Eriatara Ratia porte une pierre de 160 kilos
PUNAAUIA le 26 avril 2014. La 2ème journée de jeux traditionnels s’est déroulée près du Musée de Tahiti et ses îles, les organisateurs ont donc ‘déménagé’ la manifestation qui s’était déroulée au ‘Mahana Park’ à Punaauia en 2013.
La fédération avait programmé du lancer de javelot, du lever de pierre et du grimper au cocotier. Le programme a été bouclé vers 15h au lieu des 16H initialement prévues. Des visiteurs arrivés un peu tard ont eu la mauvaise surprise de ne pas pouvoir assister au spectacle. Enoch Laughlin le président de la fédération s’en est excusé.
Apparemment, mêmes les étapes préparatoires du Heiva intéressent le public, qui était venu très nombreux au ‘Heiva Tuaro Maohi’ de l’année dernière. Alors que la modernité avance inéluctablement avec plus de 30 fédérations sportives en activité en Polynésie, les jeux traditionnels sont toujours très appréciés du public.
Enoch Laughlin, président de la fédé des jeux traditionnels :
« La première journée du championnat prévue en mars avait été annulée à cause du mauvais temps, celle d’aujourd’hui était déjà inscrite au programme. On n’a pas pu reporter celle qui a été annulée à cause du site et du matériel qui n’étaient pas disponibles. Le championnat de Tahiti va compter donc deux journées qui sont organisées surtout pour préparer le grand rassemblement du Heiva et ses ‘Tuaro Maohi’ qui sont prévus cette année les 12, 13 et 14 juillet. Parallèlement à nous, les îles organisent aussi leur championnat pour préparer et sélectionner les athlètes qui viendront nous rejoindre. »
« Le 12 juillet on aura les courses de porteurs de fruits aux jardins de Paofai, le 13 et 14 on aura les autres épreuves comme le lever de pierre, le lancer de javelot, le décorticage de coco, le coprah qui vont se dérouler ici au Musée de Tahiti et des îles. Ce que l’on peut dire c’est que la fédération comptait l’année dernière 28 associations. Cette année elle en compte 29 puisqu’il y a un nouveau comité qui s’est monté à Tubuai. Il y a une progression intéressante, un flux d’allers et venues d’athlètes que l’on ne voit plus et qui n’ont pas renouvelé leur licence et de nouveaux qui arrivent. Cela reste stable, pour l’instant on a 720 licenciés. Il faut dire que la majorité des licenciés sont dans les îles, 60 % dans les îles et le reste à Tahiti. On sait que les lanceurs de javelot nous viennent des Tuamotu ou des communautés de ces îles Tuamotu qui sont ici. Les Australes pareil, on sait que les meilleurs en lever de pierre sont les communautés des Australes qui habitent à Tahiti. »
« C’est cette richesse qui arrive des îles qui fait perdurer cette activité. Nous, on en a fait un sport à part entière avec des règles, des licences, des structures associatives. Il ne faut pas oublier que ces sports sont aussi une activité quotidienne des îles. Le coprah c’est une activité professionnelle. Les porteurs de fruits on en fait des courses, à Raivavae, à Tubuai, à Rurutu, à Tahaa ils vont chercher leurs fruits dans les vallées et descendent avec sur l’épaule. Ici à Tahiti maintenant ils prennent leur 4x4 pour aller dans les vallées. »
« Effectivement les choses se sont précipitées un peu aujourd’hui, on a vu qu’il fallait que l’on ralentisse un peu. On a mis en place une nouvelle organisation pour gagner du temps dans le lancer de javelot et là on en gagne trop ! On va démarrer à l’avenir un peu plus tard. Par rapport au Mahana Park on préfère ici, c’est plus convivial, là bas on a des problèmes de parking, de cohabitation avec les baigneurs alors qu’ici le site est réservé au public venu nous soutenir. On a surtout un public de touristes qui suit ardemment les sports traditionnels, les métropolitains qui sont là, les professeurs et bien sûr nos familles : On souhaite garder cet esprit polynésien, l’esprit peue-guitare comme tout à l’heure. C’est cet aspect traditionnel, coutumier que nous voulons garder au delà de cette compétition sportive. »
Eriatara Ratia alias le ‘géant de Tubuai’ :
« On peut dire qu’aujourd’hui c’était un peu de l’entraînement pour le Heiva de cette année. Je suis un peu impressionné par rapport à mon temps très rapide : l’entraînement a payé. On porte des pierres de 140-160 kilos. Avec la 140 kg j’ai fait 2’’28 et avec la 150 kg 4’’31, je crois. En 150 kg on ne prend pas en compte de mon chrono parce que normalement je suis en 140 kg, j’ai juste voulu montrer ce que je pouvais faire avec la pierre de 150 kilos. J’ai décidé cette année de faire plusieurs évènements comme le ‘crossfit’, les ‘strongest man’ et les sports traditionnels. C’est un peu la même chose, les mêmes mouvements de force. Prochain rendez vous le 17 mai au même endroit et je compte bien participer. » SB
La fédération avait programmé du lancer de javelot, du lever de pierre et du grimper au cocotier. Le programme a été bouclé vers 15h au lieu des 16H initialement prévues. Des visiteurs arrivés un peu tard ont eu la mauvaise surprise de ne pas pouvoir assister au spectacle. Enoch Laughlin le président de la fédération s’en est excusé.
