Jonathan a réussi à battre Hiromana Florès
PUNAAUIA, le 11 avril 2015. La 10ème édition de la Mata Are Surf Ski Race s’est déroulée samedi entre la baie du Taaone et le site des trois pontons à Orohiti, à Punaauia. 275 compétiteurs ont participé à travers les 3 disciplines : le kayak, la pirogue individuelle V1 et le SUP.
La Mata Are Race est à l’origine une course de kayak, une trentaine de kayaks étaient au départ. A quelques mois de l’organisation des championnats du monde d’Ocean Racing en Polynésie en octobre, on a pu se rendre compte que d’autres rameurs progressent. Le rameur de Bora Jonathan Savigny est suivi en 2ème position par Georges Tauraa et enfin par Teaurai Floria, un autre kayakiste du club Bora Ocean Paddle de Bora Bora. Hiromana Florès arrive en 5ème position derrière Teva Mooria.
Hiromana Florès s’était sans doute trop entraîné la veille, il ne s’était décidé à participer que tardivement. Il est également arrivé en retard au départ et est parti en 2ème ligne. Il a reconnu que ‘c‘est la course et je ne me décourage pas pour autant, l’objectif principal reste le championnat du monde en octobre.’
La course V1 était également très attendue et c’est finalement Willy Ah Min, le rameur de Raiatea de Paddling Connection qui réussit à prendre le dessus sur Steeve Teihotaata, le rameur vedette de Edt Va’a. Damas Ami, le jeune rameur de Shell Va’a s’offre un belle 3ème place. Kévin Céran-Jérusalemy de Shell était absent en raison d’une blessure à la main.
En SUP, en l’absence de Georges Cronsteadt, c’est l’ancien rameur de Shell Va’a Bruno Tauhiro qui s’impose largement, il distance le 2ème, le jeune Niuhiti Buillard, qui arrive plus de 8 minutes après, suivi par Manatea Bopp Du Pont d’Edt Va’a qui arrive 3ème. La course s’est faite toute en puissance, avec relativement peu de vent et de houle.
La Mata Are Race est à l’origine une course de kayak, une trentaine de kayaks étaient au départ. A quelques mois de l’organisation des championnats du monde d’Ocean Racing en Polynésie en octobre, on a pu se rendre compte que d’autres rameurs progressent. Le rameur de Bora Jonathan Savigny est suivi en 2ème position par Georges Tauraa et enfin par Teaurai Floria, un autre kayakiste du club Bora Ocean Paddle de Bora Bora. Hiromana Florès arrive en 5ème position derrière Teva Mooria.
Hiromana Florès s’était sans doute trop entraîné la veille, il ne s’était décidé à participer que tardivement. Il est également arrivé en retard au départ et est parti en 2ème ligne. Il a reconnu que ‘c‘est la course et je ne me décourage pas pour autant, l’objectif principal reste le championnat du monde en octobre.’
La course V1 était également très attendue et c’est finalement Willy Ah Min, le rameur de Raiatea de Paddling Connection qui réussit à prendre le dessus sur Steeve Teihotaata, le rameur vedette de Edt Va’a. Damas Ami, le jeune rameur de Shell Va’a s’offre un belle 3ème place. Kévin Céran-Jérusalemy de Shell était absent en raison d’une blessure à la main.
En SUP, en l’absence de Georges Cronsteadt, c’est l’ancien rameur de Shell Va’a Bruno Tauhiro qui s’impose largement, il distance le 2ème, le jeune Niuhiti Buillard, qui arrive plus de 8 minutes après, suivi par Manatea Bopp Du Pont d’Edt Va’a qui arrive 3ème. La course s’est faite toute en puissance, avec relativement peu de vent et de houle.
Jonathan et son team de Bora
Jonathan Savigny du club Bora Ocean Paddle :
Comment envisageais tu cette course ?
« Je savais qu’il y aurait eu des champions comme Hiromana Florès, qui gagne toutes les courses de kayak en ce moment, ou Philippe Tauraa qui est très fort également dans les conditions d’aujourd’hui, calme avec pas trop de surf. Je n’étais donc pas vraiment serein. »
Comment as-tu pu t’imposer ?
« J’ai fait un excellent départ, je suis parti ‘comme une fusée’, je voulais maintenir le plus possible mon avance mais derrière moi j’entendais que cela revenait. Heureusement le mental était là, il m’a permis de continuer à attaquer pour rester devant. »
Tu t’es bien préparé apparemment ?
