pouvoir démarrer. Les actionnaires privés identifiés ont désormais tous les éléments pour décider de leur participation. Un pacte des actionnaires publiques et privés va pouvoir se concrétiser.
L’entité juridique de la Société anonyme va se mettre en place. Le recrutement des cadres dirigeants s’en suivra. Les dossiers de demande d’agrément en défiscalisation locale et nationale vont être finalisés et déposés. Les travaux de construction du hangar pourraient alors démarrer avant la fin de l’année 2010.
Le hangar prévu pour accueillir la structure Kai Hotu Rau aura une superficie de 3500 m² comprenant à la fois les ateliers de travail, les chambres réfrigérées et les bureaux. Une assise foncière minimum de 7000 m² est nécessaire. La superficie du site de Outumaoro de près de 18000 m² répond largement à ce premier critère.
La SA Kai Hotu Rau n’exclut pas la possibilité d’étendre son activité de conditionnement à des ateliers de transformation des fruits et légumes et par conséquent, prévoit l’assise foncière en conséquence, soit au delà des 7000 m².
Géographiquement, la zone de Punaauia est proche de l’aéroport de Tahiti et rend plus facile la logistique des exportations hebdomadaires de fleurs par avion.
La commune de Punaauia n’est pas non plus trop éloignée de la zone de débarquement des produits agricoles acheminés depuis les îles vers Tahiti. Rappelons que la mission de Kai Hotu Rau est surtout de faire en sorte que les denrées locales des producteurs des îles puissent être commercialisées.
Un lieu de stockage dit « tampon » sera quoiqu’il en soit prévu sur Fare Ute avec les chambres réfrigérées du DPV au centre phytosanitaire.
Enfin, le hangar implanté sur ce terrain sera proche de la clientèle cible de Kai Hotu Rau à savoir, les grossistes (New Rest, Cuisine centrale, groupe Carrefour & Champion etc…).
Le terrain du bas du plateau de Outumaoro dispose de tous les avantages requis pour l’implantation de la future structure. Une demande d’affectation au SDR est en cours. Un bail sera ensuite établi entre le SDR et la SA Kai Hotu Rau.
Dans cette attente, l’activité de Kai Hotu Rau peut se faire dans le local du DPV et un siège social provisoire, en démarrant par les exportations de feuillages et fleurs coupées.
Le projet Kai Hotu Rau consiste à mettre en place un centre logistique de collecte, d’agréage et de conditionnement des produits locaux et en particulier ceux en provenance des îles éloignées.
Ce projet répond aux besoins de développement de toute la filière agricole polynésienne.
Dans la filière fruits et légumes, il permettra en effet :
- la régulation des flux : fonctionnement « cellule de marché » et l’écoulement fiable et régulier des produits agricoles localement, des archipels vers Tahiti et inversement, ainsi que le développement de l’exportation des produits tels que l’ananas, l’avocat, le uru ;
- une rencontre de l’offre réelle et de la demande ;
- la maîtrise des prix de vente (moins de fluctuation) par la gestion des pénuries ;
- une commercialisation efficace: des plans de communication seront mis en place pour revaloriser la consommation de fruits et légumes locaux ;
-le développement de monde rural avec l’accès à tous aux réseaux de distribution et sa professionnalisation. En amont, le ministère met en place des plans de campagne pour cibler et réguler les productions ;
Un cahier des charges remis aux producteurs permettra de garantir des produits sains
Kai Hotu Rau répondra ainsi aux exigences des sociétés de distribution et aux consommateurs par un approvisionnement régulier, une meilleure traçabilité et une stabilité des prix.
Dans la filière horticole, la structure Kai Hotu Rau s’est donnée pour but également de relancer l’exportation des feuillages et fleurs coupées vers le marché de Rungis, en métropole.
L’activité d’exportation de fleurs ne demande pas de logistique lourde ou d’investissements coûteux. Il s’agit surtout d’établir les contacts, de mettre en place une offre commerciale structurée, et d’établir une bonne organisation avec les horticulteurs.
La mission sur Paris a permis de renouer les contacts avec les gros importateurs de fleurs exotiques de Rungis et une collaboration se met actuellement en place avec Semmaris, l’établissement privé qui assure la gestion du Marché de Rungis.
Des réunions de travail régulières s’organisent avec les anciens présidents du GIE Tahiti Nui. Ce GIE fleurs, grâce auquel les exportations atteignaient jusqu’à six tonnes par semaine, n’existe plus aujourd’hui, et ce depuis 1998.
La disparition du GIE s’explique paradoxalement par son succès : les horticulteurs avaient pris en charge eux même toute la gestion des exportations en s’improvisant à tour de rôle comptable, commerciaux, logisticien etc et ce, au détriment de leurs exploitations horticoles. La demande s’est accrue progressivement au fil de leur existence mais pas l’offre, ce qui a fini par discréditer le marché polynésien.