Alain Juppé, ce lundi à l'issue d'une réunion de travail organisée à la présidence en compagnie du gouvernement Fritch et de représentants de l'assemblée.
Papeete, FRANCE | AFP | mardi 26/07/2016 -Alain Juppé, candidat à la primaire de droite pour 2017, s'est engagé lundi à maintenir les dispositifs de défiscalisation en vigueur dans les Outre-mer et la surrémunération des fonctionnaires y exerçant, lors d'une visite à Tahiti.
En revanche, le maire de Bordeaux n'a pas pris d'engagement sur la Dotation globale d'autonomie (DGA) en vigueur en Polynésie française, où il est arrivé samedi soir. Ce fonds, communément appelé "dette nucléaire" en Polynésie, a été accordé par la France il y a tout juste 20 ans, le 25 juillet 1996, alors que Jacques Chirac était Président de la République et Alain Juppé Premier ministre. Il s'agissait d'une forme de compensation des 193 essais nucléaires réalisés dans l'archipel entre 1966 et 1996.
Cette rente annuelle de l'Etat a baissé à plusieurs reprises: en 20 ans, elle est passée de 150 à 84 millions d'euros. Lors de sa venue en Polynésie en février, François Hollande s'était engagé à "sanctuariser" ces transferts de l'Etat à 90 millions d'euros. C'est aussi une demande du président polynésien Edouard Fritch, qui souhaite les "graver dans le marbre" pour ne pas avoir à les renégocier chaque année. Alain Juppé, lui, ne s'est pas avancé sur un montant.
"Des engagements seront pris, je pense notamment à la pérennisation de la défiscalisation qui est un outil très utile " a-t-il en revanche déclaré à l'AFP.
A rebours des orientations de son parti, Les Républicains, Alain Juppé s'est engagé à maintenir les surrémunérations des fonctionnaires qui exercent outre-mer.
"C'est un élément très important de soutien à l'activité économique, ça permet évidemment de dégager un pouvoir d'achat, donc une consommation, on sait très bien que c'est un moteur de la croissance dans ces collectivités", a-t-il soutenu.
Après des rencontres avec les institutions polynésiennes, Alain Juppé s'est déplacé lundi dans les îles de Huahine et Raiatea. Mercredi, il a prévu de rencontrer à Tahiti les associations de victimes du nucléaire, avant de quitter la Polynésie au terme de quatre jours de visite.
En revanche, le maire de Bordeaux n'a pas pris d'engagement sur la Dotation globale d'autonomie (DGA) en vigueur en Polynésie française, où il est arrivé samedi soir. Ce fonds, communément appelé "dette nucléaire" en Polynésie, a été accordé par la France il y a tout juste 20 ans, le 25 juillet 1996, alors que Jacques Chirac était Président de la République et Alain Juppé Premier ministre. Il s'agissait d'une forme de compensation des 193 essais nucléaires réalisés dans l'archipel entre 1966 et 1996.
Cette rente annuelle de l'Etat a baissé à plusieurs reprises: en 20 ans, elle est passée de 150 à 84 millions d'euros. Lors de sa venue en Polynésie en février, François Hollande s'était engagé à "sanctuariser" ces transferts de l'Etat à 90 millions d'euros. C'est aussi une demande du président polynésien Edouard Fritch, qui souhaite les "graver dans le marbre" pour ne pas avoir à les renégocier chaque année. Alain Juppé, lui, ne s'est pas avancé sur un montant.
"Des engagements seront pris, je pense notamment à la pérennisation de la défiscalisation qui est un outil très utile " a-t-il en revanche déclaré à l'AFP.
A rebours des orientations de son parti, Les Républicains, Alain Juppé s'est engagé à maintenir les surrémunérations des fonctionnaires qui exercent outre-mer.
"C'est un élément très important de soutien à l'activité économique, ça permet évidemment de dégager un pouvoir d'achat, donc une consommation, on sait très bien que c'est un moteur de la croissance dans ces collectivités", a-t-il soutenu.
Après des rencontres avec les institutions polynésiennes, Alain Juppé s'est déplacé lundi dans les îles de Huahine et Raiatea. Mercredi, il a prévu de rencontrer à Tahiti les associations de victimes du nucléaire, avant de quitter la Polynésie au terme de quatre jours de visite.