TAHITI, le 24 février 2020 - Homme de théâtre, Julien Gué raconte la Polynésie "paradis", mais aussi l’envers du décor dans un ouvrage intitulé "De la mer aux hommes". Avec ses mots, il veut remettre les pendules à l’heure que ce soit sur des sujets géographiques, historiques, mais aussi culturels et sociaux.
"De la mer aux hommes, manifeste pour Tahiti et ses îles", tel est le titre exact du livre que vient de publier Julien Gué chez L’Harmattan. C’est un livre qui "remet les pendules à l’heure" sur un certain nombre de sujets choisis. Il parle des "choses bien, mais aussi de choses moins bien". Car les gens "ne savent rien", ou bien "ils pensent savoir".
Aux lecteurs ensuite de faire des recherches supplémentaires pour compléter les informations "car les textes ne sont évidemment pas exhaustifs". L’un des objectifs affichés de l’auteur est bien de donner envie au lecteur d’en savoir plus sur Tahiti et ses îles.
Ce livre est un regard porté sur la Polynésie, illustré et enrichi de quelques témoignages. Il raconte "le triptyque vahine, lagons et cocotiers, car il existe bel et bien", dit l’auteur. Mais en coulisse, "il y a aussi les dysfonctionnements sociétaux : la misère, la prostitution, la violence faite aux femmes et aux enfants". Des dysfonctionnements qui sont intimement liés à l’histoire récente du territoire. D’où le découpage de l’ouvrage en chapitres sur : la géographie, l’histoire, l’environnement, la culture.
Dans les détails, Julien Gué montre en premier lieu le découpage du territoire. "Ailleurs, le gens ne se rendent pas compte que la Polynésie est vaste comme l’Europe, mais qu’elle ne compte de terre émergée que l’équivalent de la moitié de la Corse ! "
Il décrit les archipels et, dans chaque archipel, au moins une île. Il passe ensuite à la nature et l’environnement avant de se lancer sur l’histoire, la société, la culture.
Par exemple, il revient sur l’évangélisation polynésienne, sur l’annexion de Bora Bora, sur Pouvana’a a O’opa, Les bûchers de Faaite (il donne là la parole à un témoin clé), sur la guillotine à Tahiti, mais aussi sur le surf, le mariage traditionnel, le tatouage, les trucks où les habitudes dominicales.
Avant d’écrire, l’auteur insiste pour dire "qu’il n’a pas fait de recherches particulières. Je ne suis pas sociologue". Il est un polynésien d’adoption, conquis par le Pays. "Oui, les lagons sont beaux, mais ce qui est magique ici, ce sont les Polynésiens, leur culture et leur histoire. Des paysages magnifiques il y en a partout sur la ceinture tropicale… Ici, il y a la force des hommes."
Avant d’arriver à Tahiti, à la fin des années 1990, il a cherché à se documenter, mais il n’a rien trouvé d’autres que "des caricatures, des documents publicitaires". Aussi, en débarquant en 2000, il a vécu un "choc phénoménal" en découvrant la réalité. Maintenant qu’il la connaît, il veut lever le voile pour d’autres.
Une partie des textes du livre ont été repris du blog qu’il tient depuis 2011. "J’ai une relation aux livres très particulière, j’ai été élevé dans une librairie, je tenais à avoir un jour une publication." Il a retravaillé la matière publiée en ligne pour l’adapter aux contraintes du papier, l’a enrichie, complétée. Il a ajouté également des préfaces.
Le projet a pu voir le jour par hasard. Le manuscrit était prêt, il "trainait dans un tiroir depuis plusieurs mois quand j’ai discuté avec un romancier de chez l’Harmattan". Au cours de l’échange, Julien Gué finit par parler de son projet de livre. Il a envoyé son manuscrit au romancier rencontré qui l’a encouragé à contacter la maison d’édition. Et c’est ainsi qu’est né De la mer aux hommes. Le blog, lui, continue à être nourri régulièrement.
"De la mer aux hommes, manifeste pour Tahiti et ses îles", tel est le titre exact du livre que vient de publier Julien Gué chez L’Harmattan. C’est un livre qui "remet les pendules à l’heure" sur un certain nombre de sujets choisis. Il parle des "choses bien, mais aussi de choses moins bien". Car les gens "ne savent rien", ou bien "ils pensent savoir".
Aux lecteurs ensuite de faire des recherches supplémentaires pour compléter les informations "car les textes ne sont évidemment pas exhaustifs". L’un des objectifs affichés de l’auteur est bien de donner envie au lecteur d’en savoir plus sur Tahiti et ses îles.