« J’ai une préparation de Va’a, je m’entraîne avec mes copains de Air Tahiti Nui Va’a, on a fait le Marathon Polynésie 1ère, on est bien arrivés au classement général, 7ème alors que l’on est un club d’amateurs, par rapport au grand clubs. On s’est préparés durement. »
Qu’est ce qui t’a mené au kayak ?
« J’ai commencé par le kayak, cela va faire 4 ans maintenant, avec une bande d’amis, des copains de Bora, j’ai eu une année où je n’accrochais pas du tout mais en persévérant, l’année d’après, j’ai commencé à être sur le podium. »
Tu penses également aux championnats du monde ?
« Je n’ai pas encore trop d’informations dessus, j’attends plus de détails mais oui, pourquoi pas. Ce qui me motive c’est de pouvoir faire des courses à l’international. On essaie d’en faire de temps en temps avec les copains. Le kayak est plus développé que le va’a, on a beaucoup de travail, il faut que les Tahitiens puissent accrocher les champions internationaux. »
Comment envisageais tu cette course ?
« Je savais qu’il y aurait eu des champions comme Hiromana Florès, qui gagne toutes les courses de kayak en ce moment, ou Philippe Tauraa qui est très fort également dans les conditions d’aujourd’hui, calme avec pas trop de surf. Je n’étais donc pas vraiment serein. »
Comment as-tu pu t’imposer ?
« J’ai fait un excellent départ, je suis parti ‘comme une fusée’, je voulais maintenir le plus possible mon avance mais derrière moi j’entendais que cela revenait. Heureusement le mental était là, il m’a permis de continuer à attaquer pour rester devant. »
Tu t’es bien préparé apparemment ?
« J’ai une préparation de Va’a, je m’entraîne avec mes copains de Air Tahiti Nui Va’a, on a fait le Marathon Polynésie 1ère, on est bien arrivés au classement général, 7ème alors que l’on est un club d’amateurs, par rapport au grand clubs. On s’est préparés durement. »
Qu’est ce qui t’a mené au kayak ?
« J’ai commencé par le kayak, cela va faire 4 ans maintenant, avec une bande d’amis, des copains de Bora, j’ai eu une année où je n’accrochais pas du tout mais en persévérant, l’année d’après, j’ai commencé à être sur le podium. »
Tu penses également aux championnats du monde ?
« Je n’ai pas encore trop d’informations dessus, j’attends plus de détails mais oui, pourquoi pas. Ce qui me motive c’est de pouvoir faire des courses à l’international. On essaie d’en faire de temps en temps avec les copains. Le kayak est plus développé que le va’a, on a beaucoup de travail, il faut que les Tahitiens puissent accrocher les champions internationaux. »
Willy Ah Min
Willy Ah Min remporte la course de Va’a V1 :
La course s’est jouée au ‘finish’ ?
« Oui, cela s’est joué sur la fin avec Steeve Teihotaata qui n’a rien lâché, cela a été un combat très dur jusqu’au bout. La course a été dure, comme toutes les courses. On a eu beaucoup de plat et un peu de ‘surf bateau’ sur la fin. Heureusement les entraînements payent, ce n’est pas pour rien, surtout que l’on se déplace de Raiatea, ce n’est pas évident. »
C’est une première victoire pour toi en 2015 ?
« Cela fait plaisir, cela fait du bien au mental. L’année commence bien. Le prochain objectif c’est le Te Aito 2015, comme tout le monde, je vais essayer de me qualifier pour tenter ma chance au Super aito. Je tiens à remercier mon sponsor Joe de Manuia et Fa’i Va’a ainsi que toute la famille de Raiatea qui me soutient. » SB
La course s’est jouée au ‘finish’ ?
« Oui, cela s’est joué sur la fin avec Steeve Teihotaata qui n’a rien lâché, cela a été un combat très dur jusqu’au bout. La course a été dure, comme toutes les courses. On a eu beaucoup de plat et un peu de ‘surf bateau’ sur la fin. Heureusement les entraînements payent, ce n’est pas pour rien, surtout que l’on se déplace de Raiatea, ce n’est pas évident. »
C’est une première victoire pour toi en 2015 ?
« Cela fait plaisir, cela fait du bien au mental. L’année commence bien. Le prochain objectif c’est le Te Aito 2015, comme tout le monde, je vais essayer de me qualifier pour tenter ma chance au Super aito. Je tiens à remercier mon sponsor Joe de Manuia et Fa’i Va’a ainsi que toute la famille de Raiatea qui me soutient. » SB
Bruno Tauhiro a largué tout le monde en SUP