Chants, troupe de danse et tifaifai vendredi matin au palais de justice de Papeete pour le cocktail de départ du procureur général et son épouse.
PAPEETE, le 23 juin 2017 - Le chef du parquet général près la cour d'appel de Papeete avait pris ses fonctions en août 2015. Un cocktail a été donné ce vendredi au palais de justice à l'occasion de son proche départ. Thomas Pison, procureur de la République de Nancy, lui succédera dans deux mois.
Il aura passé deux ans à la tête du parquet général près la cour d'appel de Papeete. Le procureur général François Badie, atteint par la limite d'âge, part à la retraite. Chants, spectacle de danse, un cocktail haut en couleur a été organisé en son honneur ce vendredi matin dans la salle des pas perdus du palais de justice de Papeete, en présence de nombreuses autorités et du personnel du tribunal. Le magistrat et son épouse ont sacrifié à la tradition, enroulés quelques instants dans le tifaifai qui leur a été offert et remis par le substitut général José Thorel.
François Badie avait succédé à Jean-François Pascal en aout 2015, en provenance du service central de prévention de la corruption qu'il dirigeait auprès du ministère de la Justice. Son passage au fenua aura notamment vu la mise en œuvre en 2016 du conseil de prévention de la délinquance en Polynésie française. Cette instance réunit les autorités de l'Etat et du Pays, les communes ou encore les acteurs du monde associatif et éducatif, dans des groupes de travail chargés d'identifier les maux de la société polynésienne et d'y remédier par des mesures concrètes.
Thomas Pison, son successeur
La mise en place du téléphone grave danger pour les femmes victimes de violences conjugales ou encore la création de la page Facebook du procureur de la République, pour permettre aux victimes de violences intrafamiliales de se signaler plus facilement au parquet, font parties de ces réalisations : "Chaque mois, au moins cinq signalements sérieux donnent lieu à l'ouverture d'enquêtes judiciaires", s'est félicité François Badie qui n'a pas manqué de rappeler la place importante que ces violences occupent dans la sphère de délinquance polynésienne. Le procureur général est aussi revenu sur l'augmentation du trafic d'ice constaté ces derniers temps au fenua, "un vrai danger pour la santé publique" et générateur de délinquance.
Le magistrat estime néanmoins que la justice en Polynésie est désormais mieux armée pour "détecter" et "réprimer" ces trafics, comme en témoignent certaines récentes affaires. Sur le terrain de la corruption et des atteintes à la probité, le magistrat a rappelé la nécessité de poursuivre rapidement et "sans faille" les infractions commises à but d'enrichissement personnel, tout en persévérant dans la sensibilisation de la classe politique par des réponses pénales adaptées dans les affaires tendant plus à une mauvaise utilisation des fonds publics. C'est le procureur de la République de Nancy, Thomas Pison, qui succèdera à François Badie à compter du mois d'août.
Il aura passé deux ans à la tête du parquet général près la cour d'appel de Papeete. Le procureur général François Badie, atteint par la limite d'âge, part à la retraite. Chants, spectacle de danse, un cocktail haut en couleur a été organisé en son honneur ce vendredi matin dans la salle des pas perdus du palais de justice de Papeete, en présence de nombreuses autorités et du personnel du tribunal. Le magistrat et son épouse ont sacrifié à la tradition, enroulés quelques instants dans le tifaifai qui leur a été offert et remis par le substitut général José Thorel.
François Badie avait succédé à Jean-François Pascal en aout 2015, en provenance du service central de prévention de la corruption qu'il dirigeait auprès du ministère de la Justice. Son passage au fenua aura notamment vu la mise en œuvre en 2016 du conseil de prévention de la délinquance en Polynésie française. Cette instance réunit les autorités de l'Etat et du Pays, les communes ou encore les acteurs du monde associatif et éducatif, dans des groupes de travail chargés d'identifier les maux de la société polynésienne et d'y remédier par des mesures concrètes.
Thomas Pison, son successeur
La mise en place du téléphone grave danger pour les femmes victimes de violences conjugales ou encore la création de la page Facebook du procureur de la République, pour permettre aux victimes de violences intrafamiliales de se signaler plus facilement au parquet, font parties de ces réalisations : "Chaque mois, au moins cinq signalements sérieux donnent lieu à l'ouverture d'enquêtes judiciaires", s'est félicité François Badie qui n'a pas manqué de rappeler la place importante que ces violences occupent dans la sphère de délinquance polynésienne. Le procureur général est aussi revenu sur l'augmentation du trafic d'ice constaté ces derniers temps au fenua, "un vrai danger pour la santé publique" et générateur de délinquance.
Le magistrat estime néanmoins que la justice en Polynésie est désormais mieux armée pour "détecter" et "réprimer" ces trafics, comme en témoignent certaines récentes affaires. Sur le terrain de la corruption et des atteintes à la probité, le magistrat a rappelé la nécessité de poursuivre rapidement et "sans faille" les infractions commises à but d'enrichissement personnel, tout en persévérant dans la sensibilisation de la classe politique par des réponses pénales adaptées dans les affaires tendant plus à une mauvaise utilisation des fonds publics. C'est le procureur de la République de Nancy, Thomas Pison, qui succèdera à François Badie à compter du mois d'août.