Tahiti, le 23 avril 2025 - Pour la première fois, des lectures, animations et ateliers ont été proposés par différents centres culturels du territoire à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Cette initiative est venue conforter les actions localisées et disparates des acteurs du livre.
Centre des métiers d’art (CMA), musée de Tahiti et des îles, Maison de la culture, Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF)… Cette année 2025, et pour la première fois, les établissements polynésiens se sont mobilisés pour honorer la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.
Aux origines…
À l’origine, la Fête du livre, fixée le 23 avril de chaque année, est lancée à Barcelone en 1930. Elle commémore le romancier espagnol Miguel de Cervantes, mort le 22 avril mais enterré le 23 avril 1616. En 1995, l'Unesco a choisi la date du 23 avril pour la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur. Chaque année depuis 2001, dans le cadre des célébrations de cette journée, une capitale mondiale du livre est désignée par l’organisation onusienne et des organisations internationales représentant les trois principaux secteurs de l'industrie du livre (éditeurs, libraires et bibliothèques).
Les villes sélectionnées s'engagent à promouvoir le livre et la lecture pour tous les groupes d'âge et dans tous les secteurs de la société, dans le pays hôte et au-delà. Cette année, c’est Rio de Janeiro (Brésil) qui a été retenue. Elle met en œuvre un projet qui souligne la façon dont les livres peuvent apporter un changement social – par exemple, par l'alphabétisation, l'éducation et l'éradication de la pauvreté – et créer des avantages économiques durables.
Centre des métiers d’art (CMA), musée de Tahiti et des îles, Maison de la culture, Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF)… Cette année 2025, et pour la première fois, les établissements polynésiens se sont mobilisés pour honorer la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.
Aux origines…
À l’origine, la Fête du livre, fixée le 23 avril de chaque année, est lancée à Barcelone en 1930. Elle commémore le romancier espagnol Miguel de Cervantes, mort le 22 avril mais enterré le 23 avril 1616. En 1995, l'Unesco a choisi la date du 23 avril pour la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur. Chaque année depuis 2001, dans le cadre des célébrations de cette journée, une capitale mondiale du livre est désignée par l’organisation onusienne et des organisations internationales représentant les trois principaux secteurs de l'industrie du livre (éditeurs, libraires et bibliothèques).
Les villes sélectionnées s'engagent à promouvoir le livre et la lecture pour tous les groupes d'âge et dans tous les secteurs de la société, dans le pays hôte et au-delà. Cette année, c’est Rio de Janeiro (Brésil) qui a été retenue. Elle met en œuvre un projet qui souligne la façon dont les livres peuvent apporter un changement social – par exemple, par l'alphabétisation, l'éducation et l'éradication de la pauvreté – et créer des avantages économiques durables.
À Tahiti, le Pays a sollicité divers services culturels mettant à contribution les agents pour organiser des ateliers, lectures et animations. Hitihiti Hiro, responsable des activités permanentes à la Maison de la culture, s’est réjouie de l’initiative : “C’est le sens même de notre existence”. Toute l’après-midi, diverses propositions ont été faites pour encourager l’accès au livre. Un petit village a été dressé tout autour du pae pae avec, notamment, Littéramā’ohi. Des étudiantes de l’université ont lu des roïmaku, ou haïku en latin. Raumata Tetuanui, auteur d’un livret de comptines trilingues intitulé A Pehe mai na, a chanté ses textes. Les interventions ont duré jusqu’à 18 heures.
Au Centre des métiers d’art, les élèves ont invité le public à fabriquer du papier dès 9 heures. Ils ont coupé en petits morceaux des troncs de bananiers, les ont broyés avec un peu d’eau puis les ont mis à sécher. Tiffany Vahinetua a rappelé avoir elle-même utilisé du papier réalisé à base de purau et de ‘uru pour une œuvre qui a été exposée au Carrousel du Louvres en 2023. La journée a permis aux élèves de partager leur savoir-faire.
