Gendarmerie de Taravao (photo d'illustration)
Tahiti, le 25 juillet 2022 – Lundi après-midi, un homme de 58 ans jugé pour agression sexuelle sur une fille de 12 ans a évoqué des faits plus graves que ce pour quoi il était poursuivi. Une situation complexe qui l'a renvoyé devant un juge d’instruction.
Situation ubuesque lundi après-midi au tribunal correctionnel de Papeete. Alors qu’il était convoqué en comparution immédiate pour des faits d’agression sexuelle sur une mineure de 12 ans, un homme de 58 ans, originaire de Rurutu et ne comprenant pas le français, a évoqué lors de l'audience des faits plus graves que ce pourquoi il était poursuivi.
Tel qu'il est ressorti du compte-rendu d'enquête fait par le président du tribunal, les faits se sont déroulés au mois de juin dernier à Faaone. Le prévenu, qui vivait dans une cabane, avait attiré chez lui une jeune adolescente qui se promenait à proximité. Il avait ensuite abusé d'elle dans son fare, jusqu'à ce qu'elle parvienne à s'enfuir après l'avoir frappé. Lors de son dépôt de plainte, la victime avait d'abord affirmé aux gendarmes avoir été déshabillée avant d'être caressée par le quinquagénaire qui se masturbait devant elle. Puis, à l’expert psychiatre qui l'a également entendu par la suite, elle avait décrit une pénétration digitale, affirmant ne pas avoir osé raconter plus tôt cet élément par "honte". La jeune fille ayant précisé que le prévenu l'avait menacée "de la tuer si elle en parlait".
Mais, lundi, à la barre du tribunal, le prévenu a ajouté de nouveaux éléments aggravant encore son cas. Assisté d’une interprète, il a évoqué une pénétration avec son sexe, mais en assurant que la relation était consentie. Même son avocate est apparue désemparée, invoquant un "élément nouveau" dont elle n'avait pas connaissance. La conseil s'interrogeant sur une possible "affabulation psychiatrique"… Toujours est-il qu'après une courte délibération, le président du tribunal a "constaté que des investigations complexes restaient à mener" et renvoyé le dossier à l'instruction en demandant le maintien en détention du prévenu. Le quinquagénaire devait passer devant le magistrat instructeur dans la soirée.
Situation ubuesque lundi après-midi au tribunal correctionnel de Papeete. Alors qu’il était convoqué en comparution immédiate pour des faits d’agression sexuelle sur une mineure de 12 ans, un homme de 58 ans, originaire de Rurutu et ne comprenant pas le français, a évoqué lors de l'audience des faits plus graves que ce pourquoi il était poursuivi.
Tel qu'il est ressorti du compte-rendu d'enquête fait par le président du tribunal, les faits se sont déroulés au mois de juin dernier à Faaone. Le prévenu, qui vivait dans une cabane, avait attiré chez lui une jeune adolescente qui se promenait à proximité. Il avait ensuite abusé d'elle dans son fare, jusqu'à ce qu'elle parvienne à s'enfuir après l'avoir frappé. Lors de son dépôt de plainte, la victime avait d'abord affirmé aux gendarmes avoir été déshabillée avant d'être caressée par le quinquagénaire qui se masturbait devant elle. Puis, à l’expert psychiatre qui l'a également entendu par la suite, elle avait décrit une pénétration digitale, affirmant ne pas avoir osé raconter plus tôt cet élément par "honte". La jeune fille ayant précisé que le prévenu l'avait menacée "de la tuer si elle en parlait".
Mais, lundi, à la barre du tribunal, le prévenu a ajouté de nouveaux éléments aggravant encore son cas. Assisté d’une interprète, il a évoqué une pénétration avec son sexe, mais en assurant que la relation était consentie. Même son avocate est apparue désemparée, invoquant un "élément nouveau" dont elle n'avait pas connaissance. La conseil s'interrogeant sur une possible "affabulation psychiatrique"… Toujours est-il qu'après une courte délibération, le président du tribunal a "constaté que des investigations complexes restaient à mener" et renvoyé le dossier à l'instruction en demandant le maintien en détention du prévenu. Le quinquagénaire devait passer devant le magistrat instructeur dans la soirée.