Ce livre est un regard porté sur la Polynésie, illustré et enrichi de quelques témoignages. Il raconte "le triptyque vahine, lagons et cocotiers, car il existe bel et bien", dit l’auteur. Mais en coulisse, "il y a aussi les dysfonctionnements sociétaux : la misère, la prostitution, la violence faite aux femmes et aux enfants". Des dysfonctionnements qui sont intimement liés à l’histoire récente du territoire. D’où le découpage de l’ouvrage en chapitres sur : la géographie, l’histoire, l’environnement, la culture.
Dans les détails, Julien Gué montre en premier lieu le découpage du territoire. "Ailleurs, le gens ne se rendent pas compte que la Polynésie est vaste comme l’Europe, mais qu’elle ne compte de terre émergée que l’équivalent de la moitié de la Corse ! "
Il décrit les archipels et, dans chaque archipel, au moins une île. Il passe ensuite à la nature et l’environnement avant de se lancer sur l’histoire, la société, la culture.
Par exemple, il revient sur l’évangélisation polynésienne, sur l’annexion de Bora Bora, sur Pouvana’a a O’opa, Les bûchers de Faaite (il donne là la parole à un témoin clé), sur la guillotine à Tahiti, mais aussi sur le surf, le mariage traditionnel, le tatouage, les trucks où les habitudes dominicales.
Avant d’écrire, l’auteur insiste pour dire "qu’il n’a pas fait de recherches particulières. Je ne suis pas sociologue". Il est un polynésien d’adoption, conquis par le Pays. "Oui, les lagons sont beaux, mais ce qui est magique ici, ce sont les Polynésiens, leur culture et leur histoire. Des paysages magnifiques il y en a partout sur la ceinture tropicale… Ici, il y a la force des hommes."
Avant d’arriver à Tahiti, à la fin des années 1990, il a cherché à se documenter, mais il n’a rien trouvé d’autres que "des caricatures, des documents publicitaires". Aussi, en débarquant en 2000, il a vécu un "choc phénoménal" en découvrant la réalité. Maintenant qu’il la connaît, il veut lever le voile pour d’autres.
Une partie des textes du livre ont été repris du blog qu’il tient depuis 2011. "J’ai une relation aux livres très particulière, j’ai été élevé dans une librairie, je tenais à avoir un jour une publication." Il a retravaillé la matière publiée en ligne pour l’adapter aux contraintes du papier, l’a enrichie, complétée. Il a ajouté également des préfaces.
Le projet a pu voir le jour par hasard. Le manuscrit était prêt, il "trainait dans un tiroir depuis plusieurs mois quand j’ai discuté avec un romancier de chez l’Harmattan". Au cours de l’échange, Julien Gué finit par parler de son projet de livre. Il a envoyé son manuscrit au romancier rencontré qui l’a encouragé à contacter la maison d’édition. Et c’est ainsi qu’est né De la mer aux hommes. Le blog, lui, continue à être nourri régulièrement.
Biographie
Né au Sénégal, élevé au Maroc dans la librairie familiale, il s’est formé au théâtre dans le midi de la France. Celui qui aime les mots, la scène, les voyages s’est accompli au théâtre tout en sillonnant en solitaire le désert saharien et les contreforts sahéliens. Puis, il a pris la direction de Tahiti. Un rêve d’enfance, le mythe entretenu par un oncle qui s’y était installé.
Homme de théâtre avant tout (lire aussi l'article sur sa dernière pièce, Ned Choquitto, Julien Gué a été subjugué par le talent scénique des Polynésiens. En arrivant sur le territoire, il a monté la compagnie To’u fenua e motu (Tahiti).
En 2001, quelques mois après son arrivée, il a écrit pour le magazine Toere. "Je ne connaissais rien au Pays et j’ai travaillé pour un titre polynésien indépendantiste ; J’ai découvert le pays d’une manière tout à fait particulière."
En 2011, il a ouvert son blog qui reste en ligne à ce jour.
Né au Sénégal, élevé au Maroc dans la librairie familiale, il s’est formé au théâtre dans le midi de la France. Celui qui aime les mots, la scène, les voyages s’est accompli au théâtre tout en sillonnant en solitaire le désert saharien et les contreforts sahéliens. Puis, il a pris la direction de Tahiti. Un rêve d’enfance, le mythe entretenu par un oncle qui s’y était installé.
Homme de théâtre avant tout (lire aussi l'article sur sa dernière pièce, Ned Choquitto, Julien Gué a été subjugué par le talent scénique des Polynésiens. En arrivant sur le territoire, il a monté la compagnie To’u fenua e motu (Tahiti).
En 2001, quelques mois après son arrivée, il a écrit pour le magazine Toere. "Je ne connaissais rien au Pays et j’ai travaillé pour un titre polynésien indépendantiste ; J’ai découvert le pays d’une manière tout à fait particulière."
En 2011, il a ouvert son blog qui reste en ligne à ce jour.
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Page Facebook du livre : De la mer aux hommes
Blog de Julien Gué : Tahiti ses îles et autres bouts du monde
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