Une très belle initiative
Le musée de Tahiti et des îles a ouvert, exceptionnellement, son fonds documentaire polynésien et accueilli Raanui Daunassans, l’auteur de Marau Taaroa, dernière reine de Tahiti, pour une conférence et une séance de dédicace. Le rendez-vous a affiché complet. Le CAPF, quant à lui, a proposé des ateliers animés par des bénévoles de Polynélivre et permis au Bibliobus de recevoir les enfants de passage. “C’est une très belle initiative”, a commenté l’enseignante Rebecca Hunter. Elle était de passage avec sa classe de maternelle. “Les enfants ont été captivés par les lectures, et en particulier celle du kamishibaï. Et cela nous a inspirés pour proposer de nouvelles activités et manières d’animer les lectures en classe.” Le kamishibaï est un genre narratif japonais, une sorte de théâtre ambulant, où des artistes racontent des histoires en faisant défiler des illustrations devant les spectateurs. Les textes étant souvent écrits au dos des illustrations.
Ces manifestations sont venues renforcer les initiatives d’acteurs locaux comme l’Association des éditeurs de Tahiti et des îles qui a, avec la Direction des transports terrestres et Tere Tahiti, proposé une opération dédiée à valorisation de la littérature polynésienne, de ses auteurs et autrices, en favorisant l’accès aux livres et à la lecture pour les usagers des transports en communs de Tahiti.
L’association Polynélivre, en plus d’assurer les animations au CAPF, a inauguré au conservatoire trois nouvelles boîtes à livres. “C’est dans cet établissement que la toute première boîte à livres a été installée”, a glissé au passage Sophie Baptendier, présidente de l’association, en ajoutant : “Elles s’ajouteront à la vingtaine de boîtes que nous avons en Polynésie et qui sont désormais listées sur une carte interactive en ligne”. Pour conclure, elle a félicité l’initiative : “C’est un vrai bonheur que tout le monde s’y mette. Nous honorons cette journée chaque année depuis trois ans, mais avec des actions très localisées”. Cette année, la journée de célébration du livre et de la lecture a pris une ampleur inattendue, appréciable, et appréciée.
Le musée de Tahiti et des îles a ouvert, exceptionnellement, son fonds documentaire polynésien et accueilli Raanui Daunassans, l’auteur de Marau Taaroa, dernière reine de Tahiti, pour une conférence et une séance de dédicace. Le rendez-vous a affiché complet. Le CAPF, quant à lui, a proposé des ateliers animés par des bénévoles de Polynélivre et permis au Bibliobus de recevoir les enfants de passage. “C’est une très belle initiative”, a commenté l’enseignante Rebecca Hunter. Elle était de passage avec sa classe de maternelle. “Les enfants ont été captivés par les lectures, et en particulier celle du kamishibaï. Et cela nous a inspirés pour proposer de nouvelles activités et manières d’animer les lectures en classe.” Le kamishibaï est un genre narratif japonais, une sorte de théâtre ambulant, où des artistes racontent des histoires en faisant défiler des illustrations devant les spectateurs. Les textes étant souvent écrits au dos des illustrations.
Ces manifestations sont venues renforcer les initiatives d’acteurs locaux comme l’Association des éditeurs de Tahiti et des îles qui a, avec la Direction des transports terrestres et Tere Tahiti, proposé une opération dédiée à valorisation de la littérature polynésienne, de ses auteurs et autrices, en favorisant l’accès aux livres et à la lecture pour les usagers des transports en communs de Tahiti.
L’association Polynélivre, en plus d’assurer les animations au CAPF, a inauguré au conservatoire trois nouvelles boîtes à livres. “C’est dans cet établissement que la toute première boîte à livres a été installée”, a glissé au passage Sophie Baptendier, présidente de l’association, en ajoutant : “Elles s’ajouteront à la vingtaine de boîtes que nous avons en Polynésie et qui sont désormais listées sur une carte interactive en ligne”. Pour conclure, elle a félicité l’initiative : “C’est un vrai bonheur que tout le monde s’y mette. Nous honorons cette journée chaque année depuis trois ans, mais avec des actions très localisées”. Cette année, la journée de célébration du livre et de la lecture a pris une ampleur inattendue, appréciable, et appréciée.