Crédit NDZ max
PAPEETE, le 6 octobre 2015 - Particuliers et professionnels vont pouvoir s'initier et/ou se perfectionner à la réalisation de cocktails, (re)voir les recettes classiques, apprendre les méthodes et techniques de barman : une école va s'ouvrir pour eux à Tipaerui.
Elle ouvrira ses portes fin octobre, au fond de la vallée de Tipaerui. "On avait besoin d'un endroit suffisamment grand et isolé pour pouvoir s'entraîner", explique Jonathan Drouillon, le fondateur. Cette école sera ouverte aux professionnels. "J'anime déjà des formations pour eux depuis un an. Je me rends dans les hôtels, les bars, les restaurants et nights clubs qui ont besoin mais il me fallait mettre en place un espace neutre pour les sortir de leurs habitudes."
L'espace à Tiparui s'étend sur 60 mètres carrés, il est divisé en deux : d'un côté une boutique, de l'autre l'école. Laquelle disposera de dix bars reconstitués où les stagiaires manipuleront des liquides sans alcool. "Car je n'ai pas d'autorisation pour travailler avec de l'alcool dans mon école", précise Jonathan Drouillon. Au cours de la formation, il sera question de recette originelle, d'histoire, de technique, d'hygiène, de réglementation, et…de spectacle. "La salle à Tipaerui sera équipée de grands écrans où sera diffusée la chaîne Youflair. C'est une chaîne qui passe des vidéos de champions internationaux de flair. On mettra la musique pour s'entraîner nous aussi au flair". L'école sera en plus ouverte aux particuliers qui souhaiteront s'initier puis progresser pour maitriser toutes les techniques de fabrication de cocktails. Enfin, elle sera de salle d'entraînement aux membres de l'association des barmen de Polynésie, en cours de création.
Jonathan Drouillon est barman de formation et surtout d'expérience. Il a obtenu un BEP/CAP restauration, mention barman. Il a géré un bar/restaurant/boîte de nuit d'une capacité de 2 500 personnes en Angleterre, il a suivi des stages en France, en Australie, en Jamaïque avant de rejoindre la Polynésie il y a 8 ans, pour travailler à bord de yacht.
En 2012, il a lancé ses premiers ateliers cocktails chez les particuliers. "Je m'invite chez les gens et, pendant deux heures, je leur apprends à faire des cocktails puis à les déguster. Je travaille à chaque fois sur un thème donné, par exemple la tequila ou le rhum. Les produits sont achetés par les hôtes." Pendant deux heures, les particuliers testent, manipulent et écoutent. "Je parle technique, je fais de la prévention et je raconte les histoires des cocktails", précise-t-il en rapportant celle de la Tequila sunrise. "À l'origine, il y avait un barman qui avait coutume de boire dans le bar où il travaillait. Un jour, ivre, il s'est endormi au boulot. Le lendemain son patron, en le voyant, a demandé: 'mais que fais-tu ici?' 'Je créé un cocktail' a répondu le barman qui tendait un verre dans lequel il avait rapidement mélangé de la tequila, du jus d'orange et de la grenadine. Le soleil était en train de se lever, la Tequila sunrise était née." Les ateliers perdureront avec l'ouverture de l'école.
Elle ouvrira ses portes fin octobre, au fond de la vallée de Tipaerui. "On avait besoin d'un endroit suffisamment grand et isolé pour pouvoir s'entraîner", explique Jonathan Drouillon, le fondateur. Cette école sera ouverte aux professionnels. "J'anime déjà des formations pour eux depuis un an. Je me rends dans les hôtels, les bars, les restaurants et nights clubs qui ont besoin mais il me fallait mettre en place un espace neutre pour les sortir de leurs habitudes."
L'espace à Tiparui s'étend sur 60 mètres carrés, il est divisé en deux : d'un côté une boutique, de l'autre l'école. Laquelle disposera de dix bars reconstitués où les stagiaires manipuleront des liquides sans alcool. "Car je n'ai pas d'autorisation pour travailler avec de l'alcool dans mon école", précise Jonathan Drouillon. Au cours de la formation, il sera question de recette originelle, d'histoire, de technique, d'hygiène, de réglementation, et…de spectacle. "La salle à Tipaerui sera équipée de grands écrans où sera diffusée la chaîne Youflair. C'est une chaîne qui passe des vidéos de champions internationaux de flair. On mettra la musique pour s'entraîner nous aussi au flair". L'école sera en plus ouverte aux particuliers qui souhaiteront s'initier puis progresser pour maitriser toutes les techniques de fabrication de cocktails. Enfin, elle sera de salle d'entraînement aux membres de l'association des barmen de Polynésie, en cours de création.