Apparemment, mêmes les étapes préparatoires du Heiva intéressent le public, qui était venu très nombreux au ‘Heiva Tuaro Maohi’ de l’année dernière. Alors que la modernité avance inéluctablement avec plus de 30 fédérations sportives en activité en Polynésie, les jeux traditionnels sont toujours très appréciés du public.
Enoch Laughlin, président de la fédé des jeux traditionnels :
« La première journée du championnat prévue en mars avait été annulée à cause du mauvais temps, celle d’aujourd’hui était déjà inscrite au programme. On n’a pas pu reporter celle qui a été annulée à cause du site et du matériel qui n’étaient pas disponibles. Le championnat de Tahiti va compter donc deux journées qui sont organisées surtout pour préparer le grand rassemblement du Heiva et ses ‘Tuaro Maohi’ qui sont prévus cette année les 12, 13 et 14 juillet. Parallèlement à nous, les îles organisent aussi leur championnat pour préparer et sélectionner les athlètes qui viendront nous rejoindre. »
« Le 12 juillet on aura les courses de porteurs de fruits aux jardins de Paofai, le 13 et 14 on aura les autres épreuves comme le lever de pierre, le lancer de javelot, le décorticage de coco, le coprah qui vont se dérouler ici au Musée de Tahiti et des îles. Ce que l’on peut dire c’est que la fédération comptait l’année dernière 28 associations. Cette année elle en compte 29 puisqu’il y a un nouveau comité qui s’est monté à Tubuai. Il y a une progression intéressante, un flux d’allers et venues d’athlètes que l’on ne voit plus et qui n’ont pas renouvelé leur licence et de nouveaux qui arrivent. Cela reste stable, pour l’instant on a 720 licenciés. Il faut dire que la majorité des licenciés sont dans les îles, 60 % dans les îles et le reste à Tahiti. On sait que les lanceurs de javelot nous viennent des Tuamotu ou des communautés de ces îles Tuamotu qui sont ici. Les Australes pareil, on sait que les meilleurs en lever de pierre sont les communautés des Australes qui habitent à Tahiti. »
« C’est cette richesse qui arrive des îles qui fait perdurer cette activité. Nous, on en a fait un sport à part entière avec des règles, des licences, des structures associatives. Il ne faut pas oublier que ces sports sont aussi une activité quotidienne des îles. Le coprah c’est une activité professionnelle. Les porteurs de fruits on en fait des courses, à Raivavae, à Tubuai, à Rurutu, à Tahaa ils vont chercher leurs fruits dans les vallées et descendent avec sur l’épaule. Ici à Tahiti maintenant ils prennent leur 4x4 pour aller dans les vallées. »
« Effectivement les choses se sont précipitées un peu aujourd’hui, on a vu qu’il fallait que l’on ralentisse un peu. On a mis en place une nouvelle organisation pour gagner du temps dans le lancer de javelot et là on en gagne trop ! On va démarrer à l’avenir un peu plus tard. Par rapport au Mahana Park on préfère ici, c’est plus convivial, là bas on a des problèmes de parking, de cohabitation avec les baigneurs alors qu’ici le site est réservé au public venu nous soutenir. On a surtout un public de touristes qui suit ardemment les sports traditionnels, les métropolitains qui sont là, les professeurs et bien sûr nos familles : On souhaite garder cet esprit polynésien, l’esprit peue-guitare comme tout à l’heure. C’est cet aspect traditionnel, coutumier que nous voulons garder au delà de cette compétition sportive. »
Eriatara Ratia alias le ‘géant de Tubuai’ :
« On peut dire qu’aujourd’hui c’était un peu de l’entraînement pour le Heiva de cette année. Je suis un peu impressionné par rapport à mon temps très rapide : l’entraînement a payé. On porte des pierres de 140-160 kilos. Avec la 140 kg j’ai fait 2’’28 et avec la 150 kg 4’’31, je crois. En 150 kg on ne prend pas en compte de mon chrono parce que normalement je suis en 140 kg, j’ai juste voulu montrer ce que je pouvais faire avec la pierre de 150 kilos. J’ai décidé cette année de faire plusieurs évènements comme le ‘crossfit’, les ‘strongest man’ et les sports traditionnels. C’est un peu la même chose, les mêmes mouvements de force. Prochain rendez vous le 17 mai au même endroit et je compte bien participer. » SB
Le grimper au cocotier
Le lancer de javelot, une activité prisée au Tuamotu
