Huahine, l' île des femmes pour célebrer les femmes des îles
Jeudi 8 mars 2012, Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS), Nouméa – En ce 8 mars, le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS) s’associe aux organisations et aux instances du monde entier pour, d’une part, rendre hommage aux avancées des femmes dans les sphères sociale, politique et économique, et, d’autre part, s’engager à poursuivre les actions menées en faveur de la concrétisation des aspirations des femmes et des jeunes filles au travers de leur autonomisation.
Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, un thème est choisi comme cheval de bataille pour les douze mois suivants.
Jimmie Rodgers, Directeur général de la CPS, s’est exprimé en ces termes : « Cette année, le thème retenu est le suivant : L’autonomisation des femmes rurales – Éradiquer la faim et la pauvreté. Voilà qui revêt une pertinence toute particulière pour la CPS, dont la mission consiste à épauler les populations et les communautés de la région dans une perspective de développement durable et de bien-être humain. Les femmes océaniennes sont confrontées à de nombreux défis. Celles qui vivent dans les îles périphériques sont souvent isolées et mises à l’écart ; leur accès aux services de base est restreint, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé ; rares sont celles qui prennent part aux travaux des instances dirigeantes locales ; et, pour couronner le tout, le simple exercice de leurs droits fondamentaux est semé d’embûches. Ce constat est désastreux, tant pour les femmes, qui se voient freinées dans leurs réalisations et leurs aspirations, que pour les pays membres, qui peinent davantage à atteindre leurs objectifs de développement. »
Le 16 mars prochain, en Nouvelle-Calédonie, la CPS accueillera un forum interactif consacré aux droits des femmes sur le Territoire, organisé par l’Union des femmes francophones d’Océanie (UFFO). Ce réseau, constitué d’organisations de la société civile regroupant des femmes issues des trois Territoires français membres de la CPS et de Vanuatu, œuvre à la promotion de l’égalité hommes-femmes et des droits fondamentaux des femmes. La CPS, par le truchement du Département développement humain, s’emploie à renforcer les capacités et à coordonner les activités menées à l’échelon régional pour rehausser le profil des femmes francophones d’Océanie et mieux faire entendre leur voix sur les dossiers régionaux liés à l’égalité des sexes. Le forum du 16 mars sera l’occasion de présenter trois études de cas devant un faux tribunal. Y seront traités des litiges en rapport avec les thématiques de l’adoption, de la succession et des violences faites aux femmes. Les représentants du Sénat coutumier et les magistrats présents débattront ensemble en vue de rechercher des solutions pour faire cohabiter le statut particulier des femmes au titre du droit coutumier et leur statut de droit commun.
Des agents de la CPS participeront aux débats et livreront leurs réflexions et leurs conseils sur la base de l’expérience d’autres pays océaniens qui ont conjugué droit coutumier et droit commun au sein d’un cadre de protection des droits de la personne qui englobe l’égalité des sexes et les droits fondamentaux des femmes.
M. Rogers a ajouté : « S’il est vrai que cette journée est l’occasion de rendre hommage aux succès et aux avancées des femmes, elle nous invite également à réfléchir sur tout ce que nous pouvons encore faire. Pour la CPS, il s’agit de sensibiliser tout un chacun aux enjeux de l’égalité des sexes, de favoriser la prise en compte systématique des sexospécificités dans tous nos domaines d’activité et de veiller à ce que nos interventions soient véritablement utiles. »
Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, un thème est choisi comme cheval de bataille pour les douze mois suivants.
Jimmie Rodgers, Directeur général de la CPS, s’est exprimé en ces termes : « Cette année, le thème retenu est le suivant : L’autonomisation des femmes rurales – Éradiquer la faim et la pauvreté. Voilà qui revêt une pertinence toute particulière pour la CPS, dont la mission consiste à épauler les populations et les communautés de la région dans une perspective de développement durable et de bien-être humain. Les femmes océaniennes sont confrontées à de nombreux défis. Celles qui vivent dans les îles périphériques sont souvent isolées et mises à l’écart ; leur accès aux services de base est restreint, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé ; rares sont celles qui prennent part aux travaux des instances dirigeantes locales ; et, pour couronner le tout, le simple exercice de leurs droits fondamentaux est semé d’embûches. Ce constat est désastreux, tant pour les femmes, qui se voient freinées dans leurs réalisations et leurs aspirations, que pour les pays membres, qui peinent davantage à atteindre leurs objectifs de développement. »
Le 16 mars prochain, en Nouvelle-Calédonie, la CPS accueillera un forum interactif consacré aux droits des femmes sur le Territoire, organisé par l’Union des femmes francophones d’Océanie (UFFO). Ce réseau, constitué d’organisations de la société civile regroupant des femmes issues des trois Territoires français membres de la CPS et de Vanuatu, œuvre à la promotion de l’égalité hommes-femmes et des droits fondamentaux des femmes. La CPS, par le truchement du Département développement humain, s’emploie à renforcer les capacités et à coordonner les activités menées à l’échelon régional pour rehausser le profil des femmes francophones d’Océanie et mieux faire entendre leur voix sur les dossiers régionaux liés à l’égalité des sexes. Le forum du 16 mars sera l’occasion de présenter trois études de cas devant un faux tribunal. Y seront traités des litiges en rapport avec les thématiques de l’adoption, de la succession et des violences faites aux femmes. Les représentants du Sénat coutumier et les magistrats présents débattront ensemble en vue de rechercher des solutions pour faire cohabiter le statut particulier des femmes au titre du droit coutumier et leur statut de droit commun.
Des agents de la CPS participeront aux débats et livreront leurs réflexions et leurs conseils sur la base de l’expérience d’autres pays océaniens qui ont conjugué droit coutumier et droit commun au sein d’un cadre de protection des droits de la personne qui englobe l’égalité des sexes et les droits fondamentaux des femmes.
M. Rogers a ajouté : « S’il est vrai que cette journée est l’occasion de rendre hommage aux succès et aux avancées des femmes, elle nous invite également à réfléchir sur tout ce que nous pouvons encore faire. Pour la CPS, il s’agit de sensibiliser tout un chacun aux enjeux de l’égalité des sexes, de favoriser la prise en compte systématique des sexospécificités dans tous nos domaines d’activité et de veiller à ce que nos interventions soient véritablement utiles. »
