Prague, République Tchèque | AFP | vendredi 20/11/2020 - Retour gagnant pour Clarisse Agbegnenou: après plus de neuf mois sans compétition et le report des JO-2020 à l'été 2021, vécu difficilement, la judoka a été sacrée championne d'Europe en -63 kg pour la cinquième fois, vendredi à Prague.
Agbegnenou (28 ans) a envoyé à terre l'Autrichienne Magdalena Krssakova en moins de 25 secondes en finale. Avant ce rendez-vous continental, la vice-championne olympique 2016 et quadruple championne du monde n'avait plus combattu depuis sa victoire au prestigieux tournoi de Paris début février. La pandémie de Covid-19 avait ensuite entraîné confinement, report des Jeux de Tokyo et longue interruption des compétitions.
Agbegnenou réaffirme ainsi son emprise sur l'olympiade menant à Tokyo, même rallongée, elle qui avait déjà remporté les titres européens en 2018 et en 2019, et les couronnes mondiales en 2017, 2018 et 2019.
Avec cette cinquième médaille d'or européenne, elle inscrit encore un peu plus son empreinte dans l'histoire du judo français. Déjà la première judoka quadruple championne du monde (devant Décosse, Emane et Deydier, titrées trois fois), elle rejoint sept autres combattants français au rang des plus récompensés au niveau continental, dont Teddy Riner.
Agbegnenou apporte aux Bleus leur quatrième médaille de la compétition, la deuxième en or, après le titre conquis par Shirine Boukli (-48), et le bronze obtenu par Sarah-Léonie Cysique (-57 kg) et Kilian Le Blouch (-66 kg) la veille.
Sur les tapis tchèques, elle s'est montrée autoritaire dès ses deux premiers combats: elle y a passé à peine 1 min 30 sec pour son entrée en lice contre la Roumaine Stefania Adelina Dobre; puis moins encore, à peine 1 min 15 sec, face à la Polonaise Angelika Szymanska.
Elle a ensuite dû batailler une minute dans le golden score (la prolongation après les quatre minutes réglementaires de combat, ndlr) pour se défaire de la Néerlandaise Juul Franssen par ippon (étranglement) pour se hisser en finale.
Agbegnenou (28 ans) a envoyé à terre l'Autrichienne Magdalena Krssakova en moins de 25 secondes en finale. Avant ce rendez-vous continental, la vice-championne olympique 2016 et quadruple championne du monde n'avait plus combattu depuis sa victoire au prestigieux tournoi de Paris début février. La pandémie de Covid-19 avait ensuite entraîné confinement, report des Jeux de Tokyo et longue interruption des compétitions.
Agbegnenou réaffirme ainsi son emprise sur l'olympiade menant à Tokyo, même rallongée, elle qui avait déjà remporté les titres européens en 2018 et en 2019, et les couronnes mondiales en 2017, 2018 et 2019.
Avec cette cinquième médaille d'or européenne, elle inscrit encore un peu plus son empreinte dans l'histoire du judo français. Déjà la première judoka quadruple championne du monde (devant Décosse, Emane et Deydier, titrées trois fois), elle rejoint sept autres combattants français au rang des plus récompensés au niveau continental, dont Teddy Riner.
Agbegnenou apporte aux Bleus leur quatrième médaille de la compétition, la deuxième en or, après le titre conquis par Shirine Boukli (-48), et le bronze obtenu par Sarah-Léonie Cysique (-57 kg) et Kilian Le Blouch (-66 kg) la veille.
Sur les tapis tchèques, elle s'est montrée autoritaire dès ses deux premiers combats: elle y a passé à peine 1 min 30 sec pour son entrée en lice contre la Roumaine Stefania Adelina Dobre; puis moins encore, à peine 1 min 15 sec, face à la Polonaise Angelika Szymanska.
Elle a ensuite dû batailler une minute dans le golden score (la prolongation après les quatre minutes réglementaires de combat, ndlr) pour se défaire de la Néerlandaise Juul Franssen par ippon (étranglement) pour se hisser en finale.