Jonathan Drouillon est barman de formation et surtout d'expérience. Il a obtenu un BEP/CAP restauration, mention barman. Il a géré un bar/restaurant/boîte de nuit d'une capacité de 2 500 personnes en Angleterre, il a suivi des stages en France, en Australie, en Jamaïque avant de rejoindre la Polynésie il y a 8 ans, pour travailler à bord de yacht.
En 2012, il a lancé ses premiers ateliers cocktails chez les particuliers. "Je m'invite chez les gens et, pendant deux heures, je leur apprends à faire des cocktails puis à les déguster. Je travaille à chaque fois sur un thème donné, par exemple la tequila ou le rhum. Les produits sont achetés par les hôtes." Pendant deux heures, les particuliers testent, manipulent et écoutent. "Je parle technique, je fais de la prévention et je raconte les histoires des cocktails", précise-t-il en rapportant celle de la Tequila sunrise. "À l'origine, il y avait un barman qui avait coutume de boire dans le bar où il travaillait. Un jour, ivre, il s'est endormi au boulot. Le lendemain son patron, en le voyant, a demandé: 'mais que fais-tu ici?' 'Je créé un cocktail' a répondu le barman qui tendait un verre dans lequel il avait rapidement mélangé de la tequila, du jus d'orange et de la grenadine. Le soleil était en train de se lever, la Tequila sunrise était née." Les ateliers perdureront avec l'ouverture de l'école.
Un championnat du monde de flair à Tahiti!
Le flair, autrement appelé freestyle bartending, extreme bartending ou bien encore flair bartending, c'est l'art de jongler avec les bouteilles, les verres, les glaçons pour créer des cocktails tout en divertissant els clients. Le jongleur de bouteilles dont donc être avant tout un barman qui connait la mixologie (l'art de savoir faire les cocktails), les produits, les recettes etc. La discipline a connu un véritable essor à la fin des années 1990 avec le film Cocktail qui mettait en scène Tom Cruise. Aujourd'hui il existe des championnats du monde de flair. Jonathan Drouillon qui a déjà participé à l'organisation du Bartending contest au Mango en 2011 et à la venue en 2012, toujours au Mangon, de Rodrigo Delpech, 17 fois champion du monde de flair, entend bien mettre sur pied une compétition locale et un championnat du monde de flair ici, à Tahiti. Elle devrait se dérouler sur 4 jours en janvier 2016 en rpésence de dix champions issus de 6 pays. "Pour cet événement, le premier prix devrait avoisiner les 7 000 dollars" annonce Jonathan Drouillon. Soit près de 745 000 Fcfp.
Le flair, autrement appelé freestyle bartending, extreme bartending ou bien encore flair bartending, c'est l'art de jongler avec les bouteilles, les verres, les glaçons pour créer des cocktails tout en divertissant els clients. Le jongleur de bouteilles dont donc être avant tout un barman qui connait la mixologie (l'art de savoir faire les cocktails), les produits, les recettes etc. La discipline a connu un véritable essor à la fin des années 1990 avec le film Cocktail qui mettait en scène Tom Cruise. Aujourd'hui il existe des championnats du monde de flair. Jonathan Drouillon qui a déjà participé à l'organisation du Bartending contest au Mango en 2011 et à la venue en 2012, toujours au Mangon, de Rodrigo Delpech, 17 fois champion du monde de flair, entend bien mettre sur pied une compétition locale et un championnat du monde de flair ici, à Tahiti. Elle devrait se dérouler sur 4 jours en janvier 2016 en rpésence de dix champions issus de 6 pays. "Pour cet événement, le premier prix devrait avoisiner les 7 000 dollars" annonce Jonathan Drouillon. Soit près de 745 000 Fcfp.
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Tél.: 89 32 45 80
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Crédit : Cyril